- Retards, surcoûts, déboires: les dates-clés des réacteurs EPR dans le monde
- Royaume-Uni: l'influenceur Andrew Tate perd un procès pour fraude fiscale
- Au Somaliland, la mémoire sur cassettes d'un "pays qui n'existe pas"
- Les panneaux solaires s'invitent dans le paysage typique d'Amsterdam
- Espagne: Begoña Gómez, l'épouse du Premier ministre Pedro Sánchez, de nouveau entendue par la justice
- Mayotte a passé une première nuit sous couvre-feu, situation toujours très difficile
- Cyclisme: le Belge Rik Van Looy, l'Empereur d'Herentals
- Corée du Sud: le président absent à une convocation de l'agence anticorruption
- Cinéma: la Géode rouvre ses portes après six ans de travaux
- Aux Etats-Unis, la Fed devrait baisser à nouveau ses taux avant une possible pause
- Pays-Bas: l'autorité de protection des données inflige une amende de 4,75 millions d'euros à Netflix
- 80 ans du Monde: le fonds actionnaire du quotidien va financer l'investigation
- La Bourse de Paris en retenue avant la réunion de la Réserve fédérale américaine
- Ligue 1: Ousmane Dembélé, l'apaisement après les tensions
- En Chine, le réchauffement fait fondre les revenus des tailleurs de glace
- Assassinat d'un général russe: la Russie annonce l'arrestation d'un suspect ouzbek
- Automobile: Honda envisage une fusion avec son rival en difficulté Nissan pour peser dans l'électrique
- Bangladesh: avec la déforestation, les chacals attaquent
- Au Ghana, les futurs champions de boxe se forment dans les ruelles de Jamestown
- Une start-up japonaise subit un nouvel échec au lancement de sa fusée
- L'artiste hongrois des Lego qui voit les choses en grand
- Paradis des casinos, Macao peine à diversifier son économie
- 2024, année la plus chaude, est aussi celle d'une demande record de charbon
- Coupe NBA: Milwaukee sacré aux dépens d'Oklahoma City
- Zelensky et les dirigeants européens à Bruxelles avant le retour de Trump
- Vendée Globe: Simon talonné par Dalin et Richomme
- Mayotte a passé une première nuit sous couvre-feu, Macron attendu sur place jeudi
- Sa condamnation à mort en Indonésie annulée, une Philippine est rentrée dans son pays
- "Un procès pour l'histoire": l'affaire Pelicot vue par les journalistes de l'AFP
- Automobile: Honda envisage une fusion avec son rival en difficulté Nissan, l'électrique dans le viseur
- Sa condamnation à mort en Indonésie annulée, une Philippine est rentrée chez elle
- Vanuatu: les recherches de survivants continuent après le puissant séisme, au moins 14 morts confirmés
- Génocide des Tutsi: la réclusion à perpétuité confirmée en appel pour Philippe Manier
- La justice saisit treize distributeurs automatiques illégaux de cryptomonnaies
- Insultes envers le député Louis Boyard en 2022: Cyril Hanouna jugé en son absence à Paris
- Pharrell Williams nommé ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco
- Macron attendu jeudi sur l'archipel dévasté de Mayotte
- Hydroxychloroquine contre le Covid: une étude fondatrice de l'ère Raoult rétractée
- Sa condamnation à mort en Indonésie annulée, une Philippine rentre chez elle
- Vendée Globe: Sébastien Simon nouveau leader, le chassé-croisé continue
- Foot: Vinicius sacré meilleur joueur Fifa de l'année, doublé pour Bonmati
- L'ONU prévient que le conflit n'est pas "terminé" en Syrie, les nouvelles autorités cherchent à rassurer
- Macron bientôt attendu sur l'archipel dévasté de Mayotte
- Macron attendu "dans quelques heures" sur l'archipel dévasté de Mayotte
- Macron inaugure l'Académie de l'OMS à Lyon, "temple des savoirs"
- Nouvelle greffe d'un rein de porc sur une patiente américaine
- Biodiversité, climat, santé... : les crises liées entre elles, alertent des experts mandatés par l'ONU
- Les fosses communes, dernier espoir pour des Syriens de retrouver leurs proches
- L'Insee voit le taux de chômage remonter à 7,6% à la mi-2025
- Une Philippine condamnée à mort en Indonésie, bientôt rapatriée pour Noël
Climat: Donald Trump à plein gaz sur la désinformation face à Kamala Harris
"Kamala Harris veut interdire vos gazinières et vous empêcher de manger de la viande rouge": face au changement climatique, la stratégie de Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche est simple, agiter l'épouvantail de sa rivale démocrate à grand renfort de désinformation.
