
-
NBA: les Lakers réagissent, OKC et Indiana creusent l'écart
-
En Arabie saoudite, l'art d'extraire le parfum de la "cité des roses"
-
La Chine va envoyer un nouvel équipage vers sa station spatiale
-
Trump ou la science comme ennemie
-
Pourquoi les supermarchés convoitent les lieux de transit
-
Euroligue: Monaco passe en mode +Mission+ pour la réception de Barcelone en quarts
-
Cyclisme: Pogacar replonge dans le bain avec la Flèche Wallonne
-
Fukushima: deuxième échantillon de débris radioactifs retiré d'un réacteur accidenté en 2011
-
Climat: le blanchissement mondial des coraux bat record sur record
-
Trump souffle le chaud sur la Fed et la Chine
-
Premières salves attendues au procès d'Harvey Weinstein
-
Iles Eparses, colonisation, contrats: Macron attendu à Madagascar
-
Conflit en Ukraine: nouveau round de pourparlers à Londres
-
La dépouille du pape exposée à Saint-Pierre pour l'hommage des fidèles
-
Musk va s'éloigner du gouvernement Trump pour se consacrer à Tesla, en difficulté
-
Automobile: le salon de Shanghai, symbole de la nouvelle donne mondiale malgré la tempête douanière
-
Les Etats-Unis vont se débarrasser des colorants alimentaires artificiels
-
Concert "Solidarité Congo" à Paris: pluie de stars pour "répandre la paix"
-
Dans le Nord, la lutte anti-drones est synonyme de "made in France"
-
Ligue 1: sans éclat, Paris accroché à Nantes
-
Bourses: rebond technique des actifs américains et espoir d'une désescalade commerciale
-
Rebond technique et possible désescalade commerciale soutiennent Wall Street
-
L'Espagne portera ses dépenses militaires à 2% du PIB dès cette année, selon Sánchez
-
Rubio dévoile une vaste restructuration du département d'Etat
-
Cachemire indien : au moins 26 morts dans une attaque contre des touristes
-
Birmanie: les catholiques pleurent un pape qui comprenait leur souffrance
-
Liban: deux morts dans des raids israéliens, dont un chef d'un groupe islamiste
-
Kiev prêt à discuter directement avec Moscou mais après une trêve
-
Sans paix en vue, l'interminable attente des compagnes de soldats ukrainiens
-
L'OMS annonce une vaste réorganisation et des licenciements sur fond de réduction des financements américains
-
Tennis: Swiatek retrouve à Madrid la jeune Philippine Alexandra Eala
-
Kiev prêt à directement discuter avec Moscou mais après une trêve, dit Zelensky
-
Chefs d'Etat, têtes couronnées et fidèles aux funérailles du pape samedi
-
Cachemire indien : au moins 24 morts dans une attaque contre des touristes
-
Nepal: les panthères des neiges estimées à près de 400 selon une enquête de terrain
-
Au Vatican, l'hommage intime de la "famille" du pape face à sa dépouille
-
Vérification d'âge: l'Arcom met en demeure deux sites pornographiques
-
La Bourse de Paris termine en hausse, entrainée par Wall Street
-
Washington n'a pas épuisé "tous les outils" pour faire pression sur Moscou, selon Kaja Kallas
-
Chassés du Pakistan, des Afghans face au néant d'une vie à reconstruire
-
Washington n'a pas épuisé "tous les outils" pour faire pression sur Moscou (Kallas à l'AFP)
-
Wall Street rebondit après sa chute de la veille
-
Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante
-
L'émissaire de Trump prévoit une nouvelle visite en Russie, selon le Kremlin
-
Les Philippins pleurent le pape François, venu les soutenir en 2015 après le typhon Haiyan
-
Chikungunya, cyclone... A La Réunion, les habitants témoignent de leurs difficultés à Macron
-
Pour le FMI, les droits de douane vont lester l'économie mondiale
-
Au Maroc, des bénévoles traquent les déchets qui empoisonnent le désert
-
Chefs d'Etat et têtes couronnées attendus aux funérailles du pape samedi
-
La reine Sonja de Norvège quitte l'hôpital après des difficultés respiratoires

Record de passagers, rentabilité: les compagnies aériennes optimistes pour 2025
"Champagne" pour les compagnies aériennes ? Loin des années noires du Covid-19, le secteur s'attend à un nombre record de passagers et à une rentabilité en forte hausse l'année prochaine grâce au repli des cours du pétrole.
