- Taïwan: le bilan du typhon Krathon monte à quatre morts
- En Gironde, Glucksmann prépare son parti pour contrer Mélenchon
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Honduras: arrestation de l'assassin présumé du défenseur de l'environnement Juan Lopez
- Liban: le Hezbollah fait état de nouveaux combats avec l'armée israélienne
- Biden appelle Israël à épargner les sites pétroliers iraniens, Trump à viser le nucléaire
- Foot/dopage: la suspension de Paul Pogba réduite à 18 mois, le joueur salue la fin d'un "cauchemar"
- Biden s'inquiète que la présidentielle américaine ne soit pas "pacifique"
- Basket: Paris rate ses débuts en Euroligue
- Biden appelle Israël à ne pas frapper les sites pétroliers iraniens
- Ligue 1: Vrai coup de frein pour l'OM
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- A un mois de la présidentielle, Biden s'inquiète que le scrutin ne soit pas "pacifique"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Foot/Dopage: La suspension de Paul Pogba réduite à 18 mois par le TAS
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Harris et Trump à tambour battant dans les Etats-clés à un mois de la présidentielle
- Vive émotion en Haïti après la mort d'au moins 70 personnes, tuées par un gang
- "C'était terrifiant" : les inondations en Bosnie font au moins 16 morts
- "Pas question de toucher à l'AME", selon la ministre de la Santé
- Des vidéos des viols de Mazan diffusées pour la première fois en présence du public
- Mort de Robert Boulin: les enquêteurs sur la piste d'un "truand", décédé en 1986
- Loups: une nouvelle évaluation en décembre, possible "moment clé pour augmenter la capacité de prélèvement", déclare Barnier
- Venezuela: l'opposant en exil affirme que sa famille a reçu des menaces
- La présidentielle américaine vue par des électeurs des Etats les plus disputés
- Macron plaide pour un espace francophone uni face aux crises
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- En Corse, levée de la grève qui paralysait les ports et aéroports
- RDC: la vaccination contre le mpox commence samedi à Goma
- Masters 1000 de Shanghai: Monfils, Humbert et Müller au 3e tour, pas les trois "Arthur"
- Les dockers américains reprennent le travail après trois jours de grève
- Foot: la justice de l'UE bouleverse les règles des transferts en tranchant le cas Diarra
- Espagne: Mbappé dans le groupe du Real pour la réception de Villarreal
- "Steak" végétal: la justice européenne interdit à la France d'interdire le terme
- Corse: levée de la grève qui paralysait les ports et aéroports
- L'UE s'apprête à taxer les voitures électriques chinoises malgré le refus de Berlin
- Barnier dramatise les enjeux de la "crise financière" avant la présentation du budget
- La justice européenne contredit l'interdiction par la France de l'appellation "steak" végétal
- Voile: le défi britannique Ineos Britannia disputera la Coupe de l'America
- Agriculture: Barnier annonce des prêts garantis, 75 millions d'euros pour les éleveurs
- La gauche dépose la première motion de censure contre Michel Barnier
- Macron veut que la Francophonie soit un "espace d'influence diplomatique"
- Wall Street ouvre en hausse, confortée par de bons chiffres sur l'emploi
- Importantes inondations en Bosnie, au moins 14 morts
- Masters 1000 de Shanghai: Humbert et Müller au 3e tour, pas les trois "Arthur"
Le nouveau président iranien Pezeshkian, partisan d'un Iran plus ouvert
Le réformateur Massoud Pezeshkian, 69 ans, qui a été élu président de l'Iran, plaide pour un Iran plus tolérant sur le plan social et davantage ouvert à l'Occident.
Arrivé en tête du premier tour le 28 juin, M. Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de voix vendredi contre plus de 13 millions à son adversaire, l'ultraconservateur Saïd Jalili, selon les premiers résultats officiels samedi.
"Nous tendrons la main de l'amitié à tout le monde", a déclaré M. Pezeshkian, lors de sa première prise de parole depuis sa victoire, en remerciant ses sympathisants.
Nul n'aurait parié sur ce député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l'Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs, pour cette présidentielle avancée en raison du décès accidentel du président Ebrahim Raïssi.
Massoud Pezeshkian n'est, en effet, pas l'une des figures de proue des camps réformateur et modéré, qui ont nettement perdu en influence face aux conservateurs ces dernières années.
- Défenseur des minorités -
Mais cet homme très pieux, que de nombreux Iraniens appellent le "docteur", a réussi à obtenir leur soutien et notamment celui des anciens présidents Mohammad Khatami et Hassan Rohani, ainsi que de l'ex-ministre des Affaires étrangères Javad Zarif, l'architecte de l'accord nucléaire conclu avec les grandes puissances en 2015.
Depuis le début de la campagne, Massoud Pezeshkian a cultivé une certaine humilité, tant sur son apparence, étant vêtu d'une simple veste, que dans ses discours, dénués d'envolées et de fortes promesses.
Ce père de famille, qui a élevé seul trois enfants après la mort de son épouse et d'un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se qualifie de "voix des sans-voix".
Il a promis de travailler à améliorer les conditions de vie des plus défavorisés.
Ce chirurgien de profession a une expérience gouvernementale limitée qui se résume à un poste de ministre de la Santé de 2001 à 2005 dans le gouvernement réformateur de Mohammad Khatami.
Depuis 2008, il représente la ville de Tabriz au Parlement et s'est fait connaître pour ses critiques envers le pouvoir, notamment lors du vaste mouvement de protestation provoqué par la mort en détention de Mahsa Amini, une jeune Kurde, en septembre 2022.
Ses origines le poussent à défendre les minorités, notamment celles du nord-ouest. Né le 29 septembre 1954 à Mahabad, une ville de la province de l'Azerbaïdjan occidental, il parle azéri et kurde.
Depuis le début de la campagne, il prône un réchauffement des relations entre l'Iran et les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, afin d'obtenir la levée des sanctions qui affectent durement l'économie.
- Sortir de "l'isolement" -
"Nous ne serons ni anti-Occident ni anti-Est", a-t-il déclaré, en souhaitant que l'Iran sorte de son "isolement".
Il a promis de négocier directement avec Washington pour la relance des pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain en 2018.
"Si nous parvenons à faire lever les sanctions américaines, les gens auront une vie plus confortable", a-t-il estimé.
Sur le plan intérieur, il dénonce par ailleurs le recours à la force par la police pour appliquer l'obligation du port du voile par les femmes.
"Nous nous opposons à tout comportement violent et inhumain (...) notamment envers nos sœurs et nos filles, et nous ne permettrons pas que de tels actes se produisent", a-t-il déclaré.
Déjà, en 2022, il s'était élevé contre le manque de transparence des autorités sur l'affaire de Mahsa Amini, morte en détention après son arrestation par la police des mœurs, qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict pour les femmes.
G.Schulte--BTB