
-
La Bourse de Paris à l'équilibre, entre Trump et luxe
-
Combattants chinois capturés en Ukraine: Pékin met en garde contre toute "manipulation"
-
Le Japon ordonne à Google de cesser la violation présumée des règles de concurrence
-
La France prête au bras de fer avec l'Algérie
-
Argentine: peso déprécié et attentisme au premier jour "libre" de contrôle des changes
-
Chocolats de Pâques: les cloches s'envolent et les prix aussi
-
Euroligue: A Madrid, Paris a le droit de rêver
-
Audiences radio: France Inter toujours devant, RTL repasse devant franceinfo
-
Décès d'une fillette liée aux pesticides: la famille se pourvoit en cassation
-
En Camargue, le plomb, interdit, continue d'empoisonner les oiseaux
-
L'Europe a subi des inondations historiques en 2024, son année la plus chaude
-
Basket/WNBA: la Française Malonga draftée en 2e position, s'envole pour Seattle
-
C1: le PSG prêt à livrer un gros combat à Villa Park pour décrocher sa qualification
-
Stellantis: les millions de Carlos Tavares soumis une dernière fois à la colère des actionnaires
-
Harvey Weinstein rejugé à New York après l'annulation de sa première condamnation
-
Dernière ligne droite à l'OMS pour l'Accord sur les pandémies
-
Avant l'amère potion budgétaire pour 2026, les ingrédients de François Bayrou
-
Lignes SNCF "dégradées": deux trains d'usagers "exaspérés" attendus à Paris
-
Droits de douane: la Corée du Sud prévoit une aide supplémentaire massive pour les semi-conducteurs
-
Conférence à Londres sur le Soudan, "catastrophe humanitaire" majeure après deux ans de guerre
-
Basket/WNBA: la Française Dominique Malonga draftée en 2e position par le Storm de Seattle
-
Incinéré à Lima, Vargas Llosa laisse un vide dans le monde de la littérature
-
Equateur: dirigeants et observateurs reconnaissent la réélection de Noboa
-
Nigeria: au moins 52 morts dans de nouvelles violences dans l'Etat du Plateau
-
Venezuela: accusé d'ambitions électorales, l'opposant Capriles expulsé de son parti
-
Discothèque effondrée en République dominicaine: 231 morts, la justice travaillera librement selon le président
-
Equateur: Noboa réélu président, sa rivale de gauche conteste
-
Trump et Bukele vantent leur alliance contre la criminalité
-
Gaza: le Hamas a reçu une proposition de trêve, l'ONU alarmée par la situation humanitaire
-
Natation: "Tout le monde me voit différemment", Léon Marchand évoque sa nouvelle vie
-
Espagne: l'Atlético Madrid souffre mais s'impose contre Valladolid 4-2
-
Les Bourses mondiales reprennent leur souffle, après l'exemption de droits de douane américains sur la tech
-
Italie: Naples répond à l'Inter et revient à trois points
-
Wall Street termine en hausse, soulagée par les exemptions sur la tech
-
Nigeria: plus de 50 morts dans de nouvelles violences dans l'Etat du Plateau
-
L'ONU s'alarme de la situation humanitaire dans la bande de Gaza
-
C1: le PSG doit rester conquérant pour prendre goût à l'Angleterre
-
Trump et Bukele, main dans la main contre les gangs
-
JO d'hiver 2030: l'attente s'étire pour le directeur général
-
Meta va entraîner ses modèles d'IA sur les données de ses utilisateurs européens
-
Soudan: plus de 400 tués au Darfour par les paramilitaires, selon des sources citées par l'ONU
-
Rugby: Chabal, un témoignage qui remet en lumière le problème des commotions
-
La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant de rachats à bon compte
-
Soulagement des Bourses mondiales, après l'exemption de droits de douane américains sur la tech
-
Xi à Hanoï, appelle le Vietnam à s'opposer avec la Chine à "l'intimidation"
-
La Hongrie amende la Constitution, ciblant les LGBT+ et les binationaux
-
Kim Kardashian viendra à Paris témoigner devant la cour d'assises au procès de son braquage en 2016
-
Présidentielle en Equateur: Trump félicite Noboa pour sa réélection, contestée par la candidate de gauche
-
À La Réunion, le chikungunya frappe fort et vite
-
Un homme inculpé pour tentative de meurtre après l'incendie au domicile d'une figure démocrate américaine

L'ONU voit une occasion "historique" de s'attaquer à la pollution plastique
Le monde a une occasion "historique" de s'attaquer à la pollution plastique en lançant début mars des discussions sur un traité régulant ce phénomène qui étouffe la biodiversité, selon la patronne de l'agence des Nations unies pour l'environnement.