Pour l'Association internationale du transport aérien (Iata), 2025 s'annonce comme "une bonne année": ce sera "la première fois que le nombre de passagers dépasse les cinq milliards", soit 5,2, après les quelque 4,9 prévus en 2024 qui devraient déjà permettre d'effacer le record de 4,5 milliards établi en 2019, avant la crise sanitaire mondiale.
En outre, les compagnies devraient dégager un bénéfice net cumulé de 36,6 milliards de dollars, en hausse de 16,1% par rapport aux profits attendus en 2024, et synonyme d'une marge nette de 3,6%.
Le chiffre d'affaires des transporteurs devrait quant à lui atteindre 1.007 milliards de dollars, une hausse de 4,4% sur un an, tandis que les coûts n'augmenteront que de 4% à 940 milliards, a également estimé l'Iata lors d'une conférence de presse à son siège de Genève (Suisse).
Autant de chiffres qui "méritent de faire sauter un bouchon de champagne", a lancé l'économiste en chef de l'Iata, Marie Owens Thomsen, en saluant le retournement spectaculaire d'un secteur qui s'était enfoncé dans des pertes abyssales pendant la pandémie de Covid, évaluées par l'Iata à 183 milliards de dollars cumulés entre 2020 et 2022.
L'Iata, qui revendique quelque 340 compagnies membres représentant 80% du trafic aérien mondial, a prévenu que cette croissance resterait contrainte par "des problèmes de chaînes d'approvisionnement, des infrastructures déficientes (...) et une hausse de la pression fiscale".
Le directeur général de l'Iata, Willie Walsh, s'en est notamment pris mardi aux industriels, qu'il s'agisse des avionneurs comme Boeing et Airbus, mais aussi des motoristes (GE, Rolls-Royce, Pratt&Whitney), pour leur incapacité "inacceptable" à honorer leurs commandes dans les temps.
- Avions immobilisés -
Cette situation, qui risque de perdurer selon le dirigeant de l'Iata, empêche les compagnies de renouveler leurs flottes au rythme prévu et les contraint à continuer d'exploiter des appareils plus anciens et moins performants, au détriment aussi de leurs efforts de décarbonation.
Autre volet, des réacteurs qui nécessitent des réparations plus tôt que prévu. Ainsi, selon l'Iata, pas moins de 700 appareils, soit 2% de la flotte mondiale, "sont actuellement cloués au sol pour des inspections de leurs moteurs".
Embellie en revanche du côté des coûts: après avoir souffert des prix élevés du pétrole depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les compagnies aériennes espèrent profiter de leur repli l'année prochaine pour réduire leur facture.
En 2025, le baril de kérosène devrait coûter en moyenne 87 dollars, après 99 dollars en 2024. En conséquence, le carburant ne représentera plus que 26,4% des coûts d'exploitation des compagnies, contre 28,9% en 2024, prévoit l'Iata.
En valeur absolue, les dépenses des compagnies en carburant devraient s'établir à 248 milliards de dollars, en baisse de 4,8%, malgré une augmentation de 6% de la consommation, selon l'association.
Même dans une "bonne année" comme celle qui semble se profiler, les compagnies ne réalisent un bénéfice que de sept dollars par passager en moyenne, et doivent continuer à maîtriser leurs coûts, a prévenu M. Walsh.
D'autant plus que les recettes des billets et services associés (bagages, nourriture...) devraient se tasser de 3,4% sur un an en 2025.
"Le prix du billet moyen devrait atteindre 380 dollars, 1,8% de moins qu'en 2024, selon l'Iata qui assure qu'en prenant en compte l'inflation, les billets coûteront 44% moins cher que dix ans plus tôt.
L'Iata a aussi pointé des incertitudes dues aux conflits en Ukraine et au Moyen-Orient et au retour de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis.
Une hausse des barrières douanières promise par le président élu "réduirait sans doute l'activité du fret aérien et les voyages d'affaires", mais l'association a aussi noté "l'attitude favorable aux affaires" et à la dérégulation de M. Trump pendant son premier mandat, une source d'optimisme pour elle.
O.Bulka--BTB