- A Bonifacio, la solidité des emblématiques falaises en question
- Japon: inondations et glissements de terrain font un mort, six disparus
- Budget, urgences, pénurie de médecins: les dossiers en souffrance à la Santé
- Emmanuel Moulin, ex-directeur de cabinet d'Attal, rejoint l'inspection des finances
- Sri Lanka: le probable futur président de gauche promet de ne pas annuler l'accord avec le FMI
- Basket: Maledon au rebond à la maison en Elite
- Foot: Manchester City contre Arsenal, le roi et son dauphin déjà au duel
- A Calcutta, chronique de la mort annoncée du plus vieux tramway d'Asie
- L'extrême droite vise un nouveau succès en ex-RDA, dans un fief de Scholz
- Royaume-Uni: contre la criminalité, des couteaux recyclés en matériel de musculation
- Premier jour du gouvernement Barnier, déjà sous le feu de ses nombreux opposants
- Un mort et six disparus au Japon, touché par des inondations et des glissements de terrain
- Israël ordonne la fermeture pendant 45 jours du bureau d'Al Jazeera à Ramallah, annonce la chaîne
- Sri Lanka: le chef de la coalition de gauche Dissanayaka en passe de remporter la présidentielle
- Boxe: Dubois fracasse Joshua et légitime sa ceinture mondiale IBF
- Top 14: Toulouse seul en tête, première victoire pour Vannes
- Espagne: le Real Madrid renverse l'Espanyol Barcelone, Mbappé enchaîne
- Ligue 1: après la C1, le PSG freiné à Reims (1-1)
- "C'est de la survie": en Martinique, des manifestants vent debout contre la vie chère
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée à l'Agriculture
- L1: Lens prend un point in extremis à à Rennes
- Chez lui, Biden discute de la Chine avec les dirigeants japonais, australien et indien
- Astrid Panosyan-Bouvet, une macroniste à la fibre sociale au Travail
- Geneviève Darrieussecq, une médecin centriste au chevet de la Santé
- Justice: Didier Migaud, sous le sceau de la rigueur sociale-démocrate
- Anne Genetet, une "surprise" à l'Éducation nationale
- Trump refuse de débattre à nouveau avec Harris
- Le gouvernement Barnier voit le jour après une longue crise, les opposants affirment qu'il n'a "aucun avenir"
- Italie: Naples neutralise la Juventus et prend confiance
- Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée nommée à l'Agriculture
- Foot: les Girondins retrouvent leur stade et leurs irréductibles fans
- La liste du gouvernement de Michel Barnier
- Le gouvernement Barnier voit le jour, Retailleau à l'Intérieur, Armand aux Finances et Dati reconduite à la Culture
- Rachida Dati, deuxième acte à la culture
- Agnès Pannier-Runacher, une "bonne élève" de la macronie à la Transition écologique
- Laurent Saint-Martin, une figure économique du macronisme au Budget
- Guillaume Kasbarian, un libéral pur sucre du Logement à la Fonction publique
- Italie: Naples contrarie la Juventus dans son stade
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, nouveau chef de la diplomatie française
- Ligue 1: Lille arrache le match nul contre Strasbourg (3-3) mais ne rassure pas
- Angleterre: Liverpool en marche avant
- Top 14: Première victoire pour Vannes qui stoppe Lyon
- Harris met Trump au défi de débattre sur CNN fin octobre
- Birmanie: le bilan du typhon Yagi grimpe à 384 morts
- Allemagne: Olise guide le Bayern, facile vainqueur à Brême (5-0)
- Gouvernement: Barnier commence à appeler ses futurs ministres
- Israël bombarde intensément le sud du Liban après le coup dur porté au Hezbollah
- F1/Singapour: Norris en pole position, Verstappen dans ses roues
- Top 14: Toulouse s'impose en leader à Montpellier
- MotoGP: Bagnaia remporte le sprint en Emilie-Romagne devant Martin, leader en péril
Brésil: Bolsonaro "prêt au combat" après une brève hospitalisation
Le président brésilien Jair Bolsonaro s'est dit mardi "prêt au combat", après avoir passé la nuit à l'hôpital, et a maintenu ses activités prévues comme si de rien n'était.
