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La victoire de Trump, le péché d'orgueil de Biden
Non, Donald Trump n'est pas une "aberration passagère": passer les clés de la Maison Blanche au républicain sera une immense humiliation pour le président sortant Joe Biden, accusé d'avoir, par orgueil, facilité ce retour fracassant.
Lorsque le démocrate, âgé aujourd'hui de 81 ans, avait annoncé en 2019 le début de sa première campagne, victorieuse, pour la présidentielle, il avait fait à propos de son rival une analyse qui doit le hanter aujourd'hui.
"Je pense que les quatre années de ce président et tout ce qu'il représente resteront dans l'histoire comme une aberration passagère."
C'est maintenant son propre mandat qui fait figure de parenthèse entre deux présidences Trump, avec la victoire sans appel du républicain de 78 ans face à la vice-présidente Kamala Harris.
Le président doit s'adresser jeudi au pays.
- Transition -
Il a appelé Donald Trump pour le féliciter et l'inviter à la Maison Blanche, afin de permettre une "transition sans accroc".
"Prenez-vous en à Biden", accuse le magazine The Atlantic dans un article mercredi. "Trump est à nouveau président et les démocrates peuvent s'en prendre à l'égo de Biden", lit-on dans USA Today.
On est loin des "Thank you Joe!" que scandaient les démocrates à chaque apparition publique du président vieillissant depuis son retrait de la course à la Maison Blanche, fin juillet.
"Ce désastre démocrate est en grande partie imputable à Joe Biden. Il n'aurait jamais dû tenter de se représenter à l'âge de 80 ans", assène Larry Sabato, politologue à l'université de Virginie.
Au printemps 2023, le président démocrate, porté par des résultats meilleurs que prévu aux élections législatives de l'automne précédent, annonce qu'il brigue un second mandat.
Oubliée, sa promesse de servir de "pont" à une nouvelle génération.
- "Regardez-moi" -
Dès le début Joe Biden a été plombé par la question de son âge. Sa seule réponse, pendant longtemps, a été de dire "Regardez-moi", à un pays qui le voyait justement vieillir en direct, avec sa démarche plus raide, son élocution plus brouillée.
Alex Keena, professeur de sciences politiques à la Virginia Commonwealth University, pointe l'"arrogance" du président sortant et de son entourage, soulignant que s'il avait passé la main, le Parti démocrate aurait pu faire émerger une candidature robuste à l'issue d'une primaire.
"Ce fut une occasion manquée", juge-t-il.
Pendant sa campagne éclair, la candidate démocrate n'a jamais rompu avec ce président très impopulaire, que les Américains rendent responsables du coût élevé de la vie.
Pendant une interview, Kamala Harris a dit qu'il n'y avait "rien" qu'elle aurait fait différemment de Joe Biden, un passage que les républicains ont ensuite fait tourner sur les réseaux sociaux.
Le président démocrate a engagé d'immenses chantiers économiques et il est probable que les républicains en préserveront un certain nombre, à l'heure où des usines sortent de terre et où des ponts sont rénovés.
- 20 janvier -
Mais ces grands travaux ont laissé indifférents des Américains épuisés par l'augmentation du coût de la vie.
Et tous les efforts de Joe Biden pour renouer les alliances diplomatiques des Etats-Unis, mises à mal par Donald Trump pendant son premier mandat, sont désormais à la merci de son prédécesseur et successeur.
La campagne avortée du président octogénaire s'était déjà achevée de manière particulièrement piteuse.
Le 27 juin, il avait complètement perdu pied face à Donald Trump pendant un débat télévisé.
Mais Joe Biden, persuadé de ses chances de victoire malgré des sondages peu engageants, s'était encore accroché pendant plusieurs semaines, sous les yeux incrédules du monde et de son parti.
Pus il a tenté de jouer un rôle dans la course de la vice-présidente. Il a été un boulet plus qu'un soutien efficace, notamment en qualifiant publiquement les partisans de Donald Trump d'"ordures".
L'humiliation finale est à venir.
Le démocrate s'est déjà engagé à assister le 20 janvier à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, qui avait boudé la sienne en 2020, persuadé que l'élection lui avait été volée.
Après un demi-siècle de mandats, au Sénat, à la vice-présidence puis à la Maison Blanche, ce sera "une manière terrible de quitter la vie politique", constate Alex Keena.
F.Pavlenko--BTB