
-
Rugby: Bielle-Biarrey élu meilleur joueur du Tournoi des six nations
-
Angleterre: Haaland absent entre "5 et 7 semaines" avec Manchester City (Guardiola)
-
Zone euro: l'inflation ralentit encore en mars, à 2,2% sur un an
-
Birmanie: minute de silence pour les victimes du séisme, une survivante secourue à Naypyidaw
-
Crédits auto: un scandale à plusieurs milliards devant la Cour suprême britannique
-
Bébé tué avec du Destop: l'ex-employée de crèche, jugée à Lyon, reconnaît les faits
-
Un chef du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth
-
Le monde fourbit ses armes avant les nouveaux droits de douane de Trump
-
Jugement Le Pen: le RN riposte en attaquant violemment les juges et "le système"
-
Bayrou favorable à une "régulation" de l'installation des médecins
-
Trump signe un décret contre les revendeurs qui font exploser les prix des billets de concert
-
Europa Park, une entreprise familiale allemande devenue géant des loisirs
-
Coupe de France: à Dunkerque, la patte Luis Castro
-
Trump, Milei: les dirigeants s'emparent des cryptos... pour le pire
-
Le Pen: le RN lance sa contre-offensive en ciblant violemment les juges
-
Quand industriels canadiens et européens se serrent les coudes face à Donald Trump
-
Plus de cinq millions de travailleurs exposés à un niveau de bruit nocif
-
La Bourse de Paris en petite hausse, avant les annonces douanières de Trump
-
Au Bangladesh, les inquiétants ravages de la pollution au plomb
-
Une frappe israélienne au sud de Beyrouth fait trois morts dont un chef du Hezbollah
-
Malaisie: plus de 100 blessés dans un incendie après une fuite sur un gazoduc
-
Amérique latine: déjà fragilisée par la Chine, la sidérurgie redoute l'effet des taxes Trump
-
Forum InCyber: une nouvelle édition à la "dimension internationale"
-
La Birmanie a observé une minute de silence pour les plus de 2.000 morts du séisme
-
"Minecraft": le jeu vidéo phénomène qui veut casser des briques au cinéma
-
NBA: les Celtics et le Thunder intraitables
-
Le monde se prépare aux droits de douane de Trump qui promet d'être "gentil"
-
Malaisie: incendie massif près de la capitale en raison d'une fuite sur un gazoduc
-
Minute de silence en Birmanie pour les plus de 2.000 morts du séisme
-
La Chine lance de nouveaux exercices de blocus de Taïwan
-
Corée du Sud: jugement vendredi au procès en destitution du président Yoon
-
Sous une pluie de pétales, touristes et locaux admirent la beauté des cerisiers en fleurs à Tokyo
-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne au sud de Beyrouth, Israël dit avoir tué un dirigeant du Hezbollah
-
Au Groenland, des élections municipales à l'ombre des menaces de Trump
-
Crédits auto: un scandale à plusieurs milliards examiné par la Cour suprême britannique
-
L'Assemblée s'apprête à légiférer contre le narcotrafic, après des débats mouvementés
-
Grève dans l'audiovisuel public, rapprochement des sociétés au menu des députés
-
Le texte intégrant le non-consentement à la définition pénale du viol arrive dans l'hémicycle
-
Premier jour dans l'inconnu pour Le Pen et le RN, qui lancent la contre-offensive
-
Lancement par SpaceX de la première mission spatiale habitée pour survoler les pôles de la Terre
-
OpenAI va lever 40 milliards de dollars, l'entreprise valorisée 300 milliards
-
Trump promet d'être "gentil" avant de déclencher une nouvelle vague protectionniste
-
Trump promet un accord de vente de TikTok, mais ByteDance devrait rester impliquée
-
Wall Street termine en ordre dispersé avant les droits de douane américains
-
L'Iran "n'aura d'autre choix" que de se doter de l'arme nucléaire en cas d'attaque, prévient Téhéran
-
Le gouvernement promet une feuille de route pour lutter contre le chemsex
-
Des Gazaouis fuient Rafah après de nouveaux appels à évacuer
-
Hugo Roellinger, le chef marin digne héritier de son père
-
Michelin: le retour en grâce de Christopher Coutanceau, le sacre de Hugo Roellinger
-
Christopher Coutanceau, le cuisinier-pêcheur de retour au sommet

Dans les Yvelines, des chalets flottants menacés de destruction
Avec ses chalets flottants, l'étang de la Galiotte a de faux airs de lac canadien. C'est pourtant dans les Yvelines, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Paris, que se nichent ces pittoresques bungalows, menacés de destruction.
