
-
Ukraine: Trump dit qu'il parlera à Poutine mardi, évoque des "partages"
-
Colombie: un réseau de partage pour sauver les fruits en danger d'extinction
-
Dans les abysses, l'appétit minier a lancé une course pour nommer une faune et une flore méconnues
-
Climat: en Allemagne, un paysan péruvien devant la justice face à un géant de l'énergie
-
L'UE cherche à mobiliser pour la transition et la reconstruction de la Syrie
-
Le nouveau Premier ministre canadien en déplacement en Europe dans un climat tendu avec Washington
-
Bétharram: le rectorat inspecte l'établissement au cœur du scandale
-
Les Houthis revendiquent deux attaques contre un porte-avions américain en mer Rouge
-
Mort de l'actrice belge Emilie Dequenne, "Rosetta" pour toujours
-
Espagne: le Barça signe une folle remontada face à l'Atlético et reprend la tête
-
Émilie Dequenne, actrice précoce et fonceuse à la carrière stoppée par la maladie
-
Ligue 1: Dembélé, une semaine au boulot
-
Italie: l'Inter respire un peu, la Juventus sombre encore
-
Ligue 1: le PSG dompte un OM remuant pour clore trois mois de rêve
-
WTA: Andreeva, 17 ans, bat la N.1 mondiale Sabalenka et remporte le tournoi d'Indian Wells
-
Ligue 1: Montpellier-Saint-Étienne arrêté définitivement après des jets de fumigènes
-
Italie: retour au sommet amer pour Naples, nouvelle déroute pour la Juventus
-
MotoGP: Marc Marquez remporte le GP d'Argentine
-
Coupe de la Ligue: Newcastle emporte Liverpool et un bout d'histoire
-
Les Houthis revendiquent une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge
-
Première photo du pape hospitalisé, qui se dit "affaibli" face à une "épreuve"
-
Paris-Nice: Jorgenson monte en grade
-
Des négociateurs israéliens en Egypte pour discuter des otages retenus à Gaza
-
Eurovision 2025: Marie Myriam dit son "soutien" et sa "tendresse" pour Louane
-
Visuel sur Hanouna: "Taisez-vous"... Mélenchon s'indigne des accusations d'antisémitisme
-
Retraites: en plein "conclave" des partenaires sociaux, Bayrou ferme la porte aux 62 ans
-
Raphaël Glucksmann prêt à peser sur les prochaines échéances électorales
-
Brésil: Bolsonaro crie au "déni de démocratie" face à ses partisans
-
Cuba rétablit progressivement le courant après 40h de panne générale
-
Cyclisme: l'Américain Matteo Jorgenson remporte son deuxième Paris-Nice
-
Ligue 1: Lyon revient de loin face au Havre et se hisse dans le Top 5
-
Brésil: Bolsonaro qualifie son inéligibilité de "déni de démocratie" face à ses partisans
-
"Rendez-nous la statue de la Liberté", lance Glucksmann aux Américains
-
Ukraine : discussions Trump-Poutine prévues dans les prochains jours
-
Courant rétabli au Panama après un blackout national de plusieurs heures
-
Prague appelle à des discussions au sein de l'UE pour sauver Radio Free Europe
-
Brésil: en pleine tourmente judiciaire, Bolsonaro mobilise ses partisans
-
Arrivée au Salvador de 238 membres d'un gang vénézuelien expulsés des Etats-Unis, dit M. Bukele
-
Retraites: Bayrou redit sa confiance envers la démocratie sociale mais ferme la porte aux 62 ans
-
XV de France: pour Galthié, une ligne au palmarès et du crédit en plus
-
A neuf ans, un tatoueur thaï imprime sa marque à Bangkok
-
Les Anglais à la relance, les Gallois en chute libre: le baromètre du Tournoi
-
Ski alpin: intouchable à Hafjell, Meillard se relance dans la course au globe du slalom
-
Quand des étudiants en design contribuent aux neurosciences
-
Droits de douane sur les alcools: la négociation n'a pas encore échoué, juge Bayrou
-
Cinq ans après le confinement, le télétravail est plébiscité mais ses effets interrogent
-
Rugby: avec la reconquête du Tournoi, les Bleus se relancent vers le Mondial-2027
-
Trois mois après le cyclone Chido, l'économie de Mayotte peine à se relancer
-
Le pape se dit "affaibli" et "confronté à une épreuve" dans un message
-
Une soixantaine de morts dans l'incendie d'une discothèque en Macédoine du Nord

Présidentielle: Taubira se retire, Macron toujours concentré sur l'Ukraine
Fin de l'aventure présidentielle pour Christiane Taubira, passe difficile à droite pour Valérie Pécresse: la campagne électorale se poursuit mercredi dans l'attente de l'officialisation de la candidature d'Emmanuel Macron, qui doit s'exprimer en soirée sur la guerre en Ukraine.