"C'est un grand moment. Un moment pour les livres d'Histoire", explique dans une interview à l'AFP Inger Andersen, directrice exécutive de l'Unep, l'agence spécialisée de l'ONU dont l'assemblée générale qui s'ouvre lundi à Nairobi devrait lancer les pourparlers sur un traité international sur le plastique.
Un tel accord, dont l'élaboration prendrait plusieurs années, pourrait représenter "la plus grande avancée multilatérale en matière d'environnement depuis l'accord de Paris" sur la lutte contre le changement climatique en 2015, estime la responsable.
Plusieurs textes ont été déposés pour l'ouverture de négociations en vue d'un traité sur le plastique lors de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (ANUE), qui devra décider de la création d'un Comité intergouvernemental de négociation et, surtout, des sujets au menu des discussions: lutte contre la pollution, recyclage, éventuelles limites d'utilisation ou de production. Les négociations devraient durer au moins deux ans.
Mais le temps presse, alors que sur 460 millions de tonnes de plastiques produites en 2019 dans le monde, moins de 10% sont actuellement recyclés et 22% abandonnés dans des décharges sauvages, brûlés à ciel ouvert ou rejetés dans l'environnement, selon les dernières estimations de l'OCDE.
Une vingtaine de millions de tonnes de ces déchets arrivent dans les eaux de la planète, se répandant dans tous les océans, où il affectent la biodiversité marine "du plus petit plancton à la plus grosse baleine", selon le WWF.
Et le plastique est un dérivé des hydrocarbures, énergies fossiles à l'origine d'émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
- Fermer le robinet -
Si Mme Andersen refuse de se prononcer sur le contenu exact à négocier, elle souligne qu'il est "illusoire" de chercher à réduire les déchets sans s'attaquer à la source. "Il est primordial de fermer le robinet. Si on continue à polluer ici et nettoyer là, c'est sans fin".
De nombreux pays, dont les Etats-Unis et la Chine, grands producteurs et utilisateurs, ont apporté un soutien de principe à un traité, mais sans s'avancer sur des mesures précises.
Des multinationales grandes consommatrices d'emballages, comme Coca Cola ou Unilever, ainsi que des producteurs ont pris des engagements, notamment en matière de recyclage, et se sont dit favorables à un traité.
Les ONG environnementales de leur côté plaident pour des limites de production.
"On ne pourra pas se sortir de cette situation juste par le recyclage", estime Mme Andersen. "Nous devons comprendre que le plastique fait partie de nos vies. On s'en sert dans la construction, le secteur médical, là où on en a besoin. Mais on s'en sert aussi à certains endroits où ce n'est pas le cas".
Des objectifs contraignants dans un cadre légal commun assureraient aux Etats et au monde économique un terrain équitable, insiste la responsable. Mais face à l'accumulation de plastique déjà constatée, "nous n'avons pas 10 ans, il faut le faire, et vite".
A quelques jours de l'ouverture formelle de l'assemblée, Mme Andersen affiche un certain optimisme, notant un niveau de soutien "très inhabituel" pour une telle initiative. "Il faut s'assurer que tout ça atterrisse, et atterrisse avec un vrai niveau d'ambition. Et nous allons pousser très fort en ce sens".
G.Schulte--BTB