
-
Eurovision 2025: Louane chante "Maman" au Stade de France
-
Raids américains contre les Houthis au Yémen, neuf morts selon les rebelles
-
Une trentaine d'alliés de l'Ukraine annoncent une "pression collective" sur la Russie
-
Ligue 1: Monaco monte sur le podium en gagnant à Angers
-
MotoGP: Marquez poursuit son sans-faute, Zarco surprend
-
Marée humaine à Belgrade, plus de 100.000 personnes manifestent contre la corruption
-
Entre Washington et Pretoria, un ambassadeur renvoyé et des relations au plus bas
-
Six nations: l'Angleterre écrase les Gallois (68-14), la France sous pression
-
Six nations: l'Irlande vient à bout de l'Italie, mais est détrônée
-
Macron veut que "la pression soit claire" sur Moscou
-
Au moins 18 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux Etats-Unis
-
Le pape François va mieux mais reste hospitalisé pour suivre sa thérapie
-
Ligue 1: nouvelle contre-performance de Lille, battu à Nantes
-
Angleterre: Manchester City patine, Nottingham poursuit sa route
-
Cuba: les autorités tentent de rétablir le courant, les habitants résignés
-
Au moins 14 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux Etats-Unis
-
Gaza: neuf morts dans des frappes israéliennes, la trêve fragilisée
-
Six nations: l'Irlande, laborieuse face à l'Italie, peut encore espérer
-
Le Sri Lanka recense les animaux sauvages nuisibles aux récoltes agricoles
-
Le fondateur de Telegram Pavel Durov a quitté temporairement la France pour Dubaï
-
Neige dans le Massif central: deux départements toujours en vigilance orange
-
Paris-Nice: Storer pousse les actions de Tudor à Auron
-
Au Népal, la lente renaissance des pandas roux
-
Biathlon: Jeanmonnot revient à 20 points de Preuss, suspense pour le gros globe
-
"La balle est dans le camp de la Russie", dit Londres après une réunion des alliés de Kiev
-
Cuba: la grande majorité de la population toujours sans courant
-
Après un recul face à Trump, des démocrates en colère contre leurs responsables
-
En Syrie, le soulèvement de 2011 commémoré pour la première fois depuis la chute d'Assad
-
Ligue 1: Désiré Doué, un avenir radieux
-
Ligue 1: Adrien Rabiot, voyage en terre inhospitalière
-
Ski alpin: Marco Odermatt sur les traces de Marcel Hirscher
-
Colombie: dans une zone d'intense culture de coca, des habitants pris en étau entre armée et guérillas
-
Zelensky dément tout encerclement de ses troupes dans la région de Koursk
-
Collision en mer du Nord: le capitaine du cargo placé en détention provisoire
-
Cinq ans après le début du Covid et le confinement, des traces dans les mémoires de Français
-
Roumanie: une nouvelle candidate d'extrême droite exclue de la présidentielle
-
Attaque jihadiste au Mozambique en 2021: information judiciaire ouverte contre TotalEnergies pour homicide involontaire
-
Des milliers de Serbes convergent vers Belgrade pour une manifestation sous haute tension
-
Au salon mondial du tourisme à Paris, les croisières en vogue
-
Ukraine: Poutine devra négocier "tôt ou tard", selon Londres
-
Neige dans le Massif central: des conditions de circulation difficiles
-
La Russie reprend du terrain aux Ukrainiens dans la région de Koursk, attaques mutuelles de drones
-
Crue du fleuve Arno en Italie: Florence désormais hors de danger
-
Les Bleus deviennent de véritables influenceurs mode
-
Koundé, toujours le prince de la mode chez les Bleus
-
Musk prévoit un décollage de sa mégafusée Starship vers Mars fin 2026
-
Moody's entérine les "progrès" de la Grèce, relève Mitsotakis
-
F1: en Australie, Lando Norris offre la première pole position de la saison à McLaren
-
NBA: un 16e succès de suite record pour Cleveland, Boston en play-offs
-
Les Etats-Unis déclarent l'ambassadeur d'Afrique du Sud "persona non grata"

Présidentielle: Pécresse et Le Pen à l'offensive, Mélenchon pour le "vote utile"
Après une semaine difficile, la candidate de droite Valérie Pécresse et sa rivale d'extrême droite Marine Le Pen sont repassées vendredi à l'offensive tandis que le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon compte sur le "vote utile" à gauche à moins de deux mois du premier tour.
