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Macron offre la protection de la France à une égérie anti-guerre russe
Le président Emmanuel Macron a proposé mardi la protection de la France à une employée d'une chaîne de télévision russe interpellée après avoir fait irruption lundi soir, pendant le journal le plus regardé du pays, avec une pancarte dénonçant l'invasion de l'Ukraine.
Le chef de l'Etat français a indiqué être prêt à offrir "une protection consulaire" à la journaliste Marina Ovsiannikova, soit à l'ambassade, soit en lui accordant l'asile.
La scène s'est produite pendant le principal programme d'information du soir de cette chaîne, la plus puissante du pays, Pervy Kanal. Un rendez-vous quotidien suivi par des millions de Russes depuis l'époque soviétique.
Alors que la présentatrice était en train de parler, Mme Ovsiannikova a surgi derrière elle avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire: "Non à la guerre. Ne croyez pas la propagande. On vous ment, ici".
"Les Russes sont contre la guerre", pouvait-on encore lire sur cette pancarte, sur laquelle étaient dessinés les drapeaux de l'Ukraine et de la Russie.
Imperturbable, la présentatrice a continué de parler quelques secondes pendant que la protestataire scandait "arrêtez la guerre". Puis la chaîne a mis fin au direct.
- "Informations mensongères" -
La journaliste Marina Ovsiannikova était jugée mardi avoir manifesté illégalement et la prévenue risque 10 jours de détention.
"Je ne reconnais pas ma culpabilité", a-t-elle proclamé dans la salle d'audience, soulignant avoir exprimé son opposition au conflit, selon une journaliste de l'AFP. "Je reste convaincue que la Russie commet un crime (...) et qu'elle est l'agresseur de l'Ukraine", a-t-elle ajouté.
Elle n'a pas dans l'immédiat été inculpée du crime de publication d'"informations mensongères" sur l'armée russe, passible d'une peine maximale de 15 ans de prison selon une loi promulguée après le début du conflit, ce que son avocat avait auparavant indiqué craindre.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pour sa part qualifié mardi cette protestation d'acte de "hooliganisme". "La chaîne et ceux qui doivent s'en occuper, s'en occupent", a-t-il ajouté.
A Bruxelles, un porte-parole du chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a salué le geste de Mme Ovsiannikova, estimant qu'elle avait "pris une position morale courageuse et osé s'opposer aux mensonges et à la propagande du Kremlin en direct sur une chaîne de télévision contrôlée par l'État".
Le porte-parole, Peter Stano, a qualifié le patron de cette chaîne de "l'un des propagandistes en chef du régime".
Outre la nouvelle loi sur les "fausses informations" relatives à l'armée, la simple utilisation du mot "guerre" par des médias ou des particuliers pour décrire l'invasion russe en Ukraine est passible de poursuites.
La vidéo de l'incident s'est propagée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes saluant le "courage extraordinaire" de cette femme, dans un contexte de brutale répression contre toute forme de dissidence.
Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, plusieurs milliers de manifestants ont été arrêtés en Russie, dont plus de 5.000 au cours de la seule journée du 6 mars.
Dans une vidéo enregistrée préalablement et publiée par l'ONG OVD-Info, Mme Ovsiannikova explique que son père étant Ukrainien et sa mère russe, elle n'arrive pas à voir les deux pays comme ennemis.
"Malheureusement, j'ai travaillé pour Pervy Kanal ces dernières années, faisant de la propagande pour le Kremlin. J'en ai très honte aujourd'hui", dit-elle.
Dans leur tentative de contrôler toute information au sujet du conflit, les autorités russes ont bloqué la plupart des médias encore indépendants, ainsi que les principaux réseaux sociaux, comme Twitter et Facebook.
Résultat, la plupart des Russes n'ont accès qu'à la version délivrée par le gouvernement et les médias contrôlés par le Kremlin, dont Pervy Kanal, d'une "opération militaire spéciale" visant à "dénazifier" l'Ukraine et à empêcher un "génocide".
L.Dubois--BTB