- Traquer le plastique dans un des joyaux protégés de l'Est du Canada
- L'angoisse de familles d'ex-soldats colombiens partis combattre en Ukraine et emprisonnés en Russie
- De TikTok à Hollywood, l'irrésistible ascension de Khaby Lame
- Aux Etats-Unis, les faux soutiens de célébrités s'invitent dans la campagne
- Kamala Harris invitée vedette d'Oprah Winfrey
- Viols de Mazan: un des coaccusés admet ne jamais avoir "eu le consentement" de Gisèle Pelicot
- Noyade de Steve à Nantes: le commissaire Chassaing fixé sur son sort vendredi
- Barnier promet enfin une annonce imminente de son gouvernement
- Brésil: le réseau social X plie face à la justice et est de nouveau inaccessible
- Le Hezbollah promet une riposte "terrible" après avoir reçu un coup "sans précédent"
- Ligue des champions: Monaco fait tomber Barcelone, Brest domine Sturm Graz
- Ligue des champions: Sans complexe, Brest réussit son baptême européen
- Ligue des Champions: Monaco commence par un bel exploit contre Barcelone
- C1: Porté par Griezmann, l'Atlético domine Leipzig 2-1
- Aux Etats-Unis, la baisse des taux pourrait regonfler l'optimisme des consommateurs avant l'élection
- Accident du Titan: un incident sur le submersible avant l'exploration fatale
- Wall Street termine en hausse, record pour le Dow Jones et le S&P 500
- La plupart des incendies maîtrisés au Portugal
- Volley: Ngapeth revient à la surprise générale en France, 13 ans après
- Ursula von der Leyen annonce une aide de 10 mds EUR pour les pays touchés par les inondations
- La France devrait avoir un gouvernement avant dimanche
- Russie: Kadyrov accuse Musk d'avoir "désactivé" son Cybertruck Tesla
- Barnier présente à Macron un gouvernement de 38 ministres, "prêt à agir"
- La Bourse de Paris revigorée par la première baisse des taux de la Fed
- Barnier livre les contours d'un gouvernement "prêt à agir" de 38 ministres
- La baisse des taux de la Fed, "signal très positif" sur la santé de l'économie, selon Yellen
- Ligue des champions: retour en grande pompe pour Monaco, qui reçoit Barcelone
- F1/Singapour: Norris veut mettre la pression sur Verstappen avant la trêve
- Formation du gouvernement: fin de la réunion de la dernière chance à Matignon
- Les incendies au Portugal en passe d'être maîtrisés
- Energie: l'Europe va aider l'Ukraine à maintenir "la lumière allumée" cet hiver
- L'empire Springer se recentre sur les médias et mise sur l'IA
- Lufthansa et Air France: prolongation des suspensions de vols vers Beyrouth et Tel-Aviv
- Voile: Luna Rossa se qualifie en finale de la Coupe Louis-Vuitton
- Wall Street ouvre en hausse, finalement enthousiasmée par la Fed
- Formation du gouvernement: début de la réunion de la dernière chance à Matignon
- Argentine: "Transferts", l'implacable mécanique des "vols de la Mort" à l'écran
- Colère en Italie après des inondations ayant fait deux disparus
- La Banque d'Angleterre laisse son taux directeur inchangé, à rebours de la Fed
- A Madrid, Sánchez réaffirme à Abbas son soutien total à la cause palestinienne
- Le Vatican reconnaît le sanctuaire de Medjugorje mais pas les messages de la Vierge
- Sommet en Pologne entre UE et quatre pays victimes de Boris et des inondations
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Jorge Martin, leader sous pression
- Foot féminin: "entre 10 et 12 millions d'euros investis" par la Fédération, assure Aulas
- La Banque d’Angleterre laisse ses taux inchangés à rebours de la Fed
- Bangladesh: Un dirigeant étudiant proche de l'ex-Première ministre du Bangladesh battu à mort sur le campus
- Formation du gouvernement: réunion de la dernière chance à Matignon
- Enquête ouverte après une plainte du rappeur Gims contre Booba pour harcèlement
- Des Italiens en colère après de nouvelles inondations en Emilie-Romagne
- Élections au Sri Lanka: la gestion de la crise financière au coeur du débat
A l'ONU, isolement de la Russie accusée de créer le "péril" en Ukraine
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a estimé mercredi devant l'Assemblée générale des Nations unies que le monde faisait face "à un moment de péril" avec la crise entre la Russie et l'Occident autour de l'Ukraine, pays qui a réclamé avec insistance le retrait des troupes russes.
