- Ligue 1: Lille arrache le match nul contre Strasbourg (3-3) mais ne rassure pas
- Angleterre: Liverpool en marche avant
- Top 14: Première victoire pour Vannes qui stoppe Lyon
- Harris met Trump au défi de débattre sur CNN fin octobre
- Birmanie: le bilan du typhon Yagi grimpe à 384 morts
- Allemagne: Olise guide le Bayern, facile vainqueur à Brême (5-0)
- Gouvernement: Barnier commence à appeler ses futurs ministres
- Israël bombarde intensément le sud du Liban après le coup dur porté au Hezbollah
- F1/Singapour: Norris en pole position, Verstappen dans ses roues
- Top 14: Toulouse s'impose en leader à Montpellier
- MotoGP: Bagnaia remporte le sprint en Emilie-Romagne devant Martin, leader en péril
- Japon: un mort et sept disparus à la suite d'importantes innondations
- Plus de 18.000 bâtiments et installations endommagés par des inondations en Pologne
- En Normandie, un camping déménagé pour échapper à la montée des eaux
- Hongrie: le Danube en crue assiège Budapest après la tempête Boris
- Mondiaux de cyclisme: Evenepoel voit toujours double
- L'Ukraine dit avoir frappé deux dépôts de munitions et de missiles en Russie
- Ouganda: le fils de Museveni renonce à la présidentielle et soutiendra son père
- Sri Lanka: les trois principaux candidats à l'élection présidentielle
- Les supporters stéphanois entre colère et ironie après la déroute historique des Verts
- De fortes et rares chutes de neige bloquent les routes en Afrique du Sud
- Barnier espère finaliser rapidement son gouvernement, le MoDem acte sa participation
- Ligue 1: joker à Lyon, Veretout retrouve déjà l'OM
- La ville américaine de Flint toujours plombée par sa crise de l'eau
- Russie: incendie et évacuations dans la région de Krasnodar après une attaque de drones
- Les Sri Lankais ont voté pour élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Les avocats des accusatrices d'Al-Fayed ont reçu "plus de 150 nouvelles demandes"
- Ouverture sous haute sécurité de la Fête de la Bière à Munich
- Inondations au Japon: un mort, sept diparus, plus de 60.000 évacuations
- L'Iran dévoile un nouveau drone et un nouveau missile dans un contexte de tensions croissantes
- Kiev n'a pas encore le droit d'utiliser des armes à longue portée en Russie, regrette Zelensky
- MotoGP: Bagnaia partira en pole position en Emilie-Romagne, devant Martin
- Une rétrospective à Bâle invite au voyage dans l'oeuvre de Matisse
- Deux chefs du Hezbollah tués dans la frappe israélienne près de Beyrouth
- A Marseille, une action de blocage en mer contre la "pollution" des navires de croisières
- Rugby Championship: la Nouvelle-Zélande résiste au retour de l'Australie
- Présidentielle en Ouganda: le fils de Museveni se ravise et soutient son père
- Avec son stade, la Karmine Corp ouvre "une nouvelle ère" pour l'esport
- Barnier espère finaliser son gouvernement, la présence du MoDem "pas totalement actée"
- La Russie dit avoir abattu plus d'une centaine de drones ukrainiens
- Les Sri Lankais élisent leur président, deux ans après la faillite du pays
- Indonésie: libération d'un pilote néo-zélandais enlevé par des rebelles papous
- Sonia Mabrouk, figure de proue de CNews et Europe 1 qui assume ses "convictions"
- Top 14: Lyon et Toulouse visent la passe de trois à l'extérieur
- Vietnam: libération d'une célèbre défenseuse du climat
- Les Sri Lankais aux urnes pour élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Ethiopie: depuis l'effondrement de la monnaie locale, "le business tourne au ralenti"
- Fashion Week: les directeurs artistiques valsent, Paris cancane
- Les Sri Lankais commencent à élire leur président, deux ans après la faillite du pays
- Venezuela/bipeurs piégés: Maduro appelle à ne pas accepter d'appareils électroniques pour Noël
Nucléaire iranien: Biden face au casse-tête des Gardiens de la révolution
C'est l'un des derniers obstacles à surmonter pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien: l'Iran exige que les Etats-Unis retirent les Gardiens de la révolution de leur liste noire des organisations terroristes, un geste avant tout symbolique mais politiquement à hauts risques pour Joe Biden.
