- Gaza: Israël avalise l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche
- A Los Angeles, la recherche de victimes se poursuit même à cheval
- Ligue 1: Lille renverse Nice (2-1) et monte enfin sur le podium
- Foot: le PSG frappe fort en s'offrant Kvaratskhelia
- Wall Street termine la semaine en hausse avant l'investiture de Trump
- Foot: Enfant de la balle devenu "Kvaradona", cinq choses à savoir sur Khvicha Kvaratskhelia
- "Plus tristes que choqués", les créateurs de contenus de TikTok se préparent à sa possible disparition
- Ligue 1: Montpellier se réveille, Monaco n'avance plus
- Des milliers de Serbes protestent devant la télévision nationale
- Bolivie : ordre d'arrestation de l'ex-président Evo Morales
- Foot: Denis Law, roi d'Écosse et d'Old Trafford
- Confusion autour du sort de TikTok, la Cour suprême ouvre la voie à une interdiction
- Le conseil des ministres israélien réuni pour voter sur un feu vert final à l'accord de trêve à Gaza
- Trump revient à la Maison Blanche
- Slalom de Wengen: Noël face à "la plus belle piste" du circuit
- La Bourse de Paris finit en nette hausse
- Après un appel, Trump et Xi s'engagent à améliorer leurs relations
- USA: la Cour suprême ouvre la voie à l'interdiction de TikTok, Trump réclame du temps pour statuer
- Les Bourses européennes finissent en nette hausse
- Biathlon: troisième victoire d'affilée pour le relais français, un record
- La Colombie suspend les négociations de paix avec l'ELN après une journée meurtrière
- Coupe dans le budget sport: le gouvernement Bayrou se fait copieusement siffler
- Commerce: sous pression de Trump, l'UE et le Mexique renforcent leur partenariat
- Le FMI modérément optimiste pour l'économie mondiale dans ses prévisions pour 2025
- Super-G de Wengen: première pour von Allmen, l'énième fusée suisse
- Le cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l'accord de trêve à Gaza
- Wall Street ouvre en hausse, rebondit à la fin d'une semaine chargée
- Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux échappe à des poursuites judiciaires
- Foot: un bail de très longue durée pour Haaland à Manchester City
- Le cabinet israélien donne son feu vert à l'accord de trêve à Gaza
- Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux annonce échapper à des poursuites
- Ecole: Elisabeth Borne dévoile ses arbitrages et revient sur le "brevet couperet"
- Foot: la Belgique limoge son sélectionneur Domenico Tedesco (fédération)
- Pakistan: Imran Khan écope de 14 ans de prison
- Les tests de dépistage rapide du Covid bientôt déremboursés
- Ski: à Cortina d'Ampezzo, Lindsey Vonn peut retrouver ses bonnes habitudes
- L'UE annonce approfondir son enquête sur X après des provocations de Musk
- Open d'Australie: Humbert gagne un derby français tronqué par la blessure de Fils
- Budget de la Sécu: la Santé largement épargnée par les mesures d'économie, indique Neuder
- Open d'Australie: Moutet, jamais aussi bon que dans l'adversité
- Open d'Australie: Djokovic file en huitièmes, Humbert victorieux de Fils sur abandon
- L'Eglise catholique demande à la justice d'ouvrir une enquête sur l'abbé Pierre
- Corée du Sud: les enquêteurs demandent la prolongation de la détention du président destitué
- Geneviève Callerot, résistante honorée à 102 ans pour avoir aidé des familles à passer en zone libre
- Tenace et courageux, Sébastien Simon complète le podium du Vendée Globe
- A Lisbonne, une école perpétue l'art équestre portugais classé au patrimoine immatériel
- David Lynch continuera "de nourrir notre imaginaire", selon le Festival de Cannes
- Collège: le brevet ne sera finalement pas obligatoire pour entrer en seconde
- Russie: trois avocats de Navalny condamnés à la prison pour "extrémisme"
- De premières libérations d'otages à Gaza attendues dimanche
La première présidente du Honduras veut fonder "un État socialiste et démocratique"
Xiomara Castro a prêté serment jeudi, devenant ainsi la première présidente du Honduras pour un mandat de quatre ans. Elle a ensuite promis devant une foule enthousiaste de fonder "un État socialiste et démocratique".
