- L1: Lille fête ses 80 ans par un succès (1-0) face au Rennes de Sampaoli, sans idées
- De Dubaï à Berlin, le chocolat qui fait fondre la toile
- Ski alpin: Clément Noël sur un nuage
- Ski: deuxième victoire de suite pour Clément Noël, vainqueur du slalom de Gurgl
- Trophée Jules Verne: Coville et compagnie en quête du record autour du monde
- Borrell appelle au Liban à un cessez-le-feu, 160 projectiles tirés par le Hezbollah vers Israël
- Israël fustige le meurtre "antisémite" d'un rabbin israélo-moldave aux Emirats
- Nucléaire: l'Iran annonce des discussions vendredi avec la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni
- Suisse: les Bâlois approuvent le financement de la tenue de l'Eurovision 2025
- Foot: Florentino Pérez charge l'UEFA et la FIFA et réaffirme son soutien à la Super Ligue
- En Pennsylvanie, la réouverture d'une centrale nucléaire suscite enthousiasme et effroi
- A Beyrouth, Borrell appelle à un cessez-le-feu "immédiat" entre Israël et le Hezbollah
- Budget en hausse mais consommateur sélectif, "Black Friday" sous pression aux Etats-Unis
- Au Bangladesh, des mains artificielles pour les mutilés de la "révolution"
- Pollution dans la Loire après une fuite de pétrole chez Total à Donges
- A Edimbourg, découvrir la ville avec d'anciens sans-abri
- F1: Verstappen, un max de talent et un caractère bien trempé
- Rugbymen inculpés de viol en Argentine: la justice examine un non-lieu, dénouement proche
- Rugby: le patron des All Blacks veut pouvoir sélectionner les joueurs évoluant à l'étranger
- WRC: Thierry Neuville enfin champion du monde
- F1: à Las Vegas, Verstappen décroche sa 4e étoile
- Au Cambodge, une marche pour "un monde sans mines" antipersonnel
- Pakistan: au moins 82 morts, 156 blessés en trois jours de violences sunnites-chiites
- La Roumanie élit son président, possible percée de l'extrême droite
- En Inde, le coût économique croissant de la pollution de l'air
- NBA: Wembanyama renverse Golden State pour son retour, LaMelo Ball marque 50 points
- Près de Nantes, un septuagénaire devient youtubeur pour sauver ses animaux sauvages
- Sous le pouvoir taliban, les entrepreneuses afghanes prennent leur destin en main
- Transformer le microbiote des vaches pour les rendre moins polluantes
- La Suisse aux urnes sur le droit du bail, les autoroutes et l'Eurovision à Bâle
- Présidentielle en Uruguay: le scrutin s'annonce serré
- En Roumanie, percée attendue de l'extrême droite à la présidentielle
- Nuits blanches, suspensions et colère pour une fin de COP houleuse
- Climat: les pays pauvres se résignent à un accord financier "trop faible"
- Climat: les pays pauvres se résignent à un accord financier décevant
- Rugby: la Nouvelle-Zélande finit 2024 en roue libre face à l'Italie
- Top 14: Bordeaux auteur d'une incroyable remontada s'impose à Vannes 29-37
- Rugby: les enseignements de la tournée d'automne du XV de France
- Climat: l'heure de vérité à Bakou pour l'accord financier pour les pays pauvres
- Violences faites aux femmes: en plein procès Mazan, de nombreux rassemblements en France
- Climat: négociations nocturnes à Bakou après la colère des pays pauvres
- Ligue 1: Marseille se relance à Lens (3-1)
- Venezuela: l'opposition appelle à une "énorme" mobilisation le 1er décembre
- Tennis: Djokovic enrôle Murray pour retrouver l'oeil du tigre
- Top 14: En mode doublon, Ntamack et Toulouse dominent Perpignan
- Tempête Caetano: 18.000 foyers encore sans électricité
- Au coeur de Beyrouth, une frappe israélienne a terrorisé les habitants
- Espagne: l'Atlético Madrid double le Real, émotion à Valence
- Coupe Davis: Sinner qualifie l'Italie pour la finale
- Climat: après la colère des pays pauvres, les négociations continuent de nuit à Bakou
La recherche britannique en Antarctique à la poursuite de la neutralité carbone
Des stations qui adoptent les énergies renouvelables, des routes maritimes économes en carburant identifiées par l'intelligence artificielle... Même en conditions extrêmes, les opérations de recherche scientifique du Royaume-Uni dans l'Antarctique cherchent à se montrer plus vertueuses pour l'environnement.
