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Gouvernement: l'option Bello surgit à gauche, Macron regrette la désunion dans son camp
Et si c'était elle ? Le nom d'Huguette Bello a surgi à gauche vendredi comme prétendante pour Matignon, après cinq jours de négociations infructueuses entre partenaires, tandis que la désunion gagne aussi le camp présidentiel, suscitant l'agacement d'Emmanuel Macron qui a déploré un "spectacle désastreux".
Ces dernières heures, communistes et insoumis ont mis la pression sur le PS, en suggérant le nom d'Huguette Bello pour Matignon, la présidente du conseil régional de La Réunion et ancienne députée du groupe communiste.
Elle "a effectivement l'étoffe, l'épaisseur pour pouvoir remplir cette fonction" de Première ministre d'un gouvernement de gauche, a assuré le patron du PCF Fabien Roussel sur BFMTV.
"Insoumis, communistes et verts", "trois formations au moins sont d'accord" pour soutenir cette candidature pour Matignon, a affirmé M. Mélenchon, en demandant aux socialistes de prendre en "considération" cette option après cinq jours de tractations.
Les socialistes, eux, défendent la candidature de leur premier secrétaire Olivier Faure. Huguette Bello, "c'est une proposition sérieuse pour des gens qui ne veulent pas gouverner", réagit une source socialiste. "Le vrai sujet va devenir Faure ou Mélenchon".
Le parti socialiste tient un "conseil national" samedi pour soumettre une proposition aux "partenaires" de la coalition de gauche et des "modalités de désignation". "A ce stade, "le PS constate qu'il n'y a pas de consensus général qui se dégage au sein du Nouveau Front populaire", souligne l'eurodéputé Pierre Jouvet, secrétaire général du parti.
LFI et PS irréconciliables ? "Dire qu'il y aura un Premier ministre Insoumis, ça veut dire renoncer à gouverner. Dire +c'est Olivier Faure+, c'est mettre Emmanuel Macron dans l'embarras", se défend un élu socialiste.
Chez les communistes, le choix d'Huguette Bello vise aussi à insister sur leur proximité avec les élus ultramarins, alors qu'ils auront besoin d'eux pour tenter de former un groupe à l'Assemblée nationale.
- Risque de censure
La gauche va-t-elle aboutir ? Jean-Luc Mélenchon a plaidé pour avoir "une candidature commune du Nouveau Front populaire" le 18 juillet, jour de l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale.
En attendant, "ce n'est pas parce que la question du Premier ministre n'est pas tranchée que rien n'avance", a assuré Marine Tondelier sur BFMTV/RMC. "C'est normal que ça prenne un peu de temps", a ajouté la cheffe des écologistes.
Le Nouveau Front populaire, arrivé en tête des législatives, persiste à s'estimer vainqueur, bien qu'avec 195 députés il lui manque une centaine de sièges pour atteindre la majorité absolue.
Cette situation l'expose à un risque immédiat de censure s'il parvient à former un gouvernement. La patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen, a d'ailleurs prévenu que son parti "censurera tout gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles".
Menace également proférée par plusieurs responsables du bloc central, à commencer par Gabriel Attal, qui s'est engagé vendredi à "protéger les Français de tout gouvernement qui compterait des ministres issus du RN ou de LFI", dans sa profession de foi pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée.
- Darmanin agacé -
Seul candidat à l'élection prévue samedi malgré des ambitions un temps attribuées à Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, il propose de renommer le groupe "Ensemble pour la République", dans une volonté de le rendre "incontournable" pour dégager des "majorités de projets et d'idées".
Ces dernières heures, le camp présidentiel tente de s'unir derrière son chef de campagne, mais il cache péniblement certaines dissensions sur la stratégie politique, entre mains tendues à droite ou à gauche.
Lors d'une réunion de ses ténors à l'Elysée, Emmanuel Macron a d'ailleurs déploré le "spectacle désastreux" donné par son camp ces derniers jours, selon des participants. Le président a exhorté ses troupes à privilégier "la Nation plutôt que les ambitions prématurées", a fait savoir un proche.
Car tout le monde n'est pas sagement rentré dans le rang. Outre le départ d'un macroniste historique, Sacha Houlié, qui ne siègera pas dans le groupe Renaissance, Gérald Darmanin paraît lui aussi agacé par la tournure des événements.
Le ministre de l'Intérieur a affirmé que cette élections ne règlerait ni "la ligne politique" ni "le fonctionnement du parti". "L'unité (comme la vie de couple) ne se décrète pas: elle se construit chaque jour", a-t-il grincé dans un message aux députés Renaissance, appelant à un "examen critique".
Le chef de l'Etat continue de plaider pour que "les forces républicaines" puissent "bâtir des compromis", quitte à leur laisser "un peu de temps", voire enjamber les Jeux olympiques.
hr-leo-gbh-caz-ama-adc/dlm
M.Ouellet--BTB