- Top 14: Toulouse s'impose en leader à Montpellier
- MotoGP: Bagnaia remporte le sprint en Emilie-Romagne devant Martin, leader en péril
- Japon: un mort et sept disparus à la suite d'importantes innondations
- Plus de 18.000 bâtiments et installations endommagés par des inondations en Pologne
- En Normandie, un camping déménagé pour échapper à la montée des eaux
- Hongrie: le Danube en crue assiège Budapest après la tempête Boris
- Mondiaux de cyclisme: Evenepoel voit toujours double
- L'Ukraine dit avoir frappé deux dépôts de munitions et de missiles en Russie
- Ouganda: le fils de Museveni renonce à la présidentielle et soutiendra son père
- Sri Lanka: les trois principaux candidats à l'élection présidentielle
- Les supporters stéphanois entre colère et ironie après la déroute historique des Verts
- De fortes et rares chutes de neige bloquent les routes en Afrique du Sud
- Barnier espère finaliser rapidement son gouvernement, le MoDem acte sa participation
- Ligue 1: joker à Lyon, Veretout retrouve déjà l'OM
- La ville américaine de Flint toujours plombée par sa crise de l'eau
- Russie: incendie et évacuations dans la région de Krasnodar après une attaque de drones
- Les Sri Lankais ont voté pour élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Les avocats des accusatrices d'Al-Fayed ont reçu "plus de 150 nouvelles demandes"
- Ouverture sous haute sécurité de la Fête de la Bière à Munich
- Inondations au Japon: un mort, sept diparus, plus de 60.000 évacuations
- L'Iran dévoile un nouveau drone et un nouveau missile dans un contexte de tensions croissantes
- Kiev n'a pas encore le droit d'utiliser des armes à longue portée en Russie, regrette Zelensky
- MotoGP: Bagnaia partira en pole position en Emilie-Romagne, devant Martin
- Une rétrospective à Bâle invite au voyage dans l'oeuvre de Matisse
- Deux chefs du Hezbollah tués dans la frappe israélienne près de Beyrouth
- A Marseille, une action de blocage en mer contre la "pollution" des navires de croisières
- Rugby Championship: la Nouvelle-Zélande résiste au retour de l'Australie
- Présidentielle en Ouganda: le fils de Museveni se ravise et soutient son père
- Avec son stade, la Karmine Corp ouvre "une nouvelle ère" pour l'esport
- Barnier espère finaliser son gouvernement, la présence du MoDem "pas totalement actée"
- La Russie dit avoir abattu plus d'une centaine de drones ukrainiens
- Les Sri Lankais élisent leur président, deux ans après la faillite du pays
- Indonésie: libération d'un pilote néo-zélandais enlevé par des rebelles papous
- Sonia Mabrouk, figure de proue de CNews et Europe 1 qui assume ses "convictions"
- Top 14: Lyon et Toulouse visent la passe de trois à l'extérieur
- Vietnam: libération d'une célèbre défenseuse du climat
- Les Sri Lankais aux urnes pour élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Ethiopie: depuis l'effondrement de la monnaie locale, "le business tourne au ralenti"
- Fashion Week: les directeurs artistiques valsent, Paris cancane
- Les Sri Lankais commencent à élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Venezuela/bipeurs piégés: Maduro appelle à ne pas accepter d'appareils électroniques pour Noël
- Colombie: plus de 9.000 hectares brûlés par les feux de forêt
- Ligue 1: Dall'Oglio a "honte" et est "en colère" après l'humiliation deS Verts à Nice
- Harris attaque Trump comme "l'architecte" du recul du droit à l'avortement
- Ligue 1: Nice fête ses 120 ans avec un record et en marchant sur des Verts en déliquescence
- Wall Street finit dispersée et s'offre un répit après sa course folle
- "Top pour le volley français", affirme Ngapeth au sujet de son retour
- NBA: Embiid prolonge son contrat avec les Sixers
- F1/Singapour: Norris et Leclerc à l'attaque, Verstappen en difficulté
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Bagnaia domine les essais qualificatifs devant Martin, Quartararo 5e
Ukraine: Marioupol fouille son théâtre bombardé, Biden va mettre Xi en garde contre toute aide à la Russie
Les habitants de Marioupol, ville stratégique d'Ukraine assiégée par les forces russes, s'activaient dans les décombres d'un théâtre bombardé à la recherche de survivants, tandis que le président américain Joe Biden s'apprêtait vendredi à adresser une mise en garde à son homologue chinois Xi Jinping contre tout soutien à Moscou.
