- Neige dans les Alpes: vigilance sur les routes mais "cadeau de Noël" en stations
- Le pape François persiste et condamne encore "la cruauté" des frappes contre Gaza
- Biathlon: le Norvégien Tarjei Boe remporte la mass start du Grand-Bornand
- Le gouvernement Scholz promet des explications après l'attaque de Magdebourg
- Gaza: la Défense civile annonce 28 morts dans plusieurs frappes israéliennes
- Le pape François condamne de nouveau "la cruauté" des frappes contre Gaza
- Épisode neigeux "remarquable" dans les Alpes, quatre départements en vigilance orange
- Décès de Didier Pineau-Valencienne, figure du patronat industriel français
- Sur le Golan syrien annexé par Israël, la colonie "Trump Heights" veut s'agrandir
- L'Albanie va fermer TikTok pendant au moins un an
- Salvador: premier feu vert à la loi sur la relance de l'exploitation minière
- Ski alpin: Zubcic en tête du géant d'Alta Badia à mi-parcours
- Décès de Maïté, l'ex-animatrice de l'émission "La Cuisine des Mousquetaires"
- Après des années d'attente, le métro de Ho Chi Minh-Ville inauguré
- Derrière le populaire jeu "Balatro", un concepteur canadien qui joue solo
- Au Mozambique, la contestation n'a qu'un prénom: Venancio
- Gouvernement Bayrou: les préparatifs s'accélèrent
- La consultation chez le généraliste passe à 30 euros
- Le gouvernement Scholz sous pression après l'attaque du marché de Noël de Magdebourg
- Près de Damas, des Palestiniens se remémorent les exactions subies du temps d'Assad
- Coupe de France: pour le PSG, s'imposer à Lens pour passer l'hiver au chaud
- Angleterre: Chelsea, le candidat malgré lui
- NBA: les Celtics dominent les Bulls grâce à un Tatum inarrêtable
- Le donut, l'outil qui fait son trou pour des villes plus durables
- Tri des biodéchets: un geste qui reste à la portée d'une minorité de Français
- Vendée Globe: Richomme toujours en tête devant Dalin
- Bangladesh: après "la révolution", les minorités vivent dans la crainte
- Tunisie: les cueilleuses de plantes aromatiques en butte au changement climatique
- En Irak, les autorités resserrent la vis pour étendre l'interdiction de l'alcool
- Chez Emmaüs Défi, ils s'équipent neuf à petit prix, avant leur premier Noël chez eux
- Le gouvernement Scholz sous pression après l'attaque du Marché de Noël
- La composition du gouvernement Bayrou "avance"
- Boxe: encore vainqueur de Fury, Usyk reste le patron des lourds
- Espagne: l'Atlético renverse Barcelone in extremis et prend seul la tête
- Top 14: l'UBB prend la tête, la Rochelle au courage, Toulon passe la quatrième
- Coupe de France: Le Havre éliminé, Montpellier humilié dès les 32e
- Les Etats-Unis disent avoir frappé des cibles des rebelles houthis au Yémen
- Angleterre: City ne répond plus, Arsenal facile
- "Terrible" accident de car au Brésil : au moins 38 morts
- Top 14: la Rochelle au courage, Toulon passe la quatrième
- A Damas, de jeunes bénévoles prêtent main-forte aux agents de la circulation
- Attaque de Magdebourg: le suspect saoudien en voulait à la politique d'asile allemande
- Biathlon: Perrot, Jacquelin, Simon, triple podium en poursuite au Grand-Bornand
- Procès des viols de Mazan: tous les accusés pouvaient comprendre qu'il s'agissait de viols, insiste la cour
- Angleterre: City ne répond plus
- Des milliers de personnes célèbrent le solstice d'hiver à Stonehenge
- A Paris, Paul Watson promet de "mettre un terme à la chasse baleinière, d'une manière ou d'une autre"
- Entreprises en France: plus de femmes, plus de mixité, plus de rentabilité
- Israël touché par un missile tiré du Yémen
- Biathlon: l'Allemande Preuss remporte la poursuite du Grand-Bornand, devant Simon
Devant le Sénat, Bernard Arnault se pose en mécène de la presse
Venu jeudi devant le Sénat présenter son groupe de presse et de médias comme une activité désintéressée de "mécénat", le leader du luxe Bernard Arnault, l’un des hommes les plus riches du monde, a tenu à se démarquer en affirmant vouloir conserver une ligne éditoriale à laquelle il "adhère".
