
-
Allemagne: Friedrich Merz soumet son "bazooka" d'investissements au vote des députés
-
Trump tente de rallier Poutine à son projet de trêve en Ukraine
-
Immigration: au Sénat, deux textes LR pour donner à Retailleau les moyens de son action
-
Un chasseur jugé pour avoir tué une ourse en 2021 dans les Pyrénées
-
Le lycée musulman Averroès devant la justice pour récupérer son contrat avec l'Etat
-
Chili: l'Observatoire européen alerte sur l'impact "dévastateur" d'une centrale près de ses télescopes
-
Trump n'en finit plus de contester l'autorité des juges
-
Les deux astronautes américains coincés dans l'ISS s'apprêtent enfin à rentrer sur Terre
-
Collision en mer du Nord: des granulés de plastique découverts dans l'eau et sur la côte
-
La Bourse de Paris soutenue par les plans économiques allemand et chinois
-
Wall Street termine dans le vert, la reprise se prolonge
-
La superstar du MMA Conor McGregor choyée à la Maison Blanche
-
La suspension de Radio Free Europe va aider "nos adversaires", avertit l'UE
-
L1: le Classique rebondit, Adrien Rabiot et l'OM réagissent après les banderoles
-
Nucléaire: l'Elysée vise désormais 2038 pour la mise en service du premier réacteur EPR2
-
Ligue 1: le Classique rebondit, Adrien Rabiot réagit après les banderoles
-
Aux Forges de Tarbes, les commandes européennes dopent la fabrication d'obus
-
Le pape peut se passer d'assistance respiratoire pour de "courts moments"
-
Deux militaires tués par un train à un passage à niveau dans le Pas-de-Calais
-
Terres rares: face au monopole chinois, une usine de recyclage franco-japonaise en construction en France
-
Nourrir les chiens et "volonté de Dieu": une journée à la lisière du front ukrainien
-
Face à Trump, le Premier ministre canadien à Paris et Londres pour renforcer les liens avec l'Europe
-
Est de la RDC: l'UE sanctionne des chefs militaires rwandais, rupture des relations diplomatiques Rwanda-Belgique
-
Trump n'en finit plus de défier les juges
-
Au Sénégal, les machines géantes d'un groupe minier français avalent terres et désert
-
L'UE va fournir une aide de 2,5 milliards d'euros à la reconstruction de la Syrie
-
La Macédoine du Nord en deuil après l'incendie d'une discothèque, des arrestations en vue
-
Le télescope James Webb détecte directement du CO2 sur une exoplanète
-
Sans aide internationale, les Syriens quitteront leur pays, prévient la Croix-Rouge
-
La vie de millions de personnes menacée par les coupes dans l'aide américaine, selon l'OMS
-
Le Kremlin confirme que Trump et Poutine se parleront au téléphone mardi
-
Golf: Rory McIlroy remporte son 2e Players Championship
-
Importantes manifestations au Yémen à l'appel des Houthis, après les frappes américaines
-
La superstar du MMA Conor McGregor en vedette à la Maison Blanche
-
Destitution, altercation et trêve: entre Zelensky et Trump, des liens tumultueux
-
Des champs connectés: au Nigeria, les promesses d'une agriculture 2.0
-
IA: l'américain Oracle investit 5 milliards de dollars pour "aider" le Royaume-Uni
-
Face à Trump, le nouveau Premier ministre canadien veut renforcer les liens avec l'Europe
-
Deux militaires tués dans une collision avec un train à un passage à niveau
-
Yémen: les Houthis appellent à manifester après des frappes américaines meurtrières
-
Grippe aviaire: réapparition d'une souche transmissible à l'homme dans un élevage aux Etats-Unis
-
En Allemagne, un paysan péruvien devant la justice face à un géant de l'énergie
-
La Bourse de Paris en petite hausse, profitant des plans d'investissements en Europe
-
Retraite: la gauche accuse Bayrou de "trahison" en fermant la porte aux 62 ans
-
Pluie d'hommages après la mort de l'actrice belge Emilie Dequenne, "Rosetta" pour toujours
-
NBA: le Magic stoppe Cleveland, le Thunder et les Lakers brillent
-
Ukraine: Trump dit qu'il parlera à Poutine mardi, évoque des "partages"
-
Colombie: un réseau de partage pour sauver les fruits en danger d'extinction
-
Dans les abysses, l'appétit minier a lancé une course pour nommer une faune et une flore méconnues
-
Climat: en Allemagne, un paysan péruvien devant la justice face à un géant de l'énergie

Face à un million de réfugiés ukrainiens, les Polonais répondent présents
L'afflux en quelques jours de plus d'un million de personnes ayant fui l'invasion russe de Ukraine a poussé Nicolas Kusiak - comme des milliers d'autres Polonais - à se mobiliser pour leur offrir solidarité et soutien.