Loin des champs de bataille, cette "drôle de campagne" présidentielle compte une candidate de moins. Figure et électron libre de la gauche, Christiane Taubira a mis "un terme à un inutile suspense" en se retirant à la mi-journée de la course à l'Elysée.
L'ancienne ministre de la Justice de François Hollande, créditée dans les derniers sondages de seulement 2% des intentions de vote, ne comptait que 181 signatures d'élus, très loin des 500 requises, selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel.
- "Délitement" de la démocratie -
La Guyanaise de 70 ans a également fustigé dans son discours le "délitement de notre démocratie" et la "fracture" entre les institutions et les citoyens, critiquant les partis "qui n’en finissent pas d’agoniser", "boudés par leurs militants", "délaissés par leur électorat" et qui "n’ont plus que leur capacité de nuisance".
Christiane Taubira s'était lancée tardivement, le 15 janvier, dans la course à l'Elysée avec l'ambition de rassembler une gauche divisée.
Fin janvier, elle était sortie vainqueure de la Primaire populaire, une initiative citoyenne inédite avec près de 400.000 votants. Mais les principaux candidats de gauche avaient refusé de faire union, l'accusant même d'ajouter de la confusion à la division de sa famille politique avec une "candidature de plus".
Sept jours après le début de l'invasion russe en Ukraine, le chef de l'Etat reste pour sa part au-dessus de la mêlée dans ses fonctions régaliennes de chef des armées. Il a présidé en matinée un nouveau conseil de défense. Et fera une nouvelle allocution solennelle à 20h00.
"Il n'y aura pas de déclaration de candidature ou d'expression sur la campagne présidentielle dans cette allocution bien évidemment", a indiqué le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue du Conseil des ministres.
"Il y aura une campagne, il y a aura un débat démocratique, il est important", a-t-il ajouté, répondant aux craintes de l'opposition de voir les sujets nationaux, comme le pouvoir d'achat ou la santé, éclipsés par les crises internationales.
Mais pour la candidate RN Marine Le Pen, "il va falloir qu’il prenne son autre casquette de candidat à la présidentielle parce qu'il doit un bilan aux Français".
"Si le président de la République, par stratégie, essaie de passer au-dessus des réponses qu’il doit aux Français sur ces sujets, il commet une véritable erreur et il est déconnnecté de l'attente forte du peuple", a-t-elle estimé, lors d'une visite au Salon de l'agriculture.
Emmanuel Macron doit envoyer au Conseil constitutionnel avant vendredi 18h00 une déclaration de patrimoine et une lettre indiquant son consentement à être candidat. A 39 jours du scrutin, le plus grand flou entoure la manière dont il annoncera aux Français son souhait de briguer un second mandat.
A droite, passe difficile pour Valérie Pécresse. Elle accuse une baisse dans les sondages, qui la placent souvent derrière ses rivaux d'extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour. La candidate LR n'a toujours pas reçu le soutien officiel de l'ancien président Nicolas Sarkozy, qui selon plusieurs médias ne se prive pas de la critiquer en privé.
- Raffarin vote Macron -
Et mercredi matin, c'est même Jean-Pierre Raffarin, ancien chef du gouvernement de Jacques Chirac (2002-2005), qui apporte son soutien à Emmanuel Macron, "le plus jeune et le plus expérimenté" et qui, selon lui, "a tout en mains pour réussir son second mandat".
"Je pense que Valérie Pécresse n'a pas cette capacité aujourd'hui d'être un barrage à l'extrême droite et donc, par sécurité, il est clair que ceux qui veulent un barrage à l'extrême droite ont à voter Macron", a argumenté sur LCI M. Raffarin, qui a quitté LR depuis plusieurs années.
Plusieurs figures LR avaient rejoint le camp présidentiel après sa victoire en 2017. Les deux Premiers ministres de son quinquennat, Edouard Philippe et Jean Castex, sont d'anciens Républicains, tout comme ses ministres de l'Economie Bruno Le Maire ou de l'Intérieur Gérald Darmanin, deux poids lourds du gouvernement.
Transfuges aussi à l'extrême droite. Marine Le Pen s'est dite mardi soir sur BFMTV "convaincue" que sa nièce Marion Maréchal allait rejoindre la campagne de son rival Eric Zemmour.
"Ca m'attriste personnellement et ça me plonge dans un abîme de perplexité politiquement" car "je suis la seule à pouvoir gagner face à Emmanuel Macron", a-t-elle affirmé, en s'appuyant sur les intentions de vote qui la donnent autour de 17%, en seconde position derrière le président sortant (autour de 25-27%).
N.Fournier--BTB