-
Au Royaume-Uni, le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer s'installe au pouvoir
-
RN ou front républicain: le vote commence pour un second tour historique
-
Biden s'obstine à défendre sa candidature lors d'une interview cruciale
-
Euro-2024: la France sort le Portugal aux tirs au but et rejoint l'Espagne en demi-finale
-
A Paris, le Moulin Rouge retrouve ses ailes
-
Euro-2024/France: Mbappé méconnaissable, mais qualifié
-
Euro-2024: La France brise la malédiction des tirs au but et file en demi-finale
-
La Bourse de Paris se replie pour conclure une semaine de rebond
-
Wall Street termine en hausse, énièmes records pour Nasdaq et S&P 500
-
Wimbledon: Alcaraz poussé aux cinq sets, Sinner survole
-
"Je vais gagner", affirme Biden qui lutte encore pour sa survie politique
-
Cyclisme: Raphaël Géminiani, le "Grand fusil", est décédé
-
Euro-2024: l'Espagne brise le rêve allemand
-
Wall Street termine en hausse, énième record pour Nasdaq et S&P 500
-
Morbier contaminé: enquête ouverte après l'infection de plusieurs enfants par une bactérie E.coli
-
Dans les "coulisses" du grand lessivage du métro, défi du quotidien décuplé pour les JO
-
Morbier contaminé par une bactérie E.coli: enquête ouverte pour mise en danger
-
Ukraine: sept morts dans des frappes russes, cinq dans des frappes ukrainiennes
-
Les incendies se répandent en Californie touchée par une vague de chaleur
-
Intelligence artificielle: les Chinois optimistes malgré les restrictions occidentales
-
Euro-2024 - L'Espagne sort l'Allemagne et attend le Portugal ou la France en demi-finale
-
Pseudos "médias alternatifs" et IA : la nouvelle stratégie de la propagande prorusse
-
Au Tchad, les arcs et sagaies des villageois pour lutter contre les enlèvements
-
L'opposant russe Kara-Mourza hospitalisé en prison, selon son épouse et avocats
-
Aya Nakamura visée par des attaques racistes: l'enquête avance, avec des gardes à vue et du matériel saisi
-
Nouvelle journée cruciale pour la survie politique de Biden
-
Wimbledon: Monfils battu, Humbert en position favorable
-
Wimbledon: Alcaraz poussé aux cinq sets
-
Les traitements comme Ozempic pourraient diminuer le risque de certains cancers, selon une étude
-
Tour de France: première pour Evenepoel, les fantastiques dans le match
-
Ukraine: quatre morts dans des frappes russes, trois dans des frappes ukrainiennes
-
Le président Joe Biden donne une interview à haut risque
-
Ukraine : Poutine campe sur ses exigences devant Orban à Moscou, sous les huées de l'UE
-
Législatives: l'après deuxième tour déjà dans tous les esprits
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé, le ralentissement de l'emploi bien accueilli
-
George Stephanopoulos, intervieweur redoutable sur la route de Biden
-
Espagne : la comparution de l'épouse de Pedro Sánchez reportée
-
Dans un navire-hôpital non loin de Gaza, soigner les blessures et les traumatismes de la guerre
-
Italie: l'Etna en éruption, reprise progressive à l'aéroport de Catane
-
Nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer promet de rebâtir le pays
-
Victoria Starmer, l'épouse discrète du nouveau Premier ministre britannique
-
Le gouvernement de Scholz évite une crise en s'accordant sur son budget
-
Wimbledon: Mpetshi Perricard et Fils, les amis deviennent des champions
-
Indonésie: plus de 700.000 ha de forêts détruits par l'exploitation minière depuis 2001
-
Royaume-Uni: l'UE salue la victoire du Labour, sans s'attendre à rouvrir les accords post-Brexit
-
Elections britanniques: Keir Starmer nouveau Premier ministre après le triomphe du Labour
-
Elections britanniques: sévèrement battu, Rishi Sunak cède la place à Keir Starmer
-
Viktor Orban à Moscou pour rencontrer Poutine, tollé dans l'UE
-
Espagne: l'épouse de Pedro Sánchez reconvoquée dans une affaire de corruption après une brève comparution
-
Législatives: dernier jour de campagne avant le grand saut dans l'inconnu
A la veille des élections britanniques, le Labour en position de force avec le soutien du Sun
A la veille des élections législatives britanniques, le parti travailliste semble plus que jamais promis mercredi à la victoire, en tête des sondages et désormais soutenu par le puissant tabloïd The Sun, une première pour le Labour depuis Tony Blair.