MM. Biden et Xi ont prévu de discuter vendredi à 13H00 GMT --leur quatrième entretien depuis l'entrée de Joe Biden à la Maison Blanche-- de la guerre menée par Moscou en Ukraine. Et le ton a été donné dès jeudi par le secrétaire d'Etat Antony Blinken.
"Le président Biden (...) lui dira clairement que la Chine portera une responsabilité pour tout acte visant à soutenir l'agression russe et que nous n'hésiterons pas à lui imposer des coûts", a fait savoir M. Blinken.
"Nous voyons avec préoccupation que la Chine réfléchit à apporter à la Russie une assistance militaire directe", a-t-il ajouté.
Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, le régime communiste chinois, privilégiant sa relation avec Moscou et partageant avec la Russie une profonde hostilité envers les Etats-Unis, s'est abstenu d'appeler le président russe Vladimir Poutine à retirer ses troupes d'Ukraine.
"Ils ont fait appel au co-parrainage" pour leur texte portant selon eux sur l'humanitaire "et il n'y a pas eu de retour", a indiqué un ambassadeur sous couvert d'anonymat, laissant entendre que ni la Chine ni l'Inde ne soutenaient l'initiative controversée russe et n'auraient voté en sa faveur.
- "Dictateur sanguinaire" -
Et M. Biden n'a pas mâché ses mots à l'égard de M. Poutine, le traitant de "voyou" et de "dictateur sanguinaire" après l'avoir qualifié la veille de "criminel de guerre".
Les auteurs de crimes de guerre en Ukraine devront "rendre des comptes" devant la justice internationale, ont de leur côté averti les ministres des Affaires étrangères du G7 dans une déclaration commune.
"Cibler intentionnellement des civils est un crime de guerre. Après tant de destructions ces trois dernières semaines, je trouve difficile de conclure que les Russes font autre chose que cela", a relevé M. Blinken.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a imploré jeudi les Occidentaux d'aider à "arrêter cette guerre", au moment où une frappe russe faisait au moins 27 morts dans l'est du pays.
Pour lui, "un peuple est en train d'être détruit en Europe". "Aidez-nous à arrêter cette guerre!", a-t-il ajouté, ovationné par les députés du Bundestag allemand auxquels il s'est adressé jeudi par visioconférence.
Les regards étaient toujours tournés vers Marioupol, ville portuaire stratégique du sud-est assiégée et où Volodymyr Zelensky a accusé mercredi l'aviation russe d'avoir "sciemment" bombardé un théâtre où étaient réfugiés des centaines d'habitants.
"Le monde doit finalement admettre que la Russie est devenue un Etat terroriste", a-t-il ajouté.
Selon la mairie de Marioupol, "plus d'un millier" de personnes se trouvaient dans un abri antiaérien sous le théâtre lorsqu'il a été bombardé. Aucun bilan n'a été communiqué à ce stade.
L'émissaire ukrainienne aux droits humains Lioudmyla Denissova a indiqué que l'abri avait résisté au bombardement: "Nous pensons que tout le monde a survécu", a-t-elle déclaré à la télévision, précisant sur la messagerie Telegram, que des survivants avaient commencé à être extirpés des décombres.
