
-
Le portrait d'un enfant palestinien amputé remporte le World Press Photo
-
Au moins 40 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours
-
Prisons visées par des dégradations: "nuit calme", pas de piste privilégiée par les enquêteurs
-
50 ans après, le Cambodge commémore la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges
-
Le PDG de Nvidia à Pékin alors que la guerre commerciale menace les ventes
-
Sévères intempéries dans les Alpes en Suisse, France et Italie
-
Ukraine: Rubio et Witkoff à Paris, Zelensky demande de mettre la "pression" sur Moscou
-
Les Bourses mondiales suspendues aux négociations douanières et résultats d'entreprises
-
Éclatements de pneus en France: Goodyear convoqué en vue d'une éventuelle mise en examen
-
Pernod Ricard affecté par un contexte international "difficile"
-
Au moins 34 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours
-
Sévères intempéries dans les Alpes suisses et françaises
-
France TV: Delphine Ernotte Cunci candidate à sa succession
-
Présidence de la SNCF: Jean Castex ne se portera pas candidat
-
Archives sur l'abbé Pierre au Vatican: l'Eglise de France demande des éclaircissements
-
La Bourse de Paris en petite baisse, entre résultats d'entreprises et guerre commerciale
-
Décès de Nora Aunor, légende du cinéma philippin
-
Hermès va augmenter ses prix aux Etats-Unis pour compenser les droits de douane
-
Les Bourses mondiales naviguent à vue, au gré des négociations commerciales
-
Raids israéliens sur des tentes de déplacés à Gaza, 25 morts selon les secours
-
USA-Chine: le choc des titans
-
Les Bourses européennes ouvrent sans direction claire
-
Hausse prudente des Bourses en Asie, suspendues aux négociations commerciales
-
Foot: le club chinois du Gabonais Aaron Boupendza joue seulement quelques heures après son décès
-
Le chef de la diplomatie américaine attendu à Paris pour des discussions sur l'Ukraine
-
Crise avec Alger: Retailleau n'exclut pas qu'il faille "monter en puissance" dans la réponse
-
Luxe: Hermès va augmenter ses prix aux Etats-Unis pour compenser les 10% de droits de douane
-
Pernod Ricard: chiffre d'affaires en repli de 3% au 3T, dans un contexte "très volatil"
-
Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump
-
Barrages NBA: Miami et Dallas s'offrent une dernière chance, Chicago et Sacramento éliminés
-
Ligue Europa: cap sur Old Trafford pour l'OL, vent dans le dos et demies en vue
-
La guerre commerciale de Trump bouscule les plans de la BCE
-
Mexique: derrière les disparus, le spectre du recrutement forcé
-
Baisse des ventes, chute en Bourse, âge du PDG: contexte tendu pour l'assemblée générale de LVMH
-
Rugby: l'Australie se plaint de clubs français cherchant à "débaucher" ses jeunes talents
-
La guerre commerciale de Trump attise l'inquiétude économique mondiale
-
Gisèle Pelicot et Léon Marchand dans les "100 personnes les plus influentes" du magazine Time
-
Chez Vinci, Xavier Huillard prend du champ, une page se tourne
-
Le chef de la diplomatie américaine à Paris pour des discussions sur l'Ukraine
-
Des "indices" liés à la vie détectés sur une exoplanète
-
Instagram et WhatsApp n'auraient pas si bien réussi sans Facebook, plaide Zuckerberg au procès Meta
-
Trump cloue au pilori Harvard, accusée de propager "haine et imbécilité"
-
Guerre commerciale: la directrice générale de l'OMC "très préoccupée"
-
C1: pas de miracle pour le Real Madrid, puni et éliminé par Arsenal
-
Ligue des champions: l'Inter tremble mais brise le rêve du Bayern Munich
-
Guerre commerciale: le bras de fer continue entre Washington et Pékin
-
Marchés mondiaux: les inquiétudes commerciales subsistent, Wall Street termine en berne
-
Wall Street termine en berne, les perspectives économiques américaines inquiètent
-
Rassemblements à Paris et Marseille en soutien aux journalistes tués à Gaza
-
L'emprisonnement au Salvador d'expulsés des Etats-Unis crée un "trou noir" juridique, dénoncent les ONG

Ukraine: Moscou accuse Washington d'escalade et lance de nouvelles manoeuvres
La Russie a lancé mardi de nouvelles manoeuvres militaires non loin de l'Ukraine et en Crimée annexée, quelques heures après avoir accusé les Etats-Unis d'"exacerber" les tensions en mettant en alerte des milliers de soldats américains.