Après six semaines de campagne, et 14 ans de pouvoir conservateur durant lesquels se sont succédé cinq Premiers ministres dont quatre ont dû démissionner, le Royaume-Uni devrait jeudi basculer au centre gauche, avec Keir Starmer comme chef de gouvernement.
"Le temps du changement est venu", "le temps du Labour est venu", affirme dans une tribune publiée mercredi sur son site internet le journal, propriété de la famille du milliardaire australo-américain Rupert Murdoch, aux prises de position déterminantes dans le passé.
Le tabloïd avait basculé en faveur du parti travailliste en 1997, lors des élections remportées par Tony Blair, après 18 ans dans l'opposition. Il était repassé côté conservateur pour soutenir David Cameron avant sa victoire de 2010.
Mais malgré ses éditoriaux marqués plutôt à droite, il était difficile pour le journal populaire de passer à côté du changement d'ère qui s'annonce et la déroute annoncée aux Tories menés par Rishi Sunak.
Même l'implication surprise de l'ancien Premier ministre Boris Johnson dans la campagne mardi soir lors d'un réunion électorale des conservateurs à Londres ne semble pas devoir faire bouger les lignes.
"Si vous voulez vraiment des impôts plus élevés (...) si vous voulez une immigration incontrôlée et si vous voulez des courbettes inutiles devant Bruxelles, votez pour le parti travailliste jeudi", a menacé l'ancien dirigeant, en mauvais termes avec l'actuel Premier ministre Rishi Sunak mais qui reste apprécié d'une partie de la base.
- "Super majorité" -
A quelques heures de l'ouverture des bureaux de vote, les jeux semblent faits. Les poids lourds conservateurs, Rishi Sunak en tête, en sont réduits à implorer les électeurs de ne pas donner "une super majorité" aux travaillistes à la Chambre des Communes.
"Nous sommes probablement à la veille du plus grand raz de marée (travailliste) que nous ayons jamais connu dans ce pays", a reconnu le ministre du Travail Mel Stride, un pilier de la campagne de Rishi Sunak, sur Times Radio.
"C'est fini, et nous devons nous préparer à la réalité et à la frustration de l'opposition", a écrit l'ancienne ministre de l'Intérieur Suella Braverman dans le Telegraph.
Après des années difficiles au cours desquelles les Britanniques ont traversé Brexit, crise économique et sociale, Covid, scandales et instabilité politique, les électeurs semblent n'aspirer qu'à une chose : le changement.
Et ils sont prêts à donner sa chance à Keir Starmer, un travailliste austère et peu connu de 61 ans, ancien avocat défenseur des droits humains puis procureur général, élu député il y a neuf ans seulement.
Il devrait devenir Premier ministre, ce poste revenant au chef du parti politique obtenant la majorité des 650 sièges en jeu aux législatives dans un scrutin uninominal à un tour.
Keir Starmer, qui a cherché à donner une image de sérieux et de fermeté, notamment fiscale et économique, après avoir recentré sans état d'âme son parti, a déjà prévenu qu'il n'avait pas de "baguette magique".
Mais cet homme d'origine modeste, fils d'un outilleur et d'une infirmière, parle d'intégrité, du sens du service en politique. "Le pays d'abord, le parti ensuite", répète-t-il régulièrement.
- Farage en embuscade -
Parmi les préoccupations majeures des électeurs, l'économie, la dégradation du service public de santé et l'immigration.
Le parti nationaliste Reform UK et son leader Nigel Farage, qui tente pour la huitième fois de se faire élire député, a fait de ce dernier sujet son principal cheval de bataille, y liant tous les maux dont souffre le Royaume-Uni, comme le manque de logements, la difficulté à se faire soigner et l'absence de travail pour certains jeunes.
Véritable tribun, il est entré dans la course le mois dernier, dopant immédiatement les intentions de vote pour son parti qui talonne désormais les conservateurs et les a même dépassés dans certains sondages.
Rishi Sunak, Premier ministre depuis 20 mois, a quant à lui déployé tous ses efforts pour éviter le désastre annoncé pour son parti. Il a annoncé des baisses d'impôts, promis des jours meilleurs, et essayé jusqu'au bout de récupérer des électeurs hésitant entre Reform UK et le parti conservateur dans des circonscriptions où le scrutin sera serré.
C.Meier--BTB