- Abandon des poursuites contre Trump pour ingérence dans l'élection de 2020
- Wall Street termine en hausse, record du Dow Jones
- Des milliers de partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan aux portes d'Islamabad sous les lacrymogènes
- Israël doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Le procureur spécial recommande l'arrêt des poursuites fédérales contre Trump
- La Californie promet d'agir si Trump coupe les subventions aux voitures électriques
- Thyssenkrupp taille dans ses effectifs, symbole de la crise de l'acier européen
- Après le choc de la présidentielle, la Roumanie met le cap sur les législatives
- Israël doit se prononcer mardi sur un accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah
- Bourse de Paris: le CAC 40 finit à l'équilibre
- C1: Brest toujours au sommet, le PSG, City et le Real sommés de réagir
- SNCF: l'intersyndicale maintient son appel à la grève à partir du 11 décembre au soir
- Musk appelle à remplacer les avions de combat par des drones
- La présidence italienne du G7 "optimiste" sur un cessez-le-feu au Liban
- Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, efforts accrus pour un cessez-le-feu
- "Un après Mazan" : nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Allemagne : Olaf Scholz se lance dans la bataille pour un second mandat
- Afrique du Sud: la gestion délicate des babouins envahissants au Cap
- Roumanie: après la secousse présidentielle, l'extrême droite met le cap sur les législatives
- Vent violent: le Rhône et la Loire toujours en vigilance orange
- Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu
- Soumission chimique: des kits de détection remboursés à titre expérimental, annonce Barnier
- Wall Street ouvre en hausse, soulagée par la désignation de Bessent au Trésor
- Moyen-Orient et Ukraine au menu d'une réunion du G7 en Italie
- Echecs: victoire surprise de Ding contre Gukesh en entame du championnat du monde
- Un avion cargo s'écrase en Lituanie, un membre d'équipage espagnol tué
- Grèce: deux naufrages de migrants font neuf morts dont six mineurs
- "Jusqu'à mon dernier souffle": le combat d'une mère turque contre les féminicides
- La Russie et l'Ukraine échangent des frappes de drones et de missiles en pleine escalade
- Allemagne : Olaf Scholz désigné candidat à sa propre succession, malgré les sondages
- Géorgie: la légitimité du nouveau Parlement contestée après les législatives
- Le Pen ferme sur sa menace de censure après sa rencontre avec Barnier
- Vent violent: sept départements du centre-est toujours en vigilance orange lundi
- Nouvelles frappes israéliennes au Liban, pressions internationales pour une trêve
- Pour la saison 2 de "Squid Game", parties géantes sur les Champs-Elysées dimanche avec Inoxtag
- Niveaux de chaleur nocturne "exceptionnels" dimanche, notamment dans le Sud-Ouest
- Pollution plastique: les négociations ne peuvent pas échouer, selon la cheffe de l'ONU environnement
- C1: Vinicius Jr forfait pour le déplacement du Real Madrid à Liverpool mercredi
- Sénégal: la France s'est évertuée à occulter le massacre de Thiaroye, dit un historien
- Un avion cargo s'écrase en Lituanie, un mort
- Grèce: huit morts dont 6 mineurs dans le naufrage d'une embarcation de migrants (garde-côtes)
- Plainte facilitée, soumission chimique: de nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
- Budgets: l'entretien entre Barnier et Le Pen vire au dialogue de sourds
- Philippines: la vice-présidente Duterte accusée d'être le "cerveau" d'un complot pour assassiner le président
- Philippine: la vice-présidente Duterte accusée d'être le "cerveau" d'un complot pour assassiner le président
- Négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique
- La directive CSRD, "délire bureaucratique" pour le directeur général de BNP Paribas
- Géorgie: première session du nouveau Parlement après les législatives contestées
- Séisme électoral en Roumanie: un prorusse contre une novice au second tour de la présidentielle
- La Bourse de Paris monte, les investisseurs optimistes
COP28: "lignes rouges" et possibles compromis sur les énergies fossiles
Quelle sera la bonne formule permettant un accord sur les énergies fossiles? Au dernier jour prévu de la COP28 à Dubaï, les négociateurs défendent mardi leurs "lignes rouges" mais signalent aussi les compromis qu'ils sont prêts à faire pour éviter un échec.