"L'objectif principal de notre stratégie est vraiment axé sur le changement climatique, car les régions polaires sont les régions de la Terre qui changent le plus radicalement", insiste Jane Francis, directrice du British Antarctic Survey (BAS), organisme britannique de recherche basé à Cambridge, dans l'est de l'Angleterre.
"Ce que nous essayons de faire, c'est planifier l'avenir de notre science plus que nous ne le faisions auparavant, car je pense qu'il est vraiment urgent que nous puissions comprendre comment notre climat change", explique-t-elle à l'AFP.
Au siège du BAS à Cambridge, on peut voir certaines des technologies de pointe utilisées par les scientifiques qui étudient les régions polaires.
Des sous-marins autonomes sont par exemple utilisés pour collecter des données dans les eaux glacées de l'océan Austral, qui entoure l'Antarctique et agit comme un puits de carbone.
Et depuis le ciel, les drones et les satellites permettent de surveiller et de recenser les populations animales dans les parties éloignées ou inaccessibles des régions polaires.
- Carottes de glace -
Pour recueillir des informations sur les conditions atmosphériques du passé, les scientifiques forent les nappes glaciaires et les glaciers pour récupérer des carottes de glace, parfois vieilles de plusieurs centaines de milliers d'années.
La glace est découpée dans une chambre froide spéciale où la température est maintenue à -25 degrés. Les bulles d'air piégées à l'intérieur sont extraites pour mesurer la concentration des gaz à effet de serre.
Sur le terrain, le BAS gère actuellement cinq stations de recherche en Antarctique. Sur place, certains véhicules motoneiges sont équipés de capteurs qui enregistrent les activités sur le terrain, permettant entre autres selon le BAS d'établir "une sorte de comptabilité carbone" des déplacements effectués.
- Objectif neutralité -
La réduction des émissions de carbone fait partie des principaux objectifs du BAS, qui veut décarboner l'ensemble de ses activités d'ici à 2040, explique Nopi Exizidou, responsable de la transition vers le "net zéro" de l'organisme de recherche. Le BAS vise la neutralité carbone d'ici sept ans.
"Pour nos stations de recherche, nous investissons beaucoup dans les technologies d'énergies renouvelables", affirme-t-il.
La station de Bird Island, située au large de la pointe nord-ouest de la Géorgie du Sud, à l'ouest des Malouines, utilise par exemple un système d'énergie solaire et de stockage sur batterie qui devrait diminuer par deux la consommation de carburant.
La station de King Edward Point, sur l'île de la Géorgie du Sud, dispose d'une centrale hydroélectrique qui couvre 80% de la demande pour le chauffage et l'électricité.
À Rothera, la plus grande station de recherche britannique de la zone, située sur l'île d'Adélaïde, au large de la côte ouest de l'Antarctique, le nouveau bâtiment de deux étages, économe en énergie, est destiné à remplacer plusieurs anciens édifices.
La BAS dispose également d'une équipe d'ingénieurs qui développe une boîte à outils d'intelligence artificielle qui aidera à planifier les itinéraires maritimes et à gérer plus efficacement les navires de recherche, tels que le RRS Sir David Attenborough, qui a coûté plus de 200 millions d'euros.
"Ils développent des outils qui accompagneront le capitaine du navire et l'aideront à prendre des décisions plus éclairées sur la manière d'aller d'un point A à un point B", affirme M. Exizidou.
La directrice du BAS, Jane Francis, qualifie les technologies que les chercheurs utiliseront dans les années à venir de "vraiment révolutionnaires".
"Nous n'avons pas besoin d'emmener le navire si loin, nous n'avons pas besoin d'emmener l'avion qui consomme du carburant, nous pouvons envoyer nos drones, nous pouvons envoyer nos robots marins", se réjouit-elle. "Cela signifie que nous pouvons collecter des données, beaucoup plus de données, plus rapidement et faire de la science de bien meilleure qualité."
C.Meier--BTB