- À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau
- Foot: Graham Arnold démissionne de son poste de sélectionneur de l'Australie
- "Ce sera massif": les laboratoires d'analyses médicales en grève pour quatre jours
- Nouveaux traitements anti-Alzheimer: révolution ou illusion ?
- Basket/Elite: l'ogre Monaco a encore plus faim
- Ligue 1: sulfureux Lyon-Marseille, lendemain de fête européenne pour quatre clubs
- Moelle osseuse: les hommes restent sous-représentés parmi les donneurs
- Traquer le plastique dans un des joyaux protégés de l'Est du Canada
- L'angoisse de familles d'ex-soldats colombiens partis combattre en Ukraine et emprisonnés en Russie
- De TikTok à Hollywood, l'irrésistible ascension de Khaby Lame
- Aux Etats-Unis, les faux soutiens de célébrités s'invitent dans la campagne
- Kamala Harris invitée vedette d'Oprah Winfrey
- Viols de Mazan: un des coaccusés admet ne jamais avoir "eu le consentement" de Gisèle Pelicot
- Noyade de Steve à Nantes: le commissaire Chassaing fixé sur son sort vendredi
- Barnier promet enfin une annonce imminente de son gouvernement
- Brésil: le réseau social X plie face à la justice et est de nouveau inaccessible
- Le Hezbollah promet une riposte "terrible" après avoir reçu un coup "sans précédent"
- Ligue des champions: Monaco fait tomber Barcelone, Brest domine Sturm Graz
- Ligue des champions: Sans complexe, Brest réussit son baptême européen
- Ligue des Champions: Monaco commence par un bel exploit contre Barcelone
- C1: Porté par Griezmann, l'Atlético domine Leipzig 2-1
- Aux Etats-Unis, la baisse des taux pourrait regonfler l'optimisme des consommateurs avant l'élection
- Accident du Titan: un incident sur le submersible avant l'exploration fatale
- Wall Street termine en hausse, record pour le Dow Jones et le S&P 500
- La plupart des incendies maîtrisés au Portugal
- Volley: Ngapeth revient à la surprise générale en France, 13 ans après
- Ursula von der Leyen annonce une aide de 10 mds EUR pour les pays touchés par les inondations
- La France devrait avoir un gouvernement avant dimanche
- Russie: Kadyrov accuse Musk d'avoir "désactivé" son Cybertruck Tesla
- Barnier présente à Macron un gouvernement de 38 ministres, "prêt à agir"
- La Bourse de Paris revigorée par la première baisse des taux de la Fed
- Barnier livre les contours d'un gouvernement "prêt à agir" de 38 ministres
- La baisse des taux de la Fed, "signal très positif" sur la santé de l'économie, selon Yellen
- Ligue des champions: retour en grande pompe pour Monaco, qui reçoit Barcelone
- F1/Singapour: Norris veut mettre la pression sur Verstappen avant la trêve
- Formation du gouvernement: fin de la réunion de la dernière chance à Matignon
- Les incendies au Portugal en passe d'être maîtrisés
- Energie: l'Europe va aider l'Ukraine à maintenir "la lumière allumée" cet hiver
- L'empire Springer se recentre sur les médias et mise sur l'IA
- Lufthansa et Air France: prolongation des suspensions de vols vers Beyrouth et Tel-Aviv
- Voile: Luna Rossa se qualifie en finale de la Coupe Louis-Vuitton
- Wall Street ouvre en hausse, finalement enthousiasmée par la Fed
- Formation du gouvernement: début de la réunion de la dernière chance à Matignon
- Argentine: "Transferts", l'implacable mécanique des "vols de la Mort" à l'écran
- Colère en Italie après des inondations ayant fait deux disparus
- La Banque d'Angleterre laisse son taux directeur inchangé, à rebours de la Fed
- A Madrid, Sánchez réaffirme à Abbas son soutien total à la cause palestinienne
- Le Vatican reconnaît le sanctuaire de Medjugorje mais pas les messages de la Vierge
- Sommet en Pologne entre UE et quatre pays victimes de Boris et des inondations
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Jorge Martin, leader sous pression
Invasion de l'Ukraine: Biden expose jeudi la riposte américaine
Rarement l'allocution d'un président américain aura été aussi attendue: Joe Biden doit s'adresser aux Américains jeudi, quelques heures après que Vladimir Poutine a lancé l'invasion de l'Ukraine, et annoncer des représailles massives contre l'économie russe.