Les vagues de chaleur et les ouragans se succèdent en cet été de campagne électorale qui laisse pourtant peu de place aux questions climatiques, leur préférant noms d'oiseaux par meeting interposé et campagnes publicitaires agressives.
Après le retrait du président Joe Biden de la course, Donald Trump a dû trouver de nouveaux angles d'attaque et l'un d'eux consiste à reprendre de fausses informations sur les politiques climatiques des démocrates, alimentant la désinformation en ligne.
"Kamala a appelé à tailler dans le lard de la consommation de viande rouge pour combattre le changement climatique", a ainsi déclaré le candidat républicain fin juillet lors d'un meeting dans le Minnesota.
"Elle veut se débarrasser des vaches (...) j'imagine qu'à un moment elle s'attaquera aux humains aussi", a-t-il ajouté, faisant écho aux complotistes qui accusent la démocrate de vouloir "réduire la population" depuis un lapsus de la vice-présidente l'année dernière qui voulait alors dire "réduire la pollution".
Le colistier de Donald Trump, J.D. Vance, lui a embrayé le pas à Atlanta début août, accusant Kamala Harris d'avoir un plan pour bannir les gazinières.
Pour Thanksgiving 2023, une photo de Kamala Harris et son époux, chez eux devant une cuisinière à gaz, avait donné du grain à moudre aux ultraconservateurs sur les réseaux sociaux. Idem lorsque la vice-présidente avait dit en 2019 "adorer manger un cheeseburger de temps à autre".
- "Tactique éprouvée" -
Jamais la candidate n'a déclaré vouloir abolir les gazinières ni réduire la consommation de viande rouge, bien qu'elle soit en faveur d'une évolution des recommandations nutritionnelles.
"Une tactique éprouvée en politique consiste à déformer les positions de votre adversaire pour les rendre extrêmes et inacceptables", explique Edward Maibach, du Centre pour la communication sur le changement climatique de l'université George Mason.
Les deux républicains s'en donnent aussi à coeur joie sur la position de la candidate sur la facturation hydraulique, technique notamment utilisée pour l'extraction du gaz de schiste par l'industrie pétrogazière, soutenue par les républicains.
Après s'être prononcée contre cette pratique lors de la campagne pour la présidentielle de 2020, Kamala Harris a récemment évité les questions à ce sujet.
Mais de manière générale, les militants écologistes sont plutôt favorables à ses positions, considérées plus à gauche que celles de Joe Biden, qui a poussé pour l'Inflation Reduction Act (IRA), vaste programme promouvant la transition énergétique. Ils apprécient aussi son bilan face aux majors pétrolières quand elle était procureure générale de Californie.
- "Réchauffement nucléaire" -
Sollicitée par l'AFP, Lauren Hitt, porte-parole de Kamala Harris, n'a pas répondu aux attaques des républicains mais affirme que cette dernière souhaite "un futur dans lequel tous les Américains respirent un air propre, boivent de l'eau saine et ont accès à une source d'énergie sûre et abordable".
Pour la League of Conservation Voters, qui milite en faveur de l'environnement, la campagne de désinformation menée par l'équipe républicaine est une "tactique alarmiste ridicule" visant à saper les "progrès sur le climat".
Donald Trump, fervent opposant à l'IRA, a promis, s'il était réélu, d'extraire du pétrole "à tout va" et remet régulièrement en doute les menaces liées au changement climatique.
"La plus grande menace ce n'est pas le réchauffement climatique, avec une montée des océans d'à peine quelques millimètres sur les 400 prochaines années", a-t-il répondu à Elon Musk lors d'un échange au cours duquel le patron de X, Tesla et SpaceX venait d'évoquer la possibilité d'un futur "plus durable" notamment grâce à l'énergie solaire sans "diaboliser" l'industrie pétrolière pour autant.
Le milliardaire de la tech n'a pas contredit Donald Trump lorsque ce dernier a enchaîné avec une théorie sur le "réchauffement nucléaire", balayant les questions climatiques.
Celles-ci seront pourtant chères à un tiers des électeurs enregistrés au moment de voter, selon un récent sondage.
"Les attaques de Trump et Vance (...) pourraient leur faire plus de mal que de bien" auprès du petit groupe d'électeurs encore indécis pour qui le changement climatique est important, affirme Edward Maibach.
P.Anderson--BTB