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Présidentielle: la grande marche de Mélenchon
A trois semaines de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon espère rassembler des dizaines de milliers de personnes dimanche à Paris en soutien à une "VIe République", le jour même des commémorations à Toulouse des attentats perpétrés par Mohamed Merah.
Hasard du calendrier, cette marche du candidat LFI à l'Elysée, qui se veut une démonstration de force à gauche, intervient le jour de ces cérémonies du dixième anniversaire des attaques jihadistes qui avaient fait sept morts, à Toulouse et Montauban.
Le président de la République, Emmanuel Macron, doit commémorer ces attentats dans l'après-midi en appelant à une "mobilisation générale de toute la société" pour lutter contre l'antisémitisme, en présence du président d'Israël, Isaac Herzog, ainsi que des anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy.
L'ancien Premier ministre Manuel Valls, le président du Sénat Gérard Larcher, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la maire de Paris Anne Hidalgo, également candidate à la présidentielle, sont aussi attendus.
Pour Jean-Luc Mélenchon, il s'agit de récidiver après des marches similaires très suivies en 2012 et 2017, lors de ses précédentes campagnes présidentielles. Elles avaient contribué à renforcer la candidature du tribun de la gauche radicale.
Ses partisans doivent s'élancer à 14H00 de la Bastille à la place de la République.
"Je pense que les gens seront nombreux et enthousiastes. Beaucoup estiment que l'accès de ma candidature au second tour est à portée de main. Il y a donc une sorte d'allégresse", a-t-il déclaré au Parisien dimanche.
Pour les Insoumis, l'idée est de susciter le vote "efficace" à gauche alors que le candidat est depuis des semaines le mieux placé dans les sondages d'intentions de vote (autour de 13%). Il axe sa campagne contre les "années folles du libéralisme" et la "maltraitance sociale généralisée" que promet Emmanuel Macron selon lui.
M. Mélenchon, 70 ans, avait échoué de justesse en 2017 à accéder au second tour.
- "Jamais pliée" -
"Ceux qui viendront vont faire la démonstration qu'il y a une France qui est toujours là, partageuse, égalitaire, un chouïa libertaire. On va sans doute entraîner des gens qui peut-être ne croyaient plus à rien. Tout notre enjeu, c’est de mobiliser les abstentionnistes", souligne-t-il, en reconnaissant: "Faut que je trouve cinq points en trois semaines".
"La grande question qui est posée, c'est quel second tour" alors qu'"un tiercé se dégage", a fait valoir sur Cnews et Europe 1 le député LFI Adrien Quatennens. Y aura-t-il "un mauvais remake de 2017, ou est-ce qu'on impose une grande confrontation sur les enjeux" avec M. Mélenchon, demande-t-il.
Un sondage publié dans le JDD donne Emmanuel Macron loin devant au premier tour avec 29,5% des intentions de vote, suivi par Marine Le Pen (18,5%). Jean-Luc Mélenchon avec 13% devance ensuite Eric Zemmour (12%), Valérie Pécresse (11%), Yannick Jadot (5,5%), Fabien Roussel (4%), et encore Anne Hidalgo à 2%, à égalité avec Jean Lassalle et Nicolas Dupont-Aignan.
M. Macron continue d'engranger aussi des soutiens à gauche, l'ancien maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë disant vouloir, comme en 2017, voter pour lui, rapporte le JDD.Malgré cette avance, les candidats veulent croire que rien n'est encore joué, un argument repris dans le camp Macron.
"Une élection n'est jamais pliée. Nous devons rester mobilisés, convaincre", selon le président du groupe LREM à l'Assemblée, Christophe Castaner, sur franceinfo.
- Du Zénith au Trocadéro -
Ce n'est pas encore le sprint final mais la campagne, qui avait eu du mal à démarrer en attendant la candidature de M. Macron, intervenue début mars, s'accélère à 21 jours du premier tour le 10 avril.
Pour preuve, les candidats abreuvent les radios et télés, Valérie Pécresse étant notamment l'invitée du 20H00 sur TF1.
Plusieurs misent sur de grands meetings le dimanche 27 mars, qu'ils espèrent transformer en marqueurs dans la dernière ligne droite de la campagne.
M. Mélenchon réunira ses troupes à cette date sur sa terre d'élection à Marseille, l'écologiste Yannick Jadot au Zénith à Paris, le communiste Fabien Roussel à Toulouse et Eric Zemmour lors d'une grand-messe au Trocadéro, sur laquelle il compte pour faire basculer son destin.
H.Seidel--BTB