Berliner Tageblatt - Menace de censure: "c'est le pays qu'on met en danger", estime le ministre de l'Economie,

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Menace de censure: "c'est le pays qu'on met en danger", estime le ministre de l'Economie,
Menace de censure: "c'est le pays qu'on met en danger", estime le ministre de l'Economie, / Photo: © AFP

Menace de censure: "c'est le pays qu'on met en danger", estime le ministre de l'Economie,

Avec la motion de censure annoncée par les oppositions lundi contre le budget de la Sécurité sociale, qui a toutes les chances d'être adoptée mercredi ou jeudi, "c'est le pays qu'on met en danger", s'est inquiété mardi le ministre de l'Economie Antoine Armand.

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"Nous avons fait le maximum pour que les forces politiques au Parlement puissent ou nous soutenir ou ne pas censurer ce budget. Parce que ce n'est pas le budget qu'on censure, ce n'est pas le gouvernement qu'on censure derrière, ce n'est le pays qu'on met en danger, c'est le pays qu'on abîme", a lancé M. Armand au cours d'une interview sur France 2.

"Je le dis sans dramatiser, mais je ne suis pas là non plus pour faire du relativisme. Parce que demain, si les taux d'intérêt augmentent, si les Français sont touchés dans leur épargne, si l'impôt sur le revenu augmente (...), qui en sera responsable? Qui en paiera les conséquences? Les Français d'abord", a poursuivi le ministre.

Lundi, le Premier ministre Michel Barnier a engagé sans surprise la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), assurant avoir été "au bout du dialogue" avec les groupes politiques, y compris le Rassemblement national.

Les gestes annoncés par Michel Barnier pour répondre aux exigences du parti à la flamme - notamment sur le remboursement des médicaments - n'auront toutefois pas suffi, et le RN a annoncé son intention de voter la censure, avec les parlementaires de gauche.

"Tous les secteurs seront perdants" en cas de vote de la censure a également dit M. Armand, soulignant qu'"il n'y a pas de Français qui gagne, il n'y a pas d'entreprise qui gagne".

"Le pays est face à un tournant", a-t-il encore affirmé.

M.Furrer--BTB