- L'optimisme gagne le camp Trump, la course pas encore jouée
- Allemagne: opération de sauvetage pour la coalition de Scholz en perdition
- Harris ou Trump: suspense total en Amérique
- Russie: la chambre haute vote pour ratifier le traité avec la Corée du Nord
- Cuba se prépare à l'arrivée de l'ouragan Rafael, deux semaines après Oscar
- Harris ou Trump: l'Amérique dans une attente fébrile
- Japon: première neige sur le Mont Fuji, la plus tardive jamais vue
- Nerveux ou pleins d'espoir, les trumpistes de Floride attendent les résultats et leur champion
- Mexique: la Cour suprême maintient la réforme judiciaire controversée
- Harris ou Trump: une attente fébrile commence
- Fracturé et anxieux, l'électorat américain vote pour deux candidats aux antipodes
- Avec un triplé de Gyökeres, le Sporting terrasse City 4-1
- Ligue des champions: Lille accroche la Juventus (1-1)
- Ligue des champions: Monaco et Lille toujours en bonne posture, le Real et City sombrent
- Effondrement meurtrier en Serbie : des milliers de manifestants à Novi Sad
- C1: Kehrer offre à Monaco la victoire à Bologne et un avenir rassurant
- C1: le Real Madrid sombre face à l'AC Milan, Mbappé encore en échec
- Israël: Yoav Gallant, un faucon devenu encombrant pour Netanyahu
- Wall Street termine en hausse, la présidentielle reléguée au second plan
- Le "bulldozer" Israël Katz, un allié de longue date de Netanyahu
- Harris ou Trump: jour de vote historique aux Etats-Unis
- Les députés s'efforcent de faire monter la pression sur l'accord UE-Mercosur
- Liban: au moins 15 morts dans un raid israélien sur un immeuble selon les autorités
- Au moins 15 morts dans un raid israélien sur un immeuble au sud de Beyrouth (ministère)
- Israël: Netanyahu limoge en pleine guerre son ministre de la Défense
- Au Nevada, le coût de la vie incite les électeurs à se rendre aux urnes
- Mexique: Bras de fer entre la Cour suprême et la présidente
- Désirable et bon pour la santé, le télétravail devient un privilège de cadres
- Israël: Netanyahu limoge son ministre de la Défense, en pleine guerre
- Inquiétudes sur le sort de l'Iranienne qui s'est dévêtue en public
- Assassinat du professeur Samuel Paty: les premiers accusés entendus contestent les faits
- Inondations en Espagne: Sánchez dévoile un plan d'urgence à 10 milliards d'euros
- Bolivie: Ce que l'on sait des 200 militaires retenus par des partisans de l'ex-président Morales
- Chanson anti-Darmanin: prison ferme requise en appel contre un militant écolo
- YouTube, "première chaîne de télévision en France", pour sa directrice générale
- Masters WTA: Swiatek battue par Gauff, Sabalenka N.1 mondiale en fin d'année
- Israël mène des frappes au Liban et vise le Hezbollah en Syrie
- En Afrique du Sud, le prince William annonce un soutien financier pour les rangers africains
- Une cellule paramilitaire d'extrême droite démantelée en Allemagne
- Déviation de Beynac en Dordogne: la préfecture autorise le nouveau projet
- Assemblée: la proposition LFI d'une résolution sur l'accord UE-Mercosur jugée irrecevable
- Vaccins: l'OMS identifie 17 agents pathogènes prioritaires
- Au Pakistan, la campagne anti-polio entre violence et méfiance
- Vendée Globe: une course "hors du commun", selon Yannick Bestaven, son dernier vainqueur
- Mexique: journée sous haute tension avec le bras de fer entre la Cour et la présidente
- Budget 2025: pour les syndicats de France Travail, "la coupe est pleine"
- Climat et inégalités: l'Insee veut mesurer l'économie "au-delà" du PIB
- Après sept semaines de grève, les ouvriers de Boeing ratifient leur accord social
- Indonésie: rare naissance d'un éléphant de Sumatra, en danger critique d'extinction
- L'Iran affirme qu'un couple français détenu depuis 2022 est "en bonne santé"
Harris ou Trump: l'Amérique dans une attente fébrile
C'est une attente fébrile qui commence aux Etats-Unis pour savoir qui de Donald Trump ou Kamala Harris sera élu, alors que les résultats sont tombés pour une poignée d'Etats, jusqu'ici sans surprise.