Le conseil départemental, propriétaire du terrain, a donné aux occupants des cabines jusqu'au 31 décembre pour les démanteler, jugeant qu'elles mettaient en péril la biodiversité et l'accessibilité du site.
"On a constaté une détérioration de la berge", explique Sophie Danlos, directrice de l'environnement pour le département.
Dans un récent rapport environnemental sur le parc du Peuple de l'Herbe, qui abrite l'étang, l'agence Fox Consulting note que "la présence de nombreux cabanons [...] est assez préjudiciable à l'expansion et à la présence pérenne des espèces floristiques et faunistiques".
"C'est un espace public qui a été progressivement privatisé avec la construction de murs de soutènement, de jardins privés, de clôtures", avance également Mme Danlos.
Carrière de sable désaffectée, le site d'une vingtaine d'hectares a été transformé en étang, alimenté par les eaux de la Seine mitoyenne et les nappes phréatiques. Dans les années 1960, d'anciens ouvriers de la carrière ont eu l'idée d'y bâtir des cabanons de pêche.
Soutenus par des flotteurs ou des bouées, les chalets se sont sophistiqués au fil du temps pour devenir des lieux de villégiature prisés car proches de la capitale.
On en dénombre aujourd'hui 37, sur la rive sud de l'étang.
- "Havre de paix" -
"C'est un havre de paix, un antidote contre le stress", s'émerveille Alain Chambard, occupant d'un cabanon depuis une dizaine d'années, d'où il contemple bernaches et cygnes posés sur l'étang.
"On ne peut pas s'attendre à un tel lieu à 30 km de Paris", ajoute cet architecte de formation qui a acquis son chalet pour 30.000 euros et en a déboursé autant pour l'entretien et la rénovation.
En découvrant le site, "on a eu l'impression d'avoir poussé une porte comme dans +Alice au Pays des Merveilles+", se rappelle pour sa part Cécile Briard, jeune retraitée et propriétaire avec son mari d'une cabine depuis 2013.
L'association de la Galiotte, dont la pétition pour sauver les chalets a recueilli près de 4.000 signatures, insiste sur la valeur patrimoniale des constructions.
"C'est un très bel exemple d'architecture populaire avec un ensemble de maisons disparates, qui ont chacune leur caractère", décrit son président, Emmanuel Soyer.
Les occupants mettent aussi en avant la faible empreinte carbone de leurs habitations qui tirent leur énergie de panneaux solaires et d'éoliennes, sont équipées de toilettes sèches et consomment peu d'eau.
Le profil socioprofessionnel des propriétaires est quant à lui très divers, assure M. Soyer: "Il y a aussi bien des ouvriers moldaves, attirés par le côté datcha de ces maisons en bois, que des cadres et des directeurs de laboratoire".
- Renaturation -
Après l'enlèvement des chalets, le département souhaite renaturer la berge, indique Sophie Danlos. "On aura des plantations d'espèces adaptées pour maintenir les talus et profiter au développement de la biodiversité."
Des platelages (structures en planches) et des pontons d'observation doivent en outre permettre au public de "reprendre possession de cet espace" et doper la fréquentation du parc qui accueille déjà 600.000 visiteurs par an.
Pour éviter le démantèlement, les occupants espèrent trouver un compromis.
"On pourrait libérer les berges de l'occupation humaine en enlevant les appentis, pour la plupart en bois, tout en conservant les chalets qui ne gênent personne puisqu'ils sont sur l'eau", suggère Emmanuel Soyer.
L'association a aussi proposé de développer un projet éducatif et culturel en partenariat avec le conseil départemental.
Mais le dialogue est rompu depuis fin 2022, le département reprochant la dégradation de l'état des parcelles.
S'il reconnaît certains "comportements répréhensibles", M. Soyer assure qu'il s'agit d'incidents isolés et que les cabanons sont bien entretenus.
Face à la fermeté de la collectivité, les recours semblent toutefois limités. Les propriétaires des chalets ont en effet signé avec le département des conventions d'occupation de trois ans qui ne seront pas renouvelées en 2026.
Certains d'entre eux anticipent, avec tristesse et amertume, la disparition imminente de leurs bungalows. "Si vous enlevez les cabanes, c'est juste un étang ordinaire", soupire Alain Chambard.
A.Gasser--BTB