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Syrie: après Alep, la ville-clé de Hama tombe aux mains des rebelles
Quatre jours après Alep, deuxième ville de Syrie, les rebelles ont pris jeudi Hama où l'armée a reconnu avoir perdu le contrôle de cette ville stratégique du centre du pays, le pouvoir de Bachar al-Assad apparaissant de plus en plus fragilisé par l'offensive fulgurante des insurgés.
Hama commande la route vers Homs (centre) et la capitale Damas, désormais les deux seules grandes villes aux mains du pouvoir.
En l'espace d'une semaine, et à la surprise générale, les rebelles emmenés par les islamistes extrémistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) se sont emparés de la majeure partie d'Alep, poursuivant leur lancée vers Hama plus au sud.
Après Alep la semaine dernière, les rebelles "sont entrés dans plusieurs quartiers de la ville de Hama, et des combats de rue s'y déroulent avec les forces du régime", a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
"Nos forces sont entrées dans la prison centrale de Hama et ont libéré des centaines de prisonniers injustement détenus", a annoncé sur une chaîne Telegram Hassan Abdel Ghani, un chef militaire de la coalition rebelle.
L'armée syrienne a pour sa part reconnu dans un communiqué avoir perdu le contrôle de Hama: "au cours des dernières heures (...), les groupes terroristes ont pu percer plusieurs fronts dans la ville et y entrer", a-t-elle affirmé, ajoutant que ses forces s'étaient "redéployées hors de la ville".
L'OSDH avait auparavant indiqué que "les troupes gouvernementales menaient une résistance acharnée pour tenter de stopper la progression des rebelles" qui encerclaient mercredi soir Hama "de trois côtés", les forces gouvernementales n'ayant "plus qu'une seule sortie vers Homs au sud".
"Nous entendons des explosions et des bombardements sans arrêt depuis la nuit", décrivait jeudi matin à l'AFP Maya, une étudiante universitaire de 22 ans jointe par téléphone à Hama, ajoutant que les rues autour de la maison familiale étaient vides.
- Inquiétudes pour les civils -
Les affrontements déclenchés depuis le début de l'offensive rebelle sont les premiers de cette ampleur depuis 2020 dans un pays meurtri par une guerre civile dévastatrice qui a fait un demi-million de morts depuis 2011, et l'a morcelé en plusieurs zones d'influence, avec des belligérants soutenus par différentes puissances étrangères.
La Russie et l'Iran, les principaux alliés de Damas, ainsi que la Turquie, un soutien majeur des rebelles, sont en "contact étroit" pour stabiliser la situation, a indiqué mercredi la diplomatie russe.
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a lui mis en garde contre une résurgence du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, où cette formation jihadiste avait autoproclamé un "califat" en 2014, à cheval sur l'Irak, avant d'être défait plusieurs années plus tard.
Depuis le début de l'offensive rebelle le 27 novembre, les combats et les bombardements ont fait plus de 727 morts parmi lesquels 111 civils, selon l'OSDH, basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) s'est alarmée des risques pour les civils, alors que les belligérants ont été accusés de violations des droits humains.
Le coordinateur humanitaire régional adjoint de l'ONU pour la Syrie, David Carden, a indiqué à l'AFP que plus de 115.000 personnes avaient été déplacées par une semaine de combats.
L'agence allemande DPA a annoncé la mort d'un de ses photographes, Anas Alkharboutli, tué dans une frappe aérienne près de Hama.
- "Blessure ouverte" -
Après la prise de Hama jeudi, le chef de HTS, Abou Mohammed al-Jolani,, a promis qu'il n'y aurait "pas de vengeance" dans cette ville qui a été le théâtre d'un massacre perpétré en 1982 par l'armée sous le règne du père du président Bachar al-Assad qui réprimait une insurrection des Frères musulmans.
"Je demande à Dieu tout-puissant que ce soit une conquête sans vengeance", a déclaré M. Jolani dans un message vidéo diffusé sur la chaîne Telegram des rebelles, après avoir annoncé que ses combattants étaient entrés dans Hama "pour refermer la blessure ouverte il y a 40 ans".
C'est aussi dans cette ville que se sont déroulées certaines des plus grandes manifestations au début du soulèvement prodémocratie de 2011, dont la répression a déclenché la guerre civile.
Avec l'appui militaire de la Russie, de l'Iran et du Hezbollah libanais, aujourd'hui affaiblis, le régime avait repris en 2015 une grande partie du pays et en 2016 la totalité d'Alep, dont la partie est était aux mains des rebelles depuis 2012.
"Les forces de l'opposition qui progressent actuellement vers le sud se heurteront probablement à un obstacle quelque part dans le centre de la Syrie, lorsqu'elles rencontreront une résistance loyaliste véritablement motivée et intransigeante", estime Sam Heller, analyste à la Century Foundation.
J.Bergmann--BTB