L'intervention publique, vendredi, d'Israël dans ce débat qui électrise déjà la classe politique à Washington vient encore compliquer la décision du président américain.
"Le corps des Gardiens de la révolution islamique (...) a assassiné des milliers de personnes, dont des Américains", ont déclaré le Premier ministre israélien Naftali Bennett et son ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid, dans un communiqué en forme d'avertissement à leur proche allié américain. "Nous refusons de croire que les États-Unis leur retireraient la désignation d'organisation terroriste."
L'Iran et les Etats-Unis négocient depuis onze mois à Vienne pour relancer le texte conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances pour garantir qu'il n'y aurait jamais de bombe atomique iranienne.
L'accord est moribond depuis que les Américains l'ont quitté en 2018 sous la présidence de Donald Trump, qui a rétabli les sanctions asphyxiant l'économie iranienne -- ce qui a poussé la République islamique à s'affranchir des restrictions-clés à son programme nucléaire.
Le président Biden s'est dit prêt à revenir dans l'accord, et donc à lever à nouveau les mesures punitives, si les Iraniens renouent avec leurs engagements.
Or, l'Iran a déclaré cette semaine qu'il ne restait plus que "deux sujets" à régler avec les Etats-Unis, dont celui des "garanties" qu'il réclame sur la survie de l'accord en cas d'alternance politique à la Maison Blanche.
L'autre obstacle porte sur les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, comme le confirme une source proche du dossier.
En avril 2019, pour durcir sa "pression maximale" sur le pouvoir iranien, l'administration Trump avait inscrit les "Gardiens" sur la liste noire des "organisations terroristes étrangères".
Théoriquement, il ne s'agit pas d'une sanction liée au nucléaire, mais Téhéran estime qu'elle n'aurait pas été prise sans le retrait américain de l'accord de 2015 et qu'elle doit donc être effacée.
- 'Une promesse' -
Entre les lignes, le communiqué de l'Etat hébreu suggère, pour s'en alarmer, qu'un compromis est bien sur la table à Vienne. "Nous avons du mal à croire que la désignation des Gardiens de la révolution comme organisation terroriste sera annulée en échange d'une promesse de ne pas porter atteinte aux Américains", écrivent ses dirigeants.
La droite américaine, et plus largement les élus qui affichent la plus grande proximité avec Israël, multiplient aussi les mises en garde.
"Tout accord qui enrichirait les terroristes iraniens ne durera pas", a lancé l'ex-secrétaire d'Etat Mike Pompeo, se targuant d'avoir, avec Donald Trump, "mis l'Iran au pas". "Nous l'avons fait avant et le referons", a-t-il prévenu.
Face à cette levée de boucliers, le gouvernement américain reste muet.
Son dilemme est d'autant plus délicat que l'accusation de terrorisme à l'encontre de cette armée fait quasiment l'unanimité à Washington. Cette entité, soutien-clé d'autres bêtes noires des Etats-Unis comme le Hezbollah libanais, les Houthis yéménites ou encore certaines milices irakiennes, est jugée responsable de nombreuses attaques contre des soldats ou intérêts américains au Moyen-Orient.
"L'objectif numéro un des Etats-Unis au sujet de l'Iran est que l'Iran ne possède jamais une arme nucléaire", a rappelé vendredi le général Kenneth McKenzie, chef des forces américaines au Moyen-Orient. "Toute solution qui l'en empêche contribue à la sécurité régionale", a-t-il ajouté devant la presse.
Pressé de questions sur la possibilité de voir les Gardiens de la révolution quitter la liste noire, il a souligné que cela "ne changerait pas grand chose" d'un "point de vue opérationnel" et au sujet de la manière dont Washington voit "la menace" qu'ils représentent.
Plusieurs experts assurent que même si l'administration Biden devait faire cette concession à Téhéran, les "Gardiens" et leurs dirigeants resteraient sous le coup d'autres sanctions.
"C'est une situation où la politique semble l'emporter sur le fond", déplore Barbara Slavin, du cercle de réflexion Atlantic Council, qui estime que le sauvetage de l'accord de 2015 vaut bien la levée de cette sanction.
"Je pense que les détracteurs de l'accord se sont jetés sur ce sujet dans une dernière tentative pour empêcher de le ressusciter", estime-t-elle.
W.Lapointe--BTB