- Colombie: plus de 9.000 hectares brûlés par les feux de forêt
- Ligue 1: Dall'Oglio a "honte" et est "en colère" après l'humiliation deS Verts à Nice
- Harris attaque Trump comme "l'architecte" du recul du droit à l'avortement
- Ligue 1: Nice fête ses 120 ans avec un record et en marchant sur des Verts en déliquescence
- Wall Street finit dispersée et s'offre un répit après sa course folle
- "Top pour le volley français", affirme Ngapeth au sujet de son retour
- NBA: Embiid prolonge son contrat avec les Sixers
- F1/Singapour: Norris et Leclerc à l'attaque, Verstappen en difficulté
- GP Moto d'Emilie-Romagne: Bagnaia domine les essais qualificatifs devant Martin, Quartararo 5e
- La Bourse de Paris finit dans le rouge après l'euphorie des baisses de taux
- Les Bourses européennes finissent en net repli après l'euphorie de jeudi
- Des Américains commencent à voter à la présidentielle
- Dans le sud du Liban sous le feu d'Israël, une nuit de terreur
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé, aucune faute retenue contre lui
- Danemark: la reine Margrethe en congé maladie après une chute
- Paris: cinq personnes mises en examen pour un cambriolage au domicile du chef cuisinier Jean-François Piège
- Des statues du MET de New York retrouvent leur château du Périgord... via des copies
- Wall Street ouvre en baisse, le marché à bout de souffle
- "Un monstre": des dizaines de femmes accusent Mohamed Al-Fayed d'agressions sexuelles
- Mort de Steve à Nantes: le commissaire relaxé
- Kiev restreint l'usage de Telegram par ses militaires et responsables pour raisons de sécurité
- Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong, tablant sur un rebond des ventes d'art
- Ukraine: Von der Leyen à Kiev pour préparer le soutien de l'UE à l'approche de l'hiver
- F1/GP de Singapour - Essais libres 1: Leclerc le plus rapide
- La Chine va reprendre "graduellement" les importations de produits de la mer japonais
- Mondiaux de cyclisme: la France mise sur l'expérience avec Alaphilippe et Bardet
- Climat: une station du Jura ferme 30% de son domaine skiable
- "On a montré que le surf est un sport olympique", se réjouit Kauli Vaast
- SFR: fuite de données de clients, dont des coordonnées bancaires
- A quelques semaines du budget, la dette publique britannique au plus haut
- Une ascension fulgurante pour Jean-Noël Barrot, pressenti aux Affaires étrangères
- Darmanin, les yeux rivés sur la présidentielle
- Bruno Retailleau, figure d'une droite conservatrice et irritant de la macronie
- La Bourse de Paris recule, au lendemain d'une séance euphorique
- Cinéma: la star italienne Sophia Loren fête ses 90 ans à Rome
- Ursula von der Leyen à Kiev pour préparer le "soutien" de l'UE à l'approche de l'hiver
- Israël frappe le Hezbollah au Liban après la vague d'explosions
- La grève chez Boeing illustre le défi de "réinitialiser" les relations avec ses ouvriers
- Au Groenland, les tatouages inuits reviennent sur les visages de femmes
- À Bruxelles, des sorties en kayak pour alerter sur la pollution des cours d'eau
- Foot: Graham Arnold démissionne de son poste de sélectionneur de l'Australie
- "Ce sera massif": les laboratoires d'analyses médicales en grève pour quatre jours
- Nouveaux traitements anti-Alzheimer: révolution ou illusion ?
- Basket/Elite: l'ogre Monaco a encore plus faim
- Ligue 1: sulfureux Lyon-Marseille, lendemain de fête européenne pour quatre clubs
- Moelle osseuse: les hommes restent sous-représentés parmi les donneurs
- Traquer le plastique dans un des joyaux protégés de l'Est du Canada
- L'angoisse de familles d'ex-soldats colombiens partis combattre en Ukraine et emprisonnés en Russie
- De TikTok à Hollywood, l'irrésistible ascension de Khaby Lame
- Aux Etats-Unis, les faux soutiens de célébrités s'invitent dans la campagne
Missiles à longue portée contre la Russie: Washington et Londres temporisent
Les Etats-Unis et le Royaume Uni temporisent sur un éventuel feu vert à l'utilisation par l'Ukraine de missiles à longue portée contre la Russie, un sujet sensible à l'origine d'une nouvelle poussée de tensions entre Moscou et les alliés occidentaux de Kiev.