- Rescapés du théâtre -
Le parlementaire Serguei Taruta a aussi affirmé que l'abri avait résisté. "Il est constitué de trois parties et on ne sait pas encore si elles ont été endommagées", a-t-il écrit sur Facebook. Plusieurs personnes "en sont sorties dans la matinée après que les habitants ont dégagé eux-mêmes les débris", a-t-il expliqué.
La Russie a affirmé ne pas avoir bombardé la ville, et avancé que l'immeuble avait été détruit par le bataillon nationaliste ukrainien Azov.
Selon le ministre italien de la Culture, Rome est "disposée à reconstruire le théâtre". "Le gouvernement a approuvé ma proposition d'offrir à l'Ukraine les ressources et les moyens pour le reconstruire dès que possible", a-t-il tweeté. "Les théâtres de tous les pays appartiennent à l'humanité tout entière".
La mairie de Marioupol a signalé que la situation était "critique" avec des bombardements russes "ininterrompus" et des destructions "colossales".
Selon les premières estimations, environ 80% du parc de logements de la ville a été détruit.
"Ils tirent tellement de roquettes, il y a beaucoup de corps de civils morts dans les rues", a raconté à l'AFP Tamara Kavounenko, 58 ans.
Les bombardements se poursuivent aussi à Kiev et à Kharkiv, deuxième ville du pays, où au moins 500 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre.
"J'ai entendu un sifflement et mon mari m'a appelée en criant. On habite au rez-de-chaussée, les fenêtres se brisaient. Le principal, c'est qu'on soit vivants", a dit à l'AFP Iryna Voïnovska, 55 ans, en sanglots. "Malheureusement, une femme est morte au 16e étage, écrasée par une gazinière".
La capitale a repris lentement vie jeudi après la levée d'un couvre-feu imposé depuis mardi soir. Elle s'est vidée d'au moins la moitié de ses 3,5 millions habitants.
- Pas de répit -
Aucun bilan global n'a été fourni même si le président Zelensky a mentionné le 12 mars la mort d'"environ 1.300" militaires ukrainiens, tandis que Moscou a seulement rapporté près de 500 morts dans ses rangs le 2 mars.
Cent-huit enfants ont été tués et 120 blessés dans le pays depuis l'invasion russe, a indiqué jeudi le Parquet général ukrainien.
Trois semaines après le début de l'invasion, Moscou ne donne aucun signe de répit dans son offensive malgré la poursuite de pourparlers entre les belligérants.
Mais M. Blinken a estimé que la Russie n'avait pas démontré jusqu'ici "d'effort significatif" dans ses tractations avec Kiev pour tenter de trouver une sortie de crise.
"D'un côté, nous saluons l'Ukraine qui reste à la table des négociations alors qu'elle est sous les bombes, et de l'autre côté, je n'ai pas vu d'effort significatif de la part de la Russie pour mettre fin par la diplomatie à la guerre qu'elle mène", a-t-il dit.
Et plus de trois millions d'Ukrainiens ont pris les routes de l'exil, en grande majorité vers la Pologne, parfois seulement une étape avant de continuer leur exode.
Vladimir Poutine a martelé mercredi dans un discours que l'offensive était "un succès". Son porte-parole Dmitri Peskov a affirmé que la "majorité écrasante" des Russes soutenait la ligne décidée par le président russe.
Les autres sont des "traîtres" et le conflit les révèle, permettant une "purification" de la société, a-t-il ajouté, alors que nombre de Russes opposés au Kremlin ont quitté le pays depuis le début de l'offensive.
Frappée par de lourdes sanctions, la Russie a cependant apparemment échappé pour l'instant au défaut de paiement sur sa dette: selon une source proche du dossier, la banque JPMorgan a bien reçu le paiement d'une tranche d'intérêts de 117,2 millions de dollars qui arrivait à échéance.
burx-cat-lpt/elm/roc
O.Lorenz--BTB