Russes et Occidentaux n'ont cessé ces dernières semaines de s'accuser de nourrir la crise, au risque de provoquer un conflit d'ampleur. Des efforts diplomatiques se poursuivent cependant même si les résultats manquent.
Les exercices russes annoncés mardi impliquent quelque 6.000 hommes, des avions de chasse et des bombardiers. Ils se déroulent dans le Sud de la Russie, notamment à proximité de l'Ukraine, et en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014.
Moscou, qui a déployé des dizaines de milliers d'hommes ces derniers mois près de l'Ukraine, a aussi annoncé la semaine dernière des manoeuvres navales dans l'Atlantique, l'Arctique, le Pacifique et la Méditerranée ainsi que des exercices conjoints avec le Bélarus, aux frontières de l'Union européenne.
Mardi à la mi-journée, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est dit "grandement préoccupé" après la mise en alerte par les Etats-Unis lundi de 8.500 soldats, qui pourraient renforcer la Force de réaction rapide de l'Otan de 40.000 militaires. La décision de leur déploiement n'a pas été prise.
Pour M. Peskov, Washington provoque une nouvelle "exacerbation des tensions", comme la veille avec l'annonce du départ des familles de diplomates américains d'Ukraine du fait du risque imminent, selon les Etats-Unis, d'une invasion russe.
Les autorités ukrainiennes ont affirmé avoir démantelé mardi un groupe préparant, sur ordre de Moscou, des attaques armées pour "déstabiliser" des régions du pays, notamment à la frontière russe.
L'Otan a, elle, annoncé placer des forces en attente et envoyer des navires et des avions de combat pour renforcer ses défenses en Europe de l'Est, et cela alors que la Russie considère les troupes de l'Alliance dans son voisinage comme une menace existentielle.
- Réponse cette semaine -
Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir déployé plus de 100.000 militaires à la frontière de l'Ukraine, en vue d'une possible attaque.
La Russie dément tout projet d'offensive, mais lie une désescalade à des traités garantissant notamment le non-élargissement de l'Otan, en particulier à l'Ukraine.
Ces revendications ont été jugées inacceptables en Europe comme aux Etats-Unis, mais on y assure prendre au sérieux les inquiétudes sécuritaires de Moscou et vouloir négocier des solutions.
Après un cycle de pourparlers, Washington doit remettre cette semaine une réponse écrite aux exigences russes. Mais parallèlement, le président américain, Joe Biden, a fait monter la pression en mettant des troupes en état d'alerte.
Ce durcissement a cependant semblé prendre de court certains dirigeants européens, soucieux de ne pas provoquer le Kremlin.
Le président français Emmanuel Macron, qui doit rencontrer mardi à Berlin le chancelier allemand Olaf Scholz, a dit vouloir proposer "un chemin de désescalade" à son homologue russe Vladimir Poutine "dans les prochains jours". Le Kremlin a confirmé un entretien dans la semaine.
Paris accueille aussi mercredi une réunion de conseillers de haut rang avec l'Allemagne, la Russie et l'Ukraine, pour tenter de raviver un format de dialogue datant de 2015, aujourd'hui au point mort.
- Graves conséquences -
Les Etats-Unis ont, eux, assuré n'avoir "aucune divergence" avec les Européens au sujet des sanctions à imposer à la Russie en cas d'invasion de l'Ukraine, ni au sujet de l'urgence de la menace.
M. Biden a d'ailleurs organisé lundi une visioconférence avec des dirigeants de pays européens, de l'UE et de l'Otan.
Pour sortir de la crise, la Russie exige des textes ayant portée juridique garantissant le non-élargissement de l'Otan, et un retrait des forces et des armements de l'Alliance atlantique des pays d'Europe de l'Est l'ayant rejointe après 1997.
Moscou a promis "les conséquences les plus graves" si ses "préoccupations légitimes" étaient ignorées.
En cas d'invasion, les Occidentaux prévoient des sanctions d'une sévérité inédite. Mais le Kremlin s'est toujours montré insensible à ce type de représailles.
Une série d'options a été préparée par la Commission européenne. La réduction des achats de gaz et de pétrole russe est à l'étude, a confié à l'AFP une source européenne, mais le sujet divise les Européens.
Côté américain, Joe Biden envisage d'interdire aux banques russes d'utiliser le dollar, ce qui porterait un coup très sévère à l'économie du pays.
F.Müller--BTB