Selon les projections de médias américains, l'ancien président républicain remporte, comme prévu, l'Indiana, le Kentucky, la Virginie-Occidentale, la Floride, le Missouri, l'Oklahoma, l'Alabama, le Tennessee et la Caroline du Sud.
La vice-présidente démocrate enlève pour sa part le Vermont, le Maryland et le Massachusetts ainsi que la capitale Washington.
Donald Trump accumule ainsi un total de 99 grands électeurs, contre 27 pour Kamala Harris. Il en faut 270 pour remporter l'élection présidentielle américaine.
Nul ne sait s'il faudra des heures ou des jours avant que les médias n'attribuent la victoire finale à Kamala Harris, qui serait la première femme élue à ce poste, ou à Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020.
Le tribun républicain, condamné au pénal et visé par de multiples poursuites, a évoqué mardi des "rumeurs" selon lesquelles les opérations de vote à Philadelphie, dans l'Etat très disputé de Pennsylvanie, étaient parasitées par des "fraudes massives", des accusations immédiatement démenties par les autorités.
- Le monde entier -
Le monde entier attend l'issue du duel, au terme d'une campagne inouïe marquée par l'entrée en lice fracassante de Kamala Harris en juillet après le retrait du président Joe Biden, et par deux tentatives d'assassinat visant Donald Trump.
Derrière ces deux candidats, se sont rangées deux Amérique apparemment irréconciliables, chacune persuadée que l'autre camp mènerait le pays au désastre.
Kamala Harris a peint son rival en dictateur "fasciste" en puissance et en danger pour les droits des femmes.
Elle a multiplié les messages sur les radios d’autoroutes pour exhorter les Américains à voter jusqu'à la dernière minute, tandis que son équipe de campagne distille des informations optimistes sur la mobilisation des jeunes électeurs, ou d'électeurs de certaines zones cruciales.
"Nous allons gagner" avait-elle martelé lundi.
Donald Trump a décrit son adversaire comme une dirigeante faible et "bête", laxiste face à l'immigration illégale et la criminalité.
"Nous allons gagner, et de loin", a-t-il affirmé, lui aussi, sur son réseau Truth Social.
- "Anxiété" -
A l'université historiquement noire de Howard, à Washington, des milliers de personnes se sont réunies pour entendre la candidate démocrate, qui doit s'exprimer plus tard.
Camille Franklin, très émue, dit qu'elle essaie de "contenir son anxiété" mais s'attend à vivre "une très bonne soirée".
Tonalité tout autre dans le centre de convention de Palm Beach en Floride, où Donald Trump organise sa soirée électorale, et où se pressent des partisans coiffés de l'incontournable casquette rouge.
Rocco Talarico, 68 ans, n'a aucun doute: "Donald Trump va gagner. Nous avons besoin de cela parce que notre pays n'a plus de frontières, notre criminalité est mauvaise, notre marché boursier est mauvais, les prix de l'essence et de la nourriture sont élevés."
A travers le pays, la tension qui entoure le scrutin est visible: dans certains bureaux de vote transformés en forteresses, dans les hautes barricades qui entourent la Maison Blanche, dans ces devantures de magasins barricadées à Washington, où le souvenir de l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021 par des partisans de Donald Trump est encore vif.
- Sept Etats disputés -
Les résultats les plus attendus sont ceux des sept Etats dits "pivots", dans lesquels les sondages ont jusqu'à la dernière minute été incapables de départager les deux candidats.
Pennsylvanie, Géorgie, Michigan, Arizona... Dans ce scrutin au suffrage indirect, qui l'emporte dans chacun de ces Etats engrange de précieux grands électeurs susceptibles de faire la différence.
Dans l'un des "swing states", la Géorgie, de fausses alertes à la bombe imputées à des opérations de déstabilisation russes ont visé des bureaux de vote, selon les autorités.
Les Américains votent aussi pour décider si les démocrates ou les républicains contrôleront le Congrès, et pour choisir certains gouverneurs. La question très polarisante de l'avortement fait l'objet de plusieurs référendums.
Les républicains ont remporté mardi au Sénat américain un siège auparavant acquis aux démocrates, dans l'Etat de Virginie-Occidentale, ce qui était attendu.
Les démocrates ont actuellement une très courte majorité au Sénat (51 sièges contre 49), et tout siège repris par les républicains met en danger leurs chances de la conserver.
F.Pavlenko--BTB