-
Les avocats de l'ex-président philippin Duterte, en route vers la CPI, demandent son retour à Manille
-
Les députés divisés examinent une résolution sur l'Ukraine appelant à saisir les avoirs russes
-
Le retour des astronautes américains coincés dans l'ISS se dessine
-
Escale à Dubaï de l'ex-président philippin Duterte en voie de transfert vers la CPI à La Haye
-
Le ministère américain de l’Education licencie près de la moitié de son personnel
-
La mort de Maradona, un "assassinat", dénonce l'accusation au procès de l'équipe médicale
-
Les Groenlandais votent en masse dans l'ombre de Trump
-
C1: le PSG de Donnarumma s'offre une nuit magique à Anfield
-
Ligue des champions: Donnarumma, enfin au rendez-vous
-
C1: le Bayern fidèle au rendez-vous des quarts de finale
-
Un texte pour éviter la paralysie budgétaire avance au Congrès américain
-
Trump malmène le Canada en pleine guerre commerciale
-
Portugal: le gouvernement de centre-droit tombe après le refus des députés de lui accorder la confiance
-
Golf: Tiger Woods opéré d'une rupture d'un tendon d'Achille, la suite en question
-
Présidentielle en Roumanie: fin de partie pour le candidat d'extrême droite Georgescu
-
Wall Street toujours freinée par les incertitudes sur les droits de douane
-
Trump vole au secours de Musk et fait la pub de Tesla à la Maison Blanche
-
Gaza: les négociations sur la trêve ont débuté à Doha
-
Prise d'otages au Pakistan: trois morts, une centaine de passagers du train libérés
-
C1: Raphinha et Yamal régalent et envoient le Barça en quarts
-
Affaire Evaëlle: 18 mois avec sursis requis contre l'enseignante jugée pour harcèlement
-
En Argentine s'ouvre le procès sur la mort du "Dieu" Maradona
-
Prise d'otages au Pakistan: trois morts et des centaines de passagers du train toujours retenus
-
Chili: son bébé dans les bras, la présidente de la Chambre des députés échappe à la censure
-
L'UE ouvre la voie à des "hubs de retours" pour migrants
-
Le Nigeria avance prudemment pour réguler les cryptomonnaies
-
Le Congrès américain s'affaire pour éviter la paralysie budgétaire
-
La Bourse de Paris termine en nette baisse face aux droits de douane
-
Rejets toxiques à Mourenx: Sanofi, mis en examen pour une partie des faits, conteste les infractions
-
A Cuba, les joutes poétiques paysannes résistent face au reggaeton
-
Le ton monte à nouveau entre Trump et le Canada
-
Chlordécone: l'État reconnu fautif mais n'indemnisera qu'une poignée de victimes
-
Paris-Nice déjà sous le joug de Visma, avec Jorgenson et Vingegaard
-
Les Bourses européennes terminent en nette baisse face aux nouveaux droits de douane de Trump
-
Rejets toxiques à Mourenx: Sanofi mis en examen pour une partie des faits
-
Le CBD peut réduire l'efficacité des médicaments ou augmenter leurs effets indésirables
-
Chlordécone: l'Etat doit indemniser les victimes démontrant un préjudice d'anxiété
-
Parlement européen: des Ukrainiennes et Bélarusses témoignent d'atrocités infligées par l'armée russe
-
Philippines : transfert vers La Haye de l'ex-président Duterte arrêté pour crimes contre l'humanité
-
"Ca commence à faire peur": la lutte contre la tuberculose percutée par les coupes dans l'aide américaine
-
Violences en Syrie: la commission d'enquête "déterminée" à faire justice
-
Maradona: quatre ans après s'ouvre le procès de la mort du "Dieu"
-
Avec la pénurie d'avions en Europe, les craintes d'un dumping social
-
Philippines : l'ex-président Duterte arrêté pour crimes contre l'humanité a embarqué pour La Haye
-
Wall Street sans direction claire après sa chute de la veille
-
Coup d'envoi de l'appel à candidatures pour la présidence de France Télé
-
L'ex-président des Philippines Duterte arrêté pour crimes contre l'humanité
-
F1: Lewis Hamilton et Ferrari, le duo des légendes
-
L'Europe doit se réarmer, "le temps des illusions est révolu"
-
Le pape est hors de danger, ouvrant la perspective d'un retour au Vatican
Le budget de Bayrou franchit l'étape du Sénat, le gouvernement toujours sous pression
Plus de trois mois après son dépôt au Parlement, le projet de budget de l'Etat pour 2025 a enfin franchi l'étape du Sénat jeudi, un premier pas pour le gouvernement Bayrou, qui cherche encore à négocier sa survie avec les socialistes, toujours très remontés.