Après Vincent Bolloré mercredi, la commission d'enquête du Sénat, qui doit faire la lumière sur les conséquences de la concentration croissante dans les médias, commence à s'habituer à voir les industriels les plus puissants du secteur tenter de minimiser leur importance.
"Vous m'avez invité pour parler d'un sujet, les médias et leur organisation capitalistique. Ce sujet est assez marginal pour le groupe que je dirige", a commencé Bernard Arnault, PDG et actionnaire principal de la multinationale LVMH.
L'homme d'affaires qui a investi dès 1993 dans La Tribune (revendue en 2007) et désormais leader de la presse économique (Les Echos, Investir, Boursier.com), propriétaire du Parisien, du mensuel Connaissance des arts, de Radio Classique et de la chaîne Mezzo, soit au total 644 cartes de presse, consacre d'ailleurs "peu de temps" à cette activité qu'il "rangerait plutôt du côté du mécénat".
Face aux géants du numérique, "la pérennité des titres traditionnels dont nous parlons aujourd'hui est loin d’être assurée à terme", a-t-il expliqué, et selon lui, "elle le serait encore moins si ces médias n’avaient pas d'actionnaires puissants."
- "Utiles à l'avenir des médias" -
D'ailleurs, les titres qu'il contrôle "ont été le plus souvent proposés au groupe par leurs propriétaires qui souhaitaient s'en défaire", a-t-il souligné.
Ces titres sont des "fleurons", "irremplaçables" dans leurs domaines (économie, vie quotidienne, arts), a affirmé le milliardaire: "c’est pour cela que le groupe LVMH a accepté de temps à autres de conforter tel ou tel titre", quitte à assumer des "pertes substantielles".
"Je pense que les actionnaires aujourd'hui sont très utiles à l’avenir des médias dont ils sont propriétaires (...). On essaye de les transformer dans le monde numérique, pour justement arriver à concurrencer les médias américains, ça nécessite beaucoup de moyens", a-t-il plaidé.
Mais cet effort est-il si désintéressé, ont demandé les sénateurs? Et LVMH ne cherche-t-il pas activement à acquérir de nouveaux médias, pour agrandir son influence?
Bernard Arnault s'est alors attelé à nier toutes les informations de presse le disant intéressé par l'achat de nouveaux titres.
Non il n'a "jamais fait d'offre" sur Le Figaro, a-t-il déclaré "sous serment". Non, il n'a pas étudié l'acquisition de M6, ni celle du Journal du Dimanche ou de Paris Match, les magazines du groupe Lagardère dans laquelle il était venu soutenir Arnaud Lagardère, qui lui a préféré Vincent Bolloré.
"De manière générale, de même que devant mes actionnaires, je ne donne pas mes projets", a-t-il toutefois lâché devant les sénateurs.
- Couper la publicité -
Bernard Arnault a assumé être intervenu pour couper la publicité à Libération, coupable d'une Une qui lui avait déplu: "Je m’en suis plaint, j’ai appelé le directeur en disant +c’est incroyable de traiter les entreprises françaises et leurs dirigeants de cette façon+".
En France, "la liberté de la presse est assurée" et n'est pas en danger face aux opérations à venir, par exemple la fusion TF1-M6, juge-t-il.
Deux choses lui semblent à éviter: une discrimination des aides à la presse selon l'actionnaire ("Ou on fait des aides à la presse et il faut que ça soit un peu œcuménique ou on n'en fait pas du tout"), et des règlementations supplémentaires pour protéger l'indépendance des rédactions.
"Je n'ai pas envie de financer un journal qui devienne le support de l’extrême droite ou de l’extrême gauche. Et s'il y a une indépendance absolue et totale, on ne sait jamais", a-t-il argumenté, alors que la commission s'interroge notamment sur la dérive droitière de la chaîne d'info CNews (Canal+), contrôlée par M. Bolloré.
Pour M. Arnault, "il faut bien que l'actionnaire puisse réagir à un moment ou un autre. Si les Echos devaient défendre demain l'économie marxiste, je serais quand même extrêmement gêné. Il faut quand même qu’il y ait des garde-fous."
F.Müller--BTB