Il prendra la parole à 17h30 GMT (12h30 locale).
Dans une première réaction nocturne à l’annonce par le président russe du lancement d'une "opération militaire" contre l'Ukraine, le président américain avait dénoncé, par communiqué, "une guerre préméditée qui entraînera des souffrances et pertes humaines catastrophiques".
Joe Biden a réuni jeudi matin en urgence ses conseillers à la sécurité nationale dans la célèbre "Situation Room".
Puis il a entamé à 09h17 locale (14h17 GMT) une réunion virtuelle avec les chefs d'Etat et de gouvernement du G7, afin de coordonner la riposte des grandes démocraties occidentales.
Le président et ses homologues du Canada, de France, d'Allemagne, d'Italie, du Japon et du Royaume-Uni "discutent de leur réponse commune à l'attaque non provoquée et injustifiée du président Poutine contre l'Ukraine", a fait savoir la Maison Blanche, qui a d'ores et déjà exclu toute intervention militaire.
- Sanctions à court et long terme -
Les Etats-Unis avaient déjà dévoilé mardi, puis mercredi, des premières salves de représailles économiques, en réponse à la décision de Vladimir Poutine de reconnaître l'indépendance des territoires sécessionnistes dans l'est de l'Ukraine.
Les Américains entendent à la fois ébranler à court terme la Russie en tarissant ses flux financiers, et saper à long terme les projets de diversification industrielle d'un pays ultra-dépendant de ses ventes d'hydrocarbures.
Le tout en tapant au portefeuille des oligarques russes, qui ont investi leurs immenses fortunes à l'étranger et qui dépensent sans compter dans les lieux de villégiature du monde entier.
Sont d'ores et déjà sanctionnés par Washington: l'entreprise chargée d'exploiter le gazoduc Nord Stream 2 - soit 11 milliards de dollars d'investissement qui rouillent désormais "au fond de la mer", pour reprendre une terminologie chère à l'administration américaine.
Mais aussi deux banques publiques russes (Vnesheconombank et Promsvyazbank), et cinq oligarques proches du président russe, qui voient leurs avoirs gelés et se retrouvent interdits de toute transaction avec des entités américaines.
Les Américains ont par ailleurs d'ores et déjà décidé de couper l'accès du gouvernement russe au marché international de la dette souveraine.
- Cartouches au sec -
Mais Joe Biden a assuré que la première puissance économique mondiale, qui a exclu toute intervention militaire en Ukraine, avait encore des cartouches au sec.
Et sa porte-parole Jen Psaki a dévoilé une piste mercredi: "Il existe d'autres institutions financières, par exemple les deux plus grandes banques russes, qui ne font pas partie" des sanctions déjà annoncées.
En l’occurrence Sberbank et VTB Bank, deux établissements qui ensemble détiennent "750 milliards de dollars d'actifs, la moitié du système bancaire russe", avait rappelé mercredi le porte-parole du département d'Etat, Ned Price.
Le président américain a, de plus, déjà fait savoir qu'il n'excluait pas de sanctionner financièrement Vladimir Poutine lui-même, et qu'il envisageait aussi d'interdire l'exportation vers la Russie de technologies américaines.
Les Etats-Unis ont aussi laissé entendre qu'ils pourraient couper l’accès de la Russie aux transactions en dollars, la devise reine des échanges mondiaux.
Les commentateurs spéculent par ailleurs sur l'emploi d'une arme financière massive, mais que les Américains ne peuvent déclencher seuls: interdire aux banques russes d'utiliser le système de messagerie SWIFT, un rouage essentiel de la finance mondiale, ce qui reviendrait à isoler complètement la Russie sur le plan bancaire
Au-delà des détails techniques des sanctions, ce discours sera aussi pour Joe Biden un moment crucial à la fois sur le plan national, et sur la scène internationale.
Loin de proclamer l'union sacrée face à l'offensive militaire russe, certains adversaires républicains ont choisi d'étriller la gestion de la crise autour de l'Ukraine par Joe Biden, l'accusant d'avoir été trop timoré face à Vladimir Poutine.
Les alliés des Etats-Unis jaugeront eux aussi la détermination d'un président américain qui, après le tumultueux mandat Trump, a promis que les Etats-Unis mèneraient le grand combat des démocraties contre les autocrates du monde entier.
T.Bondarenko--BTB