- Présidentielle en Ouganda: le fils de Museveni se ravise et soutient son père
- Avec son stade, la Karmine Corp ouvre "une nouvelle ère" pour l'esport
- Barnier espère finaliser son gouvernement, la présence du MoDem "pas totalement actée"
- La Russie dit avoir abattu plus d'une centaine de drones ukrainiens
- Les Sri Lankais élisent leur président, deux ans après la faillite du pays
- Indonésie: libération d'un pilote néo-zélandais enlevé par des rebelles papous
- Sonia Mabrouk, figure de proue de CNews et Europe 1 qui assume ses "convictions"
- Top 14: Lyon et Toulouse visent la passe de trois à l'extérieur
- Vietnam: libération d'une célèbre défenseuse du climat
- Les Sri Lankais aux urnes pour élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Ethiopie: depuis l'effondrement de la monnaie locale, "le business tourne au ralenti"
- Fashion Week: les directeurs artistiques valsent, Paris cancane
- Les Sri Lankais commencent à élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Venezuela/bipeurs piégés: Maduro appelle à ne pas accepter d'appareils électroniques pour Noël
- Colombie: plus de 9.000 hectares brûlés par les feux de forêt
- Ligue 1: Dall'Oglio a "honte" et est "en colère" après l'humiliation deS Verts à Nice
- Harris attaque Trump comme "l'architecte" du recul du droit à l'avortement
- Ligue 1: Nice fête ses 120 ans avec un record et en marchant sur des Verts en déliquescence
- Wall Street finit dispersée et s'offre un répit après sa course folle
- "Top pour le volley français", affirme Ngapeth au sujet de son retour
- NBA: Embiid prolonge son contrat avec les Sixers
- F1/Singapour: Norris et Leclerc à l'attaque, Verstappen en difficulté
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Bagnaia domine les essais qualificatifs devant Martin, Quartararo 5e
- La Bourse de Paris finit dans le rouge après l'euphorie des baisses de taux
- Les Bourses européennes finissent en net repli après l'euphorie de jeudi
- Des Américains commencent à voter à la présidentielle
- Dans le sud du Liban sous le feu d'Israël, une nuit de terreur
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé, aucune faute retenue contre lui
- Danemark: la reine Margrethe en congé maladie après une chute
- Paris: cinq personnes mises en examen pour un cambriolage au domicile du chef cuisinier Jean-François Piège
- Des statues du MET de New York retrouvent leur château du Périgord... via des copies
- Wall Street ouvre en baisse, le marché à bout de souffle
- "Un monstre": des dizaines de femmes accusent Mohamed Al-Fayed d'agressions sexuelles
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé
- Kiev restreint l'usage de Telegram par ses militaires et responsables pour raisons de sécurité
- Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong, tablant sur un rebond des ventes d'art
- Ukraine: Von der Leyen à Kiev pour préparer le soutien de l'UE à l'approche de l'hiver
- F1/GP de Singapour - Essais libres 1: Leclerc le plus rapide
- La Chine va reprendre "graduellement" les importations de produits de la mer japonais
- Mondiaux de cyclisme: la France mise sur l'expérience avec Alaphilippe et Bardet
- Climat: une station du Jura ferme 30% de son domaine skiable
- "On a montré que le surf est un sport olympique", se réjouit Kauli Vaast
- SFR: fuite de données de clients, dont des coordonnées bancaires
- A quelques semaines du budget, la dette publique britannique au plus haut
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, pressenti aux Affaires étrangères
- Darmanin, les yeux rivés sur la présidentielle
- Bruno Retailleau, figure d'une droite conservatrice et irritant de la macronie
- La Bourse de Paris recule, au lendemain d'une séance euphorique
- Cinéma: la star italienne Sophia Loren fête ses 90 ans à Rome
Ukraine: l'UE veut aider les agriculteurs sans sacrifier le "verdissement" des cultures
Bruxelles prépare des aides aux agriculteurs pour contrer l'impact de la guerre en Ukraine, mais défend sa stratégie pour verdir les cultures en sabrant l'usage des pesticides - un plan remis en cause par des États, eurodéputés et organisations agricoles au nom de la "souveraineté alimentaire".
L'Europe et l'Afrique "seront très profondément déstabilisées sur le plan alimentaire" dans les 12 à 18 mois, a averti vendredi le président français Emmanuel Macron à l'issue d'un sommet des Vingt-Sept, appelant à "réévaluer les stratégies de production" de l'UE.
