- Vendée Globe: "Bien malin celui qui peut prédire" le vainqueur, prévient Jean Le Cam
- Le Qatar retire sa médiation entre Israël et le Hamas, selon une source diplomatique
- Espagne: le Real se rassure face à Osasuna mais perd Rodrygo, Militao et Vazquez sur blessure
- Les pertes d'emplois vont continuer dans l'industrie française
- Cyclisme: pour Mark Cavendish, l'heure du dernier sprint a sonné
- Paralympiques: une aide financière pour Elena Congost, disqualifiée lors du marathon
- La Californie prend la tête d'une nouvelle "résistance" à Trump
- La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala seule candidate à sa succession à la tête de l'OMC
- Vendée Globe: 40 skippers au départ d'une "course dingue"
- La colère reste vive après les inondations qui ont meurtri le sud-est de l'Espagne
- Les pertes d'emploi vont continuer dans l'industrie française
- Le président indonésien reçu en grande pompe à Pékin pour ouvrir "un nouveau chapitre"
- SNCF: les syndicats comptent lancer une grève illimitée à 10 jours des vacances de Noël
- Le ministre de l'Industrie s'attend à de nouvelles annonces de fermetures de sites
- La fille d'un écologiste mexicain disparu demande l'aide internationale
- Une "jungle": à Rome, une prison concentre les maux du système pénitentiaire italien
- Aux Etats-Unis, l'espoir grandissant d'un remède pour les chauves-souris en péril
- Inondations au Soudan du Sud: 1,4 million de personnes touchées, 379.000 déplacées
- Une Allemagne en crise commémore la chute du Mur, un "jour heureux"
- Ligue 1: l'OM et De Zerbi, le gros coup de chaud
- En Libye, des déchets au coeur d'un café culturel qui sensibilise à la pollution
- Sur les trottoirs de Kinshasa, les coiffeurs à la "Gillette"
- De nouvelles bougies votives pour Notre-Dame, fabriquées à Lourdes
- SNCF: les syndicats appellent à une grève illimitée à partir du 11 décembre
- France: le ministre de l'Industrie s'attend à de nouvelles annonces de fermetures de sites
- Des séparatistes baloutches tuent 26 personnes dans une gare au Pakistan
- En Occitanie, la colère gronde chez des éleveurs "à bout de nerfs"
- Malgré la crise du bio, les spécialistes se veulent optimistes
- Derrière le succès d'"Arcane", la patte du studio d'animation français Fortiche
- NBA: Cleveland poursuit sa chevauchée fantastique
- Italie: à Naples, le "Conte" peut être bon
- Ligue 1: le PSG a besoin de la douceur angevine après la claque européenne
- XV de France: le Japon pour lancer les test-matches et la route vers 2027
- La Corée du Nord brouille les signaux GPS, affectant avions et navires en Corée du Sud
- Un "agent de l'Iran" inculpé aux Etats-Unis pour un projet d'assassinat de Trump
- Eruption volcanique en Indonésie: impressionnante colonne de cendres et crainte de coulées de débris
- L'Allemagne en crise fête la chute du Mur de Berlin et "la liberté"
- Budget: fin de l'examen des recettes à l'Assemblée, vote crucial à suivre mardi
- Jordan Bardella sort son premier livre: "Ce que je cherche"
- Ouragan Rafael: la majorité des provinces de Cuba ont de l'électricité
- Mort de Rachid Makhloufi, légende du football et symbole de l'indépendance algérienne
- Tennis: Gauff et Zheng, le bal des débutantes en finale du Masters WTA
- Rugby: les All Blacks en maîtrise remportent le choc en Irlande
- Vendée Globe: à la veille du départ, "les fourmis dans les jambes" du bizuth Guirec Soudée
- Masters WTA: Zheng surclasse Krejcikova et se qualifie en finale
- Ligue 1: Marseille sombre à nouveau à domicile, contre Auxerre
- La justice américaine annonce l'inculpation d'un "agent de l'Iran" pour un projet d'assassinat de Trump
- Hommage à Kiev à deux militaires tombés amoureux et morts ensemble sur le front
- Wall Street termine la semaine sur un triple record après l'élection de Trump
- Affaire Al-Fayed: la police mise en cause par des plaignantes dans sa gestion des enquêtes
Auditionné au Sénat, Vincent Bolloré esquive les questions qui fâchent
Auditionné par des sénateurs inquiets de son influence grandissante dans les médias, le milliardaire Vincent Bolloré n'a cessé mercredi de minimiser l'étendue du "nain" Vivendi face aux géants "étrangers", tout en esquivant les questions sur son rôle politique.