"Aujourd'hui on tourne la page, je veux que mon projet se fasse connaitre", a insisté la candidate LR Valérie Pécresse à Cannes. "Le bilan d'Emmanuel Macron "ressemblerait, s'il était chef d'entreprise, à un dépôt de bilan". "Cinq ans c'était trop, dix ans ce sera trop tard", a-t-elle attaqué ensuite lors d'un meeting au Cannet (Alpes-Maritimes).
- "président zig-zag" -
"M. Macron va présenter sa candidature, il ferait mieux de présenter ses excuses", a-t-elle lancé devant 2.000 personnes avant de vilipender le bilan d'un "président zig-zag": "Berézina migratoire", "école à bout de souffle", justice "noyée et abandonnée"... Elle a aussi promis d'organiser, si elle est élue, des référendums sur la sécurité et sur l'immigration.
Ces derniers jours ont été laborieux pour Valérie Pécresse après un premier grand rassemblement jugé raté dimanche qui s'est traduit par une baisse dans les sondages.
Mais vendredi soir, moins solennelle et plus naturelle, marchant micro à la main et sans notes, elle a affiché sa détermination et sa combativité: "Il y a des tempêtes et des bourrasques. Mais je suis sereine (...) et je garderai le cap jusqu'à l'Elysée".
Face au président Emmanuel Macron, toujours pas officiellement candidat mais donné autour de 25% dans les intentions de vote, la bataille n'a jamais été aussi rude à droite pour décrocher le ticket pour le second tour.
La candidate LR et ses deux rivaux de l'extrême droite sont dans un mouchoir de poche, autour de 15% selon les enquêtes. Les prochains jours seront décisifs pour faire la différence et prendre l'ascendant au sein de l'électorat conservateur avant que la campagne ne s'électrise avec l'entrée en lice du président-candidat.
- "Pas un jeu de téléréalité" -
Semaine difficile aussi pour Marine Le Pen après une nouvelle défection au sein du Rassemblement national. L'eurodéputé et membre dirigeant du parti Nicolas Bay a bruyamment rallié l'autre candidat de l'extrême droite Eric Zemmour qui n'exclut pas, en cas de victoire, de prendre comme Premier ministre Marion Maréchal, nièce de la candidate RN, si elle fait campagne avec lui.
En meeting à Vienne (Isère), Marine Le Pen, a défendu ses propositions sur la sécurité ou le pouvoir d'achat, préoccupation numéro un des Français. "Ma candidature est aujourd’hui la seule capable d’aboutir à la défaite d'Emmanuel Macron", a-t-elle lancé devant quelque 700 militants qui criaient "Marine présidente" ou "on est chez nous".
"Une élection présidentielle n’est pas un jeu de téléréalité. Nous n'entendons pas seulement témoigner mais agir, nous n’entendons pas seulement nous faire les interprètes d’une nostalgie française mais inventer et édifier la France de demain", a ajouté Marine Le Pen dans une allusion à l'ancien polémiste.
Pendant ce temps, au sein d'une gauche divisée, le leader de La France Insoumise, qui faisait campagne dans les Hautes-Alpes vendredi, réussit à tirer son épingle du jeu. Avec 10-11% des intentions de vote, il est loin devant ses adversaires à gauche.
Le tribun de LFI a qualifié de "bienvenu" l'appui inopiné cette semaine de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, selon qui "le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon".
Le représentant de la gauche radicale est dans la situation qu'il espérait il y a quelques mois: distancer l'écologiste Yannick Jadot qui le concurrençait un temps et se trouve désormais aux alentours des 5%.
- "Tout schuss" -
Mais vendredi soir, l'écologiste ne s'est pas privé d'ironiser sur le soutien de l'ex-candidate PS, affirmant qu'"en politique, (il) préférait la ligne droite et le tout schuss", plutôt que le slalom. "Il y a dix jours, paraît-il, Ségolène Royal voulait rejoindre Valérie Pécresse, il y a un an elle voulait rejoindre Emmanuel Macron. Maintenant, elle rejoint Jean-Luc Mélenchon".
Quant à la candidate socialiste Anne Hidalgo, créditée de 1,5 à 3% dans les sondages, elle a fustigé une "campagne très moche, vulgaire, violente", mais compte néanmoins aller "jusqu'au bout". Le PS est pourtant "plus proche de l'enterrement que de la résurrection", a ironisé le ministre des Affaires étrangères et ex-responsable socialiste Jean-Yves Le Drian.
La course à l'Elysée est déjà finie pour Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, figure médiatique des manifestants les plus radicaux contre le pass sanitaire. Il a jeté l'éponge après n'avoir recueilli qu'un seul parrainage d'élu, très loin des 500 nécessaires avant le 4 mars pour se présenter à la présidentielle.
N.Fournier--BTB