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Surveillé de près par ses alliés, Barnier met la dernière main à sa déclaration de politique générale
Surveillé de près par sa coalition, le Premier ministre Michel Barnier mettait lundi la dernière main au discours de politique générale qu'il prononcera mardi à l'Assemblée nationale, près d'un mois après sa nomination à Matignon.
Après l'élection d'une Assemblée sans majorité, le 7 juillet, et la longue maturation pour former une équipe gouvernementale autour d'un "socle commun", le moment est arrivé pour ce vieux routier de la politique de présenter ses objectifs pour les mois à venir.
Peu de choses ont filtré depuis sa nomination le 5 septembre. Tout au plus a-t-il confirmé vendredi vouloir augmenter certains impôts, face à une situation budgétaire plus dégradée qu'escompté, en ciblant "ceux qui peuvent contribuer à cet effort", soit les entreprises et les très riches, et en préservant "ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent".
Plus que jamais, le nouveau Premier ministre est sous étroite surveillance. De la part du Rassemblement national, qui détient le pouvoir de censurer son gouvernement s'il vote une motion de censure de la gauche.
Mais aussi de celle de ses alliés du bloc macroniste comme de LR. Les premiers affirment tous le soutenir ... à condition de ne pas voir détricoter la politique menée depuis sept ans.
- "Effort partagé" -
La question la plus sensible reste d'éventuelles hausses d'impôts pour compenser un déficit public attendu autour de 6% du PIB fin 2024 mais contre le dogme macroniste en vigueur depuis 2017.
Les impôts, "ce n'est pas comme ça qu'on va réduire notre déficit, c'est en faisant des économies", a tancé lundi l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne sur BFMTV-RMC. Elle a rappelé n'avoir elle-même "pas hésité à porter des réformes" très impopulaires comme les retraites et l'assurance-chômage.
Il faut que "les Français (aient) la perception d'un effort partagé", a complété sur France 2 la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet pour qui "il faut évidemment travailler sur les dépenses" avant de travailler "sur les recettes".
Autre poids lourd du camp présidentiel, l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a aussi répété sur France Inter qu'"aujourd'hui, au Parlement, il n'y a sans doute pas de majorité pour augmenter les impôts".
Or, selon des informations du Monde, non confirmées par Matignon ni Bercy, le gouvernement envisagerait notamment d'augmenter de 8,5 points le taux de l'impôt sur les sociétés pour les entreprises réalisant au moins un milliard de chiffre d'affaires, une taxe sur les rachats d'action, un alourdissement de la fiscalité sur les véhicules les plus émetteurs de C02 et de celle des meublés.
- "Entre Hitler et Laval" -
Conscient de la fragilité de sa situation, le Premier ministre a reconnu samedi ne pas savoir "combien de temps" il tiendrait à Matignon.
Dans l'immédiat néanmoins, il rencontrait lundi le Président de la République. Mardi matin, se tiendra un conseil des ministres, avant le grand oral à l'Assemblée nationale prévu à 15H00.
Il devra ensuite très rapidement affronter une motion de censure de la gauche que le RN s'est engagé à ne pas voter, Marine Le Pen étant d'autant plus encline à temporiser que s'ouvre lundi son procès dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national) au Parlement européen, prévu jusqu'au 27 novembre.
Mais un autre front s'est ouvert ce week-end avec une nouvelle sortie du très droitier nouveau ministre de l'Intérieur. Bruno Retailleau a estimé que "l'État de droit n'est pas intangible, pas sacré" tout en appelant de ses vœux un référendum pour modifier la Constitution et durcir drastiquement les lois sur l'immigration.
Il a été aussitôt adoubé par l'ancien président Nicolas Sarkozy. "J'apprécie les débuts de Monsieur Retailleau qui affirme une politique", a déclaré ce dernier, regrettant que "dès que quelqu'un veut faire quelque chose, il est immédiatement accusé d'être quelque part entre Hitler et Laval".
Il a également reproché à Michel Barnier d'avoir abordé l'immigration ou la sécurité en évoquant "la fermeté" d'un côté et "l'humanité" de l'autre. Le ministre de l'Intérieur "a raison de vouloir faire privilégier la fermeté", a-t-il estimé.
A l'inverse, Yaël Braun-Pivet s'est dite "inquiète" des propos de Bruno Retailleau. "L'État de droit, c'est ce qui protège notre démocratie", a-t-elle réagi.
R.Adler--BTB