La guerre Russie-Ukraine, deux gros producteurs de céréales, a propulsé les cours des huiles, blé, soja, colza, tournesol et maïs à des niveaux records et Moscou menace de suspendre ses exportations d'engrais dont les Européens sont dépendants.
Pressée d'adopter des mesures d'urgence, la Commission européenne envisage de puiser pour la première fois dans la "réserve de crise", fonds de quelque 450 millions d'euros destiné à aider les agriculteurs en cas d'instabilité des prix, a indiqué à l'AFP une source européenne. États et eurodéputés doivent donner leur accord.
L'exécutif européen étudie aussi un possible soutien, pas encore défini, aux éleveurs porcins. Enfin, la Commission devrait proposer d'assouplir les règles sur les terres en jachère, pour les remettre en culture.
En revanche, de même source, la Commission reste intransigeante sur sa stratégie "De la ferme à la fourchette" qui vise, d'ici à 2030, à réduire de moitié l'usage de pesticides, de 20% celui d'engrais, et à consacrer un quart des terres au bio.
-"Mission nourricière"-
Début mars à Bruxelles, les ministres européens de l'Agriculture avaient pourtant réclamé à la Commission une "réévaluation" : l'objectif prioritaire est de "libérer le potentiel de production", "d'assurer notre mission nourricière (...) pour répondre à la demande européenne et mondiale", faisait valoir le Français Julien Denormandie.
Ce dernier avait rappelé les études projetant des baisses de rendements de 10 à 15% pour les céréales, oléagineux, viandes bovine et porcine, dans les scénarios intégrant la stratégie verte. "Si la sécurité alimentaire est en péril, il faudra revoir nos objectifs et peut-être les corriger", avait répondu le commissaire à l'Agriculture Janusz Wojciechowski.
Depuis, la Commission a réuni mercredi les experts de son "Mécanisme de préparation et réaction aux crises de sécurité alimentaire".
Or, "il ressort clairement que l'UE n'est pas en danger de pénuries alimentaires, que l'impact immédiat se traduit plutôt par des renchérissements sur la chaîne d'approvisionnement, des flux commerciaux bouleversés, et des conséquences pour la sécurité alimentaire mondiale", selon un compte-rendu de la réunion. La Commission juge que "la sécurité alimentaire va de pair avec durabilité".
Bruxelles souligne l'essor des biopesticides, une meilleure sélection des variétés, les changements de régimes alimentaires et des critères durcis pour les importations, facteurs non inclus dans les études prédisant une chute des productions.
-Sols affaiblis-
Mais l'invasion de l'Ukraine par la Russie a réveillé les détracteurs de cette stratégie : "La logique de décroissance de la +ferme à la fourchette+ doit être profondément remise en question. Il faut produire plus", insiste la FNSEA, premier syndicat agricole français, à l'unisson de la fédération européenne Copa-Cogeca.
L'eurodéputé conservateur Norbert Lins, président de la commission parlementaire agriculture, appelle à "autoriser temporairement l'usage de produits phyto-sanitaires" là où ils sont restreints, et le groupe PPE (conservateurs) plaide pour "reporter toutes les initiatives législatives sur les pesticides ou la restauration d'espaces naturels".
"Ne croyez pas que vous aiderez la production alimentaire en la rendant moins durable", alors que la potasse des engrais vient essentiellement de Russie et du Bélarus, réplique Frans Timmermans, vice-président de la Commission chargé du "Pacte vert".
"Labourer plus de terres, développer des biocarburants et l'élevage intensif en utilisant davantage de pesticides et d'engrais synthétiques augmenterait considérablement le risque d'effondrement des écosystèmes", avertissent également quelque 90 ONG (Greenpeace, ClientEarth...).
En France, la Confédération paysanne dénonce l'"opportunisme malsain" du "monde productiviste", jugeant que l'exploitation des jachères et l'usage des pesticides menacent la qualité des sols et, donc, la production à terme.
"Produire plus n'est pas une garantie pour nourrir le monde : l'agriculture paysanne produit 70-75% de l'alimentation mondiale sur un quart des terres cultivées, l'agriculture industrielle accapare trois quarts des terres" dont seule une petite partie est dédiée à l'alimentation humaine, affirme sa secrétaire nationale Laurence Marandola.
N.Fournier--BTB