- MeToo cinéma: le cinéaste Benoît Jacquot mis en examen pour viol sur deux actrices
- Wimbledon: Alcaraz monte en puissance, Medvedev chahuté
- Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie
- Tour de France: modèle de résilience, Cavendish écrit l'histoire
- Wall Street termine en ordre dispersé, records pour Nasdaq et S&P 500
- Des dizaines de milliers de Palestiniens fuient le sud de Gaza
- La Bourse de Paris va de l'avant, aidée par des indicateurs
- L'ouragan Béryl s'apprête à toucher la Jamaïque, avant les îles Caïmans
- Le délicat jeu d'équilibriste du gouvernement haïtien avec l'arrivée des forces kényanes
- JO-2024/Hand: Cléopâtre Darleux abat la dernière carte de son jeu
- Roland Dumas, l'homme de droit et de travers
- Au Kazakhstan, Poutine et Xi pour un "monde multipolaire juste"
- Wall Street en légère hausse, digère bien le ralentissement de l'emploi
- Ukraine : la Russie revendique une avancée dans une ville clé sur le front oriental
- Xi, Poutine et Erdogan au Kazakhstan pour un sommet entendant contrer l'Occident
- Fusion nucléaire: gros retards et milliards de surcoûts pour le projet Iter
- Législatives: après les désistements, l'enjeu des reports de voix avant une coalition loin de faire consensus
- Wimbledon: Mpetshi Perricard dans la tradition des grands serveurs
- Ukraine: l'armée russe revendique la prise d'un premier quartier dans la ville clé de Tchassiv Iar
- Des touristes en quête de vacances à la fraîche en Europe du Nord
- Inde: des témoins décrivent le "chaos" de la bousculade qui a fait 121 morts
- Les talibans disent être en discussion sur un "échange" de prisonniers avec Washington
- L'Indonésie inaugure sa première usine de batteries pour véhicules électriques
- Décès du gymnaste Eric Poujade, vice-champion olympique en 2000
- A quelques heures d'élections historiques au Royaume-Uni, Boris Johnson fait une apparition
- UE: feu vert sous conditions à l'entrée de Lufthansa au capital d'ITA
- Xi et Poutine au Kazakhstan pour un sommet régional sous le signe "multipolaire"
- A Dubaï, trois rameurs veulent braver l'Arctique pour dénoncer la pollution marine
- Japon: victoire majeure des victimes de stérilisations forcées après une décision de la Cour suprême
- Bolivie, pays en crise en pénurie de carburant et de dollars
- Microsoft va investir 2,2 milliards d'euros dans des data centers en Espagne
- La Chine caracole en tête des brevets d'IA générative, selon l'ONU
- Bombardements sur la bande de Gaza, des milliers de Palestiniens fuient dans le sud
- La Chine caracole en tête des brevets d'IA générative (ONU)
- Législatives: après les désistements, l'enjeu des reports de voix avant celui des coalitions
- Six morts dans les inondations qui ont frappé l'Inde et le Bangladesh
- Les incendies menacent le mode de vie des "gardiens" du Pantanal brésilien
- Le journaliste américain Evan Gershkovich est détenu arbitrairement, selon des experts de l'ONU
- Chine: plus de 240.000 personnes évacuées en raison de pluies torrentielles
- La Bourse de Paris reprend le chemin de la hausse
- Jean Castex prolongé par intérim à la tête de la RATP juste avant les JO
- La cinquième étape du Tour de France: retour dans la plaine
- Wimbledon: Alexandre Müller contre Medvedev sur le Central mercredi
- Au Royaume-Uni, les promesses non tenues aux régions défavorisées
- Inde: des témoins décrivent le "chaos" lors de la bousculade qui a fait 121 morts
- Célibataire et fière de l'être: une influenceuse à contre-courant en Corée du Sud
- Inde: des témoins décrivent le "chaos" lors de la bousculade qui a fait 116 morts
- Bousculade en Inde: les mouvements de foule les plus meurtriers de ces dernières années
- L'ouragan Béryl fait au moins sept morts et se dirige vers la Jamaïque puis les îles Caïmans
- Dans un parc naturel du Tchad, le vif conflit homme-faune pour les agriculteurs
Législatives: plus de 150 désistements pour éviter une majorité absolue RN
Les désistements des candidats de gauche et macronistes se sont multipliés lundi, au lendemain du score inédit du Rassemblement national au premier tour, pour empêcher l'extrême droite d'obtenir la majorité absolue que Jordan Bardella a de nouveau réclamée en dénonçant des "alliances du déshonneur".
Quelque 155 candidats engagés dans des triangulaires se sont déjà désistés lundi afin de contrer le RN, selon un décompte provisoire de l'AFP.
Parmi ceux-ci, figurent à ce stade une majorité de représentants de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, ou encore trois ministres (Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi).
