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Serbie et Kosovo s'accusent mutuellement après l'attaque sur un canal vital au Kosovo
Le président serbe Aleksandar Vucic a réfuté dimanche toute implication de l'Etat serbe dans un attentat contre un canal d'eau vital sur le territoire du Kosovo, dont le gouvernement l'accuse de l'avoir "orchestré" en se servant de "méthodes russes" de menace.
"Ils ont accusé Belgrade et la Serbie (...) Nous savons avec certitude que ça n'a rien à voir avec Belgrade", a affirmé le président serbe en conférence de presse.
"Il n'y a pas un intérêt plus grand pour la Serbie que d'apprendre la vérité", a dit M. Vucic, selon qui il faudrait chercher les origines de cet acte dans l'intention de Pristina n'entraver la voie européenne de la Serbie, mais aussi dans la campagne électorale au Kosovo, en vue des législatives de février.
Ancienne province serbe à majorité albanaise, le Kosovo a proclamé en 2008 son indépendance, jamais reconnue par Belgrade.
Un canal crucial pour l'approvisionnement en eau potable et en électricité de milliers de foyers kosovars a été endommagé par une explosion survenue vendredi soir près de Zubin Potok (nord-ouest), une région frontalière de la Serbie et majoritairement peuplée par des Serbes.
Long de plusieurs dizaines de kilomètres, il prend sa source dans le lac artificiel de Gazivode (nord-ouest) et approvisionne les circuits de refroidissement de deux centrales thermiques, "Kosovo A" et "Kosovo B", près de la capitale kosovare, Pristina.
"La Serbie copie les méthodes russes pour menacer le Kosovo et notre région en général", a asséné de son côté, à Pristina, le Premier ministre kosovar, Albin Kurti.
Selon lui, l'interruption d'approvisionnement en eau de la centrale "Kosovo B" aurait provoqué son arrêt "pendant des semaines", et "laissé près de la moitié de la population (du Kosovo, 1,6 million d'habitants) sans électricité", mais aussi environ 130.000 habitants de Pristina sans chauffage, et "près de 300.000" personnes sans eau potable.
"La gravité et les conséquences de cette attaque, si elle avait atteint son objectif, auraient été énormes", a dit M. Kurti.
L'acheminement de l'eau a été rétabli par une solution "temporaire", et l'explosion qui a endommagé le canal n'a eu aucune conséquence sur la production d'électricité, mais a perturbé l'approvisionnement en eau potable.
L'"attaque" a été condamnée dimanche par Washington, qui soutiendra les efforts visant à "retrouver et punir les responsables".
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, avait fustigé samedi "une attaque terroriste" et "un acte abject de sabotage contre les infrastructures civiles essentielles du Kosovo".
- "Suspicions" -
"Des organisations professionnelles spécialisées dans ce type d'attaques terroristes sont derrière tout cela. La Serbie est la seule entité ayant la capacité, les moyens et l'intérêt de commettre de tels actes", avait affirmé samedi M. Kurti, en visitant le lieu de l'explosion.
"Nous n'avons aucun lien avec cela", a rétorqué dimanche le président serbe.
"Je ne vais pas aujourd'hui affirmer que l'attaque a été ordonnée par Kurti (...). Nous menons aussi notre propre enquête", a ajouté M. Vucic.
Selon lui, les autorités serbes disposent de "certaines suspicions" sur l'identité du commanditaire et "sur un possible auteur" de l'attaque.
Sans préciser davantage cette accusation, le dirigeant serbe a dénoncé une "attaque hybride".
"Hier, c'est une tentative d'attaque hybride, grande et féroce, qui a eu lieu contre notre pays", a déclaré M. Vucic, en faisant référence à l'attentat et aux accusations de Pristina.
Les stratégies hybrides consistent notamment à mobiliser, en temps de paix, des moyens indirects, comme les cyberattaques, la désinformation ou le sabotage.
Le ministre kosovar de l'Intérieur, Xhelal Svecla, a annoncé samedi soir l'arrestation de huit suspects, soupçonnés d'avoir participé à des "activités criminelles et terroristes".
Selon les autorités serbes, seules "deux personnes" étaient encore en détention dimanche.
Le directeur de la police kosovare, Gazmend Hoxha, a de son côté indiqué que "200 uniformes militaires, 6 lances-grenade, deux fusils, un pistolet, des masques et des couteaux" ont été saisis par la police.
Les forces de l'ordre kosovares ont été déployées depuis l'attaque autour des "installations essentielles", notamment des ponts, des transformateurs, des antennes, des lacs et des canaux, a indiqué le gouvernement.
Les relations entre Belgrade et Pristina demeurent difficiles depuis la fin de la guerre (1998-1999). Les tensions connaissent des pics réguliers, notamment dans le nord du Kosovo où vit une importante communauté serbe.
L'attaque de vendredi fait suite à une série d'incidents dans le nord, notamment des grenades lancées contre un bâtiment public et un poste de police quelques jours plus tôt, et survient à l'approche des élections législatives qui doivent se tenir le 9 février.
bur-ube-ih-rus/gge/def
W.Lapointe--BTB