"J'assume et je ne me dérobe pas", a assuré l'homme d'affaires breton. Pourtant à l'entendre, les sénateurs ont interrogé pendant deux heures un "conseiller", un "bouc émissaire", dont le "délai de péremption arrive à échéance", à quelques semaines du bicentenaire du groupe familial dont il entend passer les commandes à ses enfants.
Premier actionnaire de Canal+, de deux grands groupes d'édition (Editis et Hachette), de nombreux journaux (magazines de Prisma Media, JDD, Paris Match), d'un des poids lourds de la publicité/communication (Havas) et de la radio Europe 1, Vincent Bolloré (69 ans) est la figure qui illustre le mieux l'influence d'un empire médiatique sur l'opinion publique et son audition était à ce titre très attendue.
Questionné sur les nombreux départs des rédactions qu'il contrôle déjà ou prochainement (Canal+, Prisma Media, Europe 1), il a affirmé que les journalistes fonctionnent "comme la mer", une vague part, une autre revient. "Les créateurs de contenus sont des gens extrêmement sensibles par nature", a-t-il glissé.
Face aux interrogations sur la place accordée sur sa chaîne CNews à Eric Zemmour malgré ses multiples condamnations pour incitation à la haine, il affirme ne "jamais faire de politique", rappelant que le candidat à la présidentielle était intervenu auparavant sur des chaînes et journaux concurrents et se posant en défenseur de la "liberté d'expression".
- "Un intérêt purement économique"
Mais "personne ne savait qu’il allait être président de la République", a-t-il ajouté dans un lapsus évident, affirmant n'avoir déjeuné "qu'une seule fois" avec le polémiste d'extrême droite pour le recruter.
Sur le fond, il a présenté des diapositives et un argumentaire expliquant que le géant français des médias Vivendi qu'il contrôle est en réalité "tout petit" face au "vrai danger" de la concurrence étrangère des géants du net, les Gafam (Google, Amazon, Apple...).
Mais son essor est possible et souhaitable, avec l'objectif de promouvoir la culture française à l'étranger, a-t-il développé. "Les médias, c'est le deuxième secteur économique le plus rentable aujourd'hui dans le monde, après le luxe. (...) Notre intérêt n'est pas politique et n'est pas idéologique: c'est un intérêt purement économique", a-t-il soutenu.
"Personne n'a l'ambition ou l'intention ou l'erreur d'essayer de faire des chaînes d'opinion, ce n'est pas l'objectif du groupe Vivendi-Canal+", a-t-il affirmé.
Très à l'aise, il s'est parfois tendu, taclant par exemple l'évolution prévue de la chronologie des médias qui ouvre la voie à un financement de la création française par les plateformes de SVoD (Amazon, Apple, Disney ou Netflix) contre un accès plus rapide à ces créations.
- Danger des Gafam
"Eux, ce qui les intéresse, c'est éventuellement de prendre pied en France et de normaliser le même film dans le monde entier, donc il y a peu de chances que ce soit la culture française qui s'en sorte", a-t-il argué.
"Si c'est votre choix d'ouvrir la porte aux Gafam pour détruire Canal, vous faites ce que vous voulez et puis Canal se débrouillera, s'adaptera", notamment via des partenariats, a affirmé son patron.
Aux mêmes maux les mêmes remèdes dans le secteur de l'édition, où "la plupart des gens (...) crèvent la faim", mais pourraient bénéficier d'un mariage Hachette-Editis, qui "n'arrivera pas sans qu'il y ait des mesures qui soient prises en France" par les autorités de la concurrence, a-t-il reconnu.
D'autres magnats de la presse et de l'audiovisuel passeront dans les prochains jours devant cette commission d'enquête, qui doit rendre en mars un rapport sur les conséquences économiques et démocratiques d'une telle concentration.
Les auditions de Bernard Arnault (Les Échos, Le Parisien, Radio Classique), Patrick Drahi (BFMTV, RMC) et Martin Bouygues (propriétaire de TF1 qui projette de fusionner avec M6) sont notamment prévues. Celles de Xavier Niel et Arnaud Lagardère ont été repoussées à une date encore non déterminée.
Y.Bouchard--BTB