"Je jure d'être fidèle à la République, de respecter et faire respecter sa Constitution et ses lois", a déclaré Mme Castro.
La nouvelle présidente de gauche a prêté serment en présence de Luis Redondo, qu'elle a reconnu comme président du Parlement, faisant fi de la crise ouverte il y a six jours par deux factions rivales de son parti Libre et qui a donné lieu à des scènes de pugilat à la tribune de l'Assemblée.
"L’État du Honduras a été mené à la faillite durant ces dernières douze années" de gestion par la droite, a asséné la cheffe de l’État dans son discours d'investiture devant la foule massée dans le Stade national de Tegucigalpa.
"Je le reçois en banqueroute", s'est-elle indignée en soulignant que "le pays doit savoir ce qu'ils (ses prédécesseurs) ont fait de l'argent". La dette publique du Honduras s'élève à 17 milliards de dollars.
La présidente a promis que jusqu'à la fin de son mandat en 2026, elle concentrera ses efforts sur "l'éducation, la santé, la sécurité et l'emploi".
Mais la controverse au sein de son parti, où les deux groupes rivaux ont élu deux présidents de deux Parlements concurrents, fait peser l'incertitude sur sa capacité à mettre en œuvre son programme de transformation du Honduras.
Pour réformer le pays, gangréné par la corruption et l'influence des narco-trafiquants qui ont infiltré l’État jusqu'à son plus haut niveau, Mme Castro a besoin du Parlement où son parti et ses alliés n'y disposent pas de la majorité.
La crise parlementaire a éclaté quand des dissidents de Libre ont refusé d'honorer un accord entre leur parti et des alliés d'un autre parti de gauche, dont le soutien a été déterminant dans la victoire de Mme Castro lors du scrutin de novembre.
- Dénouer la crise parlementaire -
Dans une tentative pour dénouer la crise, la présidente élue a offert mercredi soir un haut poste dans son gouvernement à Jorge Calix, qui a bénéficié des voix de députés de l'opposition de droite pour se faire élire comme président de l'assemblée concurrente.
Le dissident a remercié sur Twitter pour "l'honneur" qui lui est fait et a promis une "réponse rapide". Mais celle-ci se fait attendre.
La vice-présidente américaine Kamala Harris, le roi d'Espagne Felipe VI et le vice-président taïwanais William Lai, notamment, ont assisté à la cérémonie.
Mme Castro a été qualifiée de "communiste" par ses adversaires durant la campagne, mais "les États-Unis ont compris qu'elle ne représente pas une gauche radicale", estime le sociologue Eugenio Sosa, de l'Université Nationale du Honduras.
"Il y a un virage à gauche (...) ils veulent maquiller ça avec l'arrivée de la vice-présidente Kamala Harris, mais en réalité ils sont très engagés avec le Venezuela", a dénoncé auprès de l'AFP David Chavez, le chef du Parti National (droite), désormais dans l'opposition.
Xiomara Castro doit s'entretenir jeudi avec la vice-présidente américaine des moyens de s'attaquer aux causes de l'émigration massive vers les États-Unis, a indiqué un haut responsable américain.
"Les moyens de développer les opportunités économiques, de combattre la corruption et de gérer de manière humaine l'immigration figureront parmi les sujets abordés", a-t-il précisé.
Dans son discours d'investiture, la nouvelle présidente a avancé que 74% des près de 10 millions d'habitants du pays vivent en dessous du seuil de pauvreté. (59% selon les chiffres officiels, 71% selon une ONG hondurienne).
"Ce chiffre à lui seul explique les caravanes de milliers de personnes qui fuient vers le nord, vers le Mexique et les États-Unis, à la recherche (...) d'une manière de subsister, même au risque de leur vie", a déclaré Mme Castro.
La violence des gangs, qui fait du Honduras l'un des plus dangereux au monde (près de 40 meurtres pour 100.000 habitants), pousse aussi à émigrer des habitants terrorisés.
T.Bondarenko--BTB