Initié par Michel Barnier au mois d'octobre, rejeté par l'Assemblée nationale en première lecture, suspendu après la censure de l'ex-Premier ministre et finalement repris par François Bayrou, ce projet de loi de finances (PLF) a été adopté à 217 voix contre 105.
L'alliance majoritaire droite-centristes, soutien du gouvernement, a voté pour, contrairement à la totalité de la gauche, y compris le groupe socialiste pour qui "le compte n'y est pas".
Pour le gouvernement, le plus dur commence, avec la convocation le 30 janvier d'une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés d'aboutir à un texte de compromis. Sans doute l'une des dernières occasions d'intégrer des concessions susceptibles de résister à la censure.
Crucial pour l'Etat qui tourne actuellement au ralenti sous le régime exceptionnel d'une loi spéciale votée en fin d'année, le budget représente une équation quasi-insoluble pour l'exécutif, privé de majorité absolue à l'Assemblée nationale mais sommé par Bruxelles de redresser les finances publiques.
Si le gouvernement espère pouvoir promulguer le budget avant fin février, l'opposition de la gauche reste très vive: si le Parti socialiste n'a pas voté la première motion de censure visant le Premier ministre François Bayrou, il accentue la pression sur les textes budgétaires.
- Pas de "clémence automatique" -
C'est "un budget d'austérité qui cherche dans les poches de ceux qui n'ont pas créé le problème", a lancé le chef de file des sénateurs socialistes sur le budget, Thierry Cozic.
"Ne pensez pas que notre clémence se fera automatiquement", a-t-il ajouté à l'attention du ministre de l'Economie Eric Lombard, l'appelant à faire de nouvelles concessions pour résister à la censure.
Un peu plus tôt, le locataire de Bercy avait déjà fait passer un message d'alerte, devant les acteurs économiques: "Le coût d'une censure est plus élevé encore" que celui des concessions accordées au PS, comme la renégociation de la réforme des retraites ou le renoncement aux suppressions de 4.000 postes d'enseignants, a-t-il prévenu.
En parallèle, les négociations continuent: une délégation socialiste a été reçue à Bercy mercredi soir, a-t-on appris de sources parlementaires.
Les tractations sont périlleuses, car l'exécutif vise un effort massif de 32 milliards d'économies et 21 milliards de recettes pour ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre un niveau attendu entre 6 et 6,1% pour 2024.
D'autant que la droite, majoritaire au Sénat et pivot à l'Assemblée nationale, n'entend pas se laisser voler la vedette, craignant de nouvelles hausses d'impôt cédées aux socialistes.
"Ce n'est ni le budget de Gabriel Attal, ni celui de Michel Barnier, ni celui de François Bayrou, c'est le budget du Sénat, un budget responsable", qui marque "le début d'un long chemin vers le redressement de nos finances publiques", a affirmé la cheffe de file du groupe LR sur le projet de loi de finances, Christine Lavarde.
- Nouvelles concessions ? -
Mais cette copie sénatoriale passera-t-elle le filtre de l'Assemblée nationale ? Si la CMP est conclusive, les députés seront saisis du texte commun dans la semaine du 3 février pour un ultime vote... Avec, potentiellement, l'utilisation du 49.3, sans doute suivie d'une nouvelle motion de censure.
"La CMP sera le juge de paix. D'ici au 30 janvier, il y a la possibilité de faire bouger les lignes", assume auprès de l'AFP le président des sénateurs PS Patrick Kanner.
Mais le PS est aussi mis sous pression par ses partenaires: les Insoumis estiment que le parti à la rose "romprait définitivement" avec le Nouveau Front populaire s'il ne votait pas la censure sur le budget.
Particulièrement ciblées par la gauche: les multiples coupes budgétaires supplémentaires ajoutées ces derniers jours par le gouvernement Bayrou. Des centaines de millions d'euros en moins pour l'écologie, le logement, l'aide au développement ou le sport...
"On va voter la censure et on va le faire savoir très fortement", a menacé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, "en colère" face au "sacrifice de l'écologie".
F.Müller--BTB