Bénévoles, autorités, organisations humanitaires ou professionnelles et entreprises, ainsi que l'importante communauté ukrainienne déjà présente en Pologne proposent à ces réfugiés l'essentiel : repas, transport, et un lieu où se reposer et dormir, y compris dans leurs maisons.
Et surtout de la chaleur humaine aux enfants et aux femmes, traumatisés, souvent en pleurs, qui ont dû laisser en Ukraine leurs pères et leurs maris, mobilisables pour défendre leur pays.
Polonais né en France, manager travaillant dans l'événementiel et parlant quatre langues, il avait l'intention de servir de traducteur pour éviter des malentendus avec les étrangers, après avoir vu sur internet des vidéos xénophobes mettant en garde contre l'entrée d'Arabes ou d'Africains.
Mais il a aussi apporté des tentes, des générateurs, des appareils de chauffage et de la nourriture, puis a cherché à organiser la coordination entre la police, les médecins, les pompiers qui assurent les transports et les bénévoles qui distribuent la soupe chaude.
"Tout le monde veut faire tout, mais on ne fait pas confiance à une personne privée", regrette-t-il. Mais "cela commence à s'organiser" et il doit "travailler légalement" pour la Croix-Rouge à partir de lundi.
- "Des bombes partout" -
La mobilisation en faveur des réfugiés est générale. On le voit par exemple à la gare centrale de Cracovie (sud) où transitent des centaines d'entre eux.
"Notre point d’accueil est vraiment rempli et nous avons beaucoup de monde tout le temps", explique à l’AFP une bénévole quadragénaire, Anna Lach. "Nous avons un local en sous-sol qui est plein en permanence et c’est pourquoi d'autres gens attendent ici de savoir s'ils peuvent rester pour la nuit".
"Mais, ajoute une autre volontaire, Maja Mazur,nous avons d’autres lieux en ville où ils peuvent s'arrêter. Ils peuvent y rester un jour ou deux avant d'aller ailleurs. Nous leur offrons quelque chose à boire, quelque chose de chaud, quelque chose à manger et un endroit où ils peuvent dormir."
Certains réfugiés veulent tout de suite continuer leur voyage vers l’ouest de l’Europe, poussés par leurs souvenirs traumatisants et souffrant de la séparation d'avec leurs proches.
"Je suis venue de Kharkiv (dans le nord-est de l'Ukraine, ndlr) avec ma famille, avec mes deux fils et mes parents", dit Anna Gimpelson, une architecte. "Mon mari est resté à Lviv (dans l'ouest, ndlr) parce qu'il est encore bon pour l'armée, donc il ne peut pas quitter le pays. Notre ville vit des moments vraiment terribles. Nous avons des bombes partout et la maison de nos voisins n'existe plus".
"Nous avons été sur la route pendant trois jours et maintenant nous allons chez un ami à Düsseldorf (en Allemagne, ndlr). Peut-être que nous allons passer un peu de temps là-bas et réfléchir à ce qu'il faudra faire ensuite", dit-elle.
Le gouvernement polonais s'attend à ce que l'afflux de réfugiés continue.
"Préparer les infrastructures pour être prêt à accueillir une nouvelle vague de réfugiés, dont on ne sait pas quelle sera l'ampleur, tel est notre principal défi aujourd'hui", a dit dimanche le ministre sans portefeuille Michal Dworczyk, le chef du cabinet du Premier ministre.
L'ONU avait annoncé que le nombre total des personnes ayant quitté l'Ukraine pour chercher refuge dans les pays voisins avait dépassé 1,5 million. Autrement dit, deux sur trois ont choisi de se rendre en Pologne.
De son côté, la branche polonaise d'Amnesty International a appelé sur Facebook à ne pas oublier les réfugies syriens ou yéménites bloqués à la frontière avec le Bélarus et mis en garde contre "l'énorme injustice" consistant en un traitement inégal des étrangers en fonction de leur nationalité.
sim-vk/via/bds
K.Thomson--BTB