L'heure limite de 07H00 GMT fixée la semaine dernière par le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, est passée sans accord, comme de nombreux négociateurs le craignaient.
Le dernier projet de texte mis sur la table lundi par Sultan Al Jaber est jugé trop faible par l'Union européenne, les Etats-Unis, les petits Etats insulaires et de nombreux pays sud-américains pour répondre à la crise climatique.
De l'autre côté, l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole sont sur une ligne dure, refusant tout texte s'attaquant aux énergies fossiles qui font leur richesse.
"Nous nous y attendions", a affirmé mardi le directeur général de la COP28, Majid Al Suwaidi. "Nous voulions que le texte déclenche une conversation", a-t-il ajouté, se félicitant de désormais connaître les véritables "lignes rouges" des différentes nations.
Ce document de 21 pages laisserait toute latitude aux pays signataires de l'accord de Paris pour choisir leur manière de "réduire" des énergies fossiles, sans obligation.
Il ne fixe plus aucun objectif commun de "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon, pourtant envisagé dans les versions antérieures.
- "super-majorité" -
Le commissaire européen au Climat, Wopke Hoekstra, a évoqué une "super-majorité" de pays réclamant plus d'ambition, sur les 194 pays (et l'UE) signataires de l'accord de Paris de 2015. L'émissaire allemande Jennifer Morgan a même calculé que 80-85% des pays s'opposaient au texte.
Les Européens ne cessent de se parler pour se coordonner. Diplomates et ministres usés par les nuits sans sommeil cherchent à rendre le texte plus contraignant mais aussi acceptable par le plus grand nombre.
Un nouveau projet d'accord est espéré dans la journée de mardi, selon des délégués, qui espèrent une nouvelle mouture après 18H00 (14H00 GMT).
Mais l'espoir de faire adopter un texte historique appelant à la sortie du pétrole, du gaz et du charbon le jour du 8e anniversaire de l'accord de Paris semble désormais très improbable.
- "pas marié à un mot" -
Comment lever l'objection des pays du Golfe, toute décision à la COP se faisant par consensus?
Depuis une conférence à Doha, le ministre koweïtien du Pétrole, Saad al-Barrak, a dénoncé une "attaque agressive" de la part des Occidentaux. Son homologue irakien, Hayan Abdel-Ghani, juge lui que "les énergies fossiles resteront la principale source d'énergie dans le monde".
Certains des pays les plus favorables à une "sortie" du pétrole ont pour leur part signalé qu'ils étaient prêts à sacrifier ce mot, en échange d'engagements significatifs.
"Je ne suis pas marié à un mot mais j'insiste sur le fait que la signification de cette formulation, quelle qu'elle soit finalement, doit être extrêmement ambitieuse", a dit mardi le ministre danois du Climat Dan Jørgensen.
Le Canadien Steven Guilbeault a évoqué aussi dans la nuit "d'autres formulations qui ont été proposées qu'on serait très intéressés à regarder".
Une formulation figurant dans des ébauches de textes précédents rapprochait par exemple dans la même phrase le développement des renouvelables et le remplacement des fossiles.
Une tournure faisant écho à une déclaration conjointe en novembre entre Chine et Etats-Unis, les deux premiers émetteurs mondiaux.
La Chine n'a pas fait de commentaire officiel depuis la parution du dernier texte lundi soir mais elle n'est pas considérée comme un obstacle sur la voie d'un compromis.
"Je ne dirais pas que la Chine combat avec nous mais nous ne combattons pas la Chine", résume un négociateur occidental.
Autre enjeu poussé par de nombreux pays moins développés: proposer dans le texte des trajectoires différenciées pour la transition des pays, en fonction de leurs moyens.
"On peut évidemment accepter qu'il y ait des rédactions qui rappellent qu'on ne part pas tous du même point, que c'est probablement les pays développés, les pays qui en ont les moyens qui doivent être les premiers à faire des efforts", suggère la ministre française Agnès Pannier-Runacher.
"Les deux doivent être intrinsèquement liés", a dit Arlette Soudan-Nonault, ministre de l'Environnement du Congo.
J.Fankhauser--BTB