Les candidats encore en lice ont jusqu'à mardi 18H00 pour décider de se retirer et réduire ainsi drastiquement le nombre de triangulaires, qui s'élevait dimanche soir à plus de 300 du fait de la forte participation du premier tour (66,7%).
Le RN a déjà fait élire 39 députés, à commencer par Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais. Le parti à la flamme, allié à Eric Ciotti, s'est qualifié dans 443 des 577 circonscriptions et est en tête dans 296 d'entre elles.
Avec 27,99%, le NFP a lui déjà 32 élus. Mais il a perdu le communiste Fabien Roussel, balayé par le raz-de-marée RN dans le Nord. Une autre de ses têtes d'affiche, François Ruffin, est en ballottage difficile dans la Somme même avec le désistement de la candidate macroniste.
La majorité sortante fait ses comptes après sa défaite (20,8% des suffrages). Si Gabriel Attal fait partie d'une dizaine de ministres susceptibles de gagner dimanche, quatre autres sont mal partis.
- Assemblée "plurielle" -
Emmanuel Macron a affirmé à ses ministres réunis à l'Elysée que "pas une voix" ne devait "aller à l'extrême droite", rappelant que la gauche s'était mobilisée face au RN en 2017 et en 2022 permettant sa propre accession à l'Elysée, selon un participant.
Il n'a pas pour autant donné de consigne claire de désistement pour les ballottages, selon plusieurs sources ministérielles.
Si plusieurs candidats Renaissance arrivés troisièmes ont déjà annoncé leur retrait, comme Sylvie Casenave-Péré, arrivée troisième derrière Marie-Caroline Le Pen dans la Sarthe, quelques-uns entendent se maintenir, estimant avoir davantage de réserves de voix que la gauche, ou que leur retrait favoriserait le RN comme Loïc Signor dans le Val-de-Marne.
La majorité sortante peine à s'exprimer d'une seule voix quand il s'agit de soutenir un candidat insoumis entre ceux qui, comme Edouard Philippe ou Bruno Le Maire, ne veulent "ni du RN, ni de LFI", ceux qui font "du cas par cas" comme la présidente sortante de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet et ceux qui, à l'aile gauche, ne posent pas de conditions.
Tout plutôt que le "projet funeste" du RN, c'est la ligne défendue par le Premier ministre, qui s'est entretenu lundi après-midi avec les candidats par visioconférence.
Sur TF1 lundi soir, il a appelé les Français à élire "une Assemblée nationale plurielle" pour "éviter que le Rassemblement national ait une majorité absolue", car "ce serait catastrophique".
- Grande coalition -
Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a déploré sur France 2 "une forme de cacophonie" du "camp macroniste", estimant qu'il y avait "encore beaucoup de cas qui ne sont pas réglés".
Les partis de gauche ont eux donné comme consigne à leur candidat en troisième position de ne pas prendre part au second tour. Le candidat insoumis s'est ainsi retiré au profit de l'ex-Première ministre Elisabeth Borne, deuxième derrière le RN dans le Calvados.
"C'est une alliance du déshonneur dans un sens comme dans l'autre", a protesté, également sur TF1, le président du RN Jordan Bardella face à cette esquisse de front républicain.
Il a de nouveau demandé aux électeurs une "majorité absolue" au second tour. "J'ai besoin que le peuple français reste mobilisé, qu'il m'accorde plus de 289 députés", "pour bâtir le redressement du pays que je crois urgent et nécessaire", a lancé le candidat à Matignon. Il a néanmoins expliqué que s'il devait manquer une poignée d'élus, il envisagerait de s'appuyer sur des députés de droite.
Avant cette vague de retraits, les instituts de sondage anticipaient une large majorité relative d'au moins 240 sièges pour les troupes de Jordan Bardella, voire une courte majorité absolue jusqu'à 295 sièges.
En alternative, plusieurs responsables du camp présidentiel, comme Yaël Braun-Pivet, ont appelé à une grande "coalition" des communistes à LR au lendemain du 7 juillet.
Mais le patron du PS Olivier Faure a refusé lundi d'être "le supplétif d'une majorité en déroute", posant ses conditions pour une éventuelle "majorité de projets" des "forces républicaines", à laquelle a appelé dimanche Gabriel Attal.
De son côté, le président LR des Hauts-de-Seine Xavier Bertrand a estimé que plutôt qu'un "gouvernement RN ou une coalition d'arrière-boutique", il fallait envisager "un gouvernement de sursaut national", qu'il a aussi baptisé "gouvernement provisoire de la République", pour "sortir le pays de l'impasse dans laquelle M. Macron l'a plongé".
Les législatives ont un grand écho à l'étranger. Le Premier ministre polonais Donald Tusk s'est inquiété d'"une tendance dangereuse" pour l'Europe, dans le contexte d'une montée des droites radicales sur le continent et de l'influence russe au sein de ces partis.
gbh-far-are-fff/hr/dlm
O.Lorenz--BTB