Le conflit déclenché par la Russie, "seul agresseur", pourrait se traduire par "une nouvelle crise de réfugiés" avec "jusqu'à 5 millions de personnes supplémentaires déplacées", a averti l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield.
La réunion de l'Assemblée générale était une session annuelle sur les "territoires ukrainiens occupés temporairement", organisée depuis l'annexion en 2014 de la Crimée par la Russie. Elle a pris cette année un tour dramatique avec les derniers développements, plus de 80 pays sur les 193 membres de l'ONU ayant choisi de s'exprimer.
Une très grande majorité d'entre eux, représentant tous les continents, ont critiqué en des termes plus ou moins virulents la Russie. Plusieurs ont brandi la Charte de l'ONU, certains comme le Canada allant jusqu'à lire des articles destinés à conjurer la guerre.
Considéré comme proche de Moscou, Pékin a laissé entrevoir un très faible soutien. "Les buts et principes de la Charte des Nations unies doivent être défendus conjointement", a déclaré l'ambassadeur chinois, Zhang Jun.
"La décision de la Russie de reconnaître la soi-disant +indépendance+ des régions de Donetsk et de Lougansk – et la suite – sont des violations de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine et sont incompatibles avec les principes de la Charte des Nations unies", a dénoncé le chef de l'ONU dès l'ouverture de la réunion.
Dans la foulée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a souligné que l'Ukraine n'était pas une menace pour la Russie.
"L'Ukraine n'a jamais prévu et ne prévoit aucune opération militaire dans le Donbass"", a-t-il dit. "Le début d'une guerre à grande échelle en Ukraine sera la fin de l'ordre mondial tel que nous le connaissons", a mis en garde Dmytro Kuleba, en demandant aux membres des Nations unies de ne pas reconnaître l'indépendance des régions de Donetsk et de Lougansk.
"Il faut que la Russie retrouve le chemin de la diplomatie", qu'elle "retire ses troupes, cesse de déstabiliser la région", a réclamé le ministre ukrainien. "Nous voulons la paix!", a lancé à la fin de son long discours Dmytro Kuleba, vivement applaudi.
- "Epoque d'empires" -
"Nous sommes en 2022" et "nous ne reviendrons pas à une époque d'empires et de colonies - ou à l'URSS ou à l'Union soviétique", a fait valoir Linda Thomas-Greenfield. "Nous avons avancé et devons veiller, comme l'a dit lundi le Kenya au Conseil de sécurité, à ce que +les braises des empires morts n'enflamment pas de nouvelles formes d'oppression et de violence+", a-t-elle ajouté.
"Parce que l'Ukraine est l'un des plus grands fournisseurs de blé au monde, en particulier pour le monde en développement, les actions de la Russie pourraient provoquer une flambée des prix des denrées alimentaires et conduire à une faim encore plus désespérée dans des endroits comme la Libye, le Yémen et le Liban", a aussi affirmé la diplomate américaine.
Au préalable, son homologue russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, avait assuré que la situation aujourd'hui était le résultat du "coup d'Etat de 2014", qui a conduit à un changement de pouvoir en Ukraine plus favorable à l'Occident qu'à Moscou.
Depuis, Kiev mène une "répression" à l'égard de la minorité russophone en Ukraine, a dénoncé le diplomate russe, évoquant même - une première à l'ONU - le terme de "génocide" utilisé récemment par le président russe Vladimir Poutine.
Selon lui, l'absence d'action de Kiev en faveur de l'est du pays a poussé "des dizaines de milliers de personnes" à fuir vers la Russie.
Dans une rare critique à l'égard du secrétaire général, Vassily Nebenzia, dont le pays, fait du hasard, préside en février le Conseil de sécurité de l'ONU, a jugé que ses dernières déclarations à l'encontre de Moscou n'étaient pas en adéquation avec son mandat.
Mardi, Antonio Guterres avait rejeté fermement l'assertion russe qu'un "génocide" serait commis dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, et multiplié les accusations selon lesquelles le Kremlin viole la Charte des Nations unies.
Moscou est avec Washington, Paris, Londres et Pékin l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité. A ce titre, il est doté d'un droit de veto qui lui permet d'annihiler toute tentative dans cette instance pour faire condamner la Russie.
N.Fournier--BTB