"J'ai juste passé une mauvaise nuit", a déclaré en fin de matinée le chef de l'Etat, acclamé par des centaines de partisans lors d'une cérémonie à Ponta Pora, dans l'Etat du Mato Grosso du Sud (centre-ouest), à plus de 1.000 km à vol d'oiseau de Brasilia, où il avait été hospitalisé.
Vêtu d'une chemise bleue à manches courtes, l'ex-parachutiste qui compte se représenter à la présidentielle d'octobre, s'est même permis un bref bain de foule.
"Je suis prêt pour le combat", a-t-il dit dans une vidéo publiée par le ministre de la Communication Fabio Faria sur Twitter, juste avant de prendre l'avion.
C'est ce même Fabio Faria qui avait annoncé tôt dans la matinée que le chef de l'Etat était sorti de l'hôpital après son "malaise" de la veille, précisant qu'il était "en super forme".
La présidence n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP sur la nature de ce "malaise", qui semble dû à des problèmes intestinaux récurrents à la suite d'une attaque à l'arme blanche.
Selon le quotidien O Globo, l'hospitalisation a été motivée par des "difficultés d'écoulement du contenu gastrique vers l'intestin".
Jair Bolsonaro, 67 ans, était absent lundi soir d'une cérémonie organisée par le Parti républicain, une des formations qui le soutient, alors que sa présence avait été annoncée. Le député Marcos Pereira, chef de ce parti, avait alors expliqué que le président n'avait pas pu venir parce qu'il devait "subir quelques examens".
"Les conséquences de la tentative d'homicide (...) continuent de causer des problèmes de santé à mon père", avait tweeté tard lundi Flavio Bolsonaro. "Mais le mal n'a jamais gagné et ne vaincra jamais le bien", a-t-il ajouté en demandant des prières pour son père.
Depuis cette attaque à l'arme blanche d'un déséquilibré, lors d'un bain de foule, qui a failli lui coûter la vie, Jair Bolsonaro accumule les alertes abdominales.
Les séquelles de cette agression lui ont valu d'être opéré quatre fois de l'abdomen, pour une colostomie notamment, et il est toujours sous la menace d'une occlusion intestinale.
En janvier, il avait été hospitalisé d'urgence à Brasilia puis transféré dans un grand établissement de Sao Paulo en raison de violentes douleurs abdominales provoquées par une sub-occlusion intestinale. Mais il avait échappé à une nouvelle opération.
Il avait déjà été soigné d'une occlusion en juillet 2021, dans l'établissement où il se trouvait de nouveau lundi, après avoir souffert de violentes douleurs abdominales et d'une crise de hoquet persistante durant plus de dix jours.
- Crevette mal passée -
Cette indisposition avait apparemment été provoquée, selon son chirurgien, par "une crevette avalée sans être mâchée" - un incident qui avait fait le régal des caricaturistes.
Ce chirurgien, Antonio Luiz Macedo, qui l'a opéré à plusieurs reprises depuis l'attentat, avait rappelé en janvier dans un entretien à O Globo que "le risque d'une nouvelle obstruction" était "considérable" s'il ne suivait pas ses recommandations.
Il s'agit en l'occurrence d'un strict régime alimentaire et d'une activité physique modérée, des contraintes auxquelles Jair Bolsonaro a avoué avoir du mal à se plier.
Au cours de son mandat entamé en 2019, le président d'extrême droite a par ailleurs subi une intervention chirurgicale pour un calcul rénal, et a contracté avec de légers symptômes en juillet 2020 le Covid-19 - contre lequel il n'a jamais voulu se faire vacciner.
Outre ses problèmes de santé qui risquent de compliquer sa campagne, M. Bolsonaro aborde ses derniers mois de mandat dans une position difficile.
Les sondages le donnent largement battu en octobre par l'ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, même s'il a légèrement réduit l'écart ces dernières semaines.
S'ils ne sont pas encore officiellement déclarés candidats, les deux ennemis jurés n'ont pas caché vouloir en découdre à la présidentielle.
Le contexte économique au Brésil est également préoccupant, avec une inflation galopante que la guerre en Ukraine aggrave encore, des prévisions de croissance atone en 2022 et un chômage toujours élevé.
Y.Bouchard--BTB