"Les prochains mois et semaines pourraient être décisifs" dans la guerre, a souligné vendredi le Premier ministre britannique Keir Starmer, en visite à Washington.
A l'issue de sa rencontre avec Joe Biden à la Maison Blanche, il a précisé qu'elle "était une occasion de se parler, pas d'une étape ou d'une tactique précise, mais de la stratégie en Ukraine", en signalant que la discussion continuerait, avec d'autres alliés, à l'occasion de la prochaine Assemblée générale des Nations unies.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés de lui permettre de frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées "légitimes", comme des bases aériennes d'où décollent les avions bombardant l'Ukraine.
Mais jusqu'ici, les Occidentaux, Américains en tête, freinent, craignant qu'une telle décision ne puisse être vue par la Russie comme une escalade.
- "En guerre contre la Russie" -
Vladimir Poutine avait affirmé jeudi que si les Occidentaux autorisaient l'Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée, cela signifierait que "les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie".
Volodymyr Zelensky a pour sa part accusé vendredi ses alliés d'avoir "peur" d'évoquer la possibilité d'abattre eux-mêmes des drones et des missiles russes dans le ciel ukrainien, alors que son pays est confronté à une multiplication d'attaques aériennes. Kiev a ainsi indiqué samedi avoir encore abattu 72 drones russes dans la nuit.
Et le président ukrainien a annoncé qu'il rencontrerait ce mois-ci le président américain Joe Biden pour lui présenter "un plan pour la victoire" de l'Ukraine.
"Les Etats-Unis s'engagent à être à vos côtés pour aider l'Ukraine à se défendre contre l'agression russe", a dit Joe Biden en recevant le Premier ministre britannique Keir Starmer à la Maison Blanche.
Il a aussi assuré qu'il ne "pensait pas beaucoup à Poutine", en réponse à une question sur les menaces du président russe sur une possible guerre entre la Russie et l'Otan.
- "Se défendre efficacement" -
Mardi, Joe Biden avait assuré que les Etats-Unis "travaillaient" à autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles à plus longue portée contre la Russie.
Washington autorise actuellement Kiev à ne frapper que des cibles russes dans les parties occupées de l'Ukraine et certaines dans les régions frontalières russes directement liées aux opérations de combat de Moscou.
Selon des médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, est prêt à autoriser l'Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes.
Dans ce contexte de tensions, le service de sécurité russe (FSB) a annoncé vendredi avoir retiré l'accréditation de six diplomates de l'ambassade britannique à Moscou, soupçonnés d'espionnage.
Des accusations "totalement infondées", a répliqué le ministère britannique des Affaires étrangères.
- Présidentielle -
En manque d'hommes et de munitions par rapport à la Russie, l'Ukraine est depuis un an globalement sur la défensive.
A l'approche du scrutin présidentiel aux Etats-Unis, le 5 novembre, l'horloge tourne pour Kiev face à la possibilité d'une victoire de Donald Trump.
Lors d'un débat cette semaine face à sa rivale démocrate Kamala Harris, le candidat républicain a refusé de dire qu'il espérait que Kiev gagne la guerre.
La visite de Keir Starmer à Washington, sa deuxième depuis son arrivée au pouvoir en juillet, arrive aussi à un moment de divergence entre les deux alliés sur le Moyen-Orient.
La semaine dernière, Londres a annoncé la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël, évoquant "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international à Gaza.
Dans un communiqué commun publié après la rencontre avec Joe Biden, nulle trace de friction. Les deux dirigeants ont, selon la Maison Blanche, "réaffirmé leur engagement à toute épreuve pour la sécurité d'Israël, le besoin urgent d'un accord de cessez-le-feu qui libérera les otages et permettra d'augmenter l'aide à Gaza, et le besoin pour Israël de faire plus pour protéger les civils et répondre à la grave crise humanitaire" dans le territoire palestinien.
F.Pavlenko--BTB