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A Kiev, la peur d'une attaque de missile russe "Orechnik"
Inna ne s'abrite habituellement pas dans les refuges quand l'alarme anti-aérienne retentit dans Kiev, habituée à ce son strident qui rythme maintenant la vie de tous les Ukrainiens depuis bientôt trois ans.
Mais vendredi, les messages d'alerte des autorités, évoquant de potentiels missiles balistiques sur Telegram, l'ont poussée à se cacher dans la profonde station de métro Khrechtchatyk, dans le centre-ville de la capitale ukrainienne.
"Nous sommes habitués aux drones d'attaque Shahed, malheureusement. Mais un missile balistique, c'est bien pire", explique Inna à l'AFP dans la station de métro, refusant de donner son patronyme, par peur des représailles sur sa famille restée dans les territoires ukrainiens occupés par Moscou.
"Nous avons très peur", dit-elle.
La peur d'une frappe destructrice, potentiellement à l'aide du missile hypersonique russe "Orechnik", s'est renforcée depuis fin novembre au-dessus de la capitale.
L'arme, capable de frapper avec des ogives nucléaires des cibles à plusieurs milliers de kilomètres, a été utilisée pour la première fois avec des têtes conventionnelles le 21 novembre contre la ville de Dnipro, dans le centre-est de l'Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a présenté le tir inédit comme une réponse aux récentes attaques ukrainiennes contre la Russie avec des missiles américaines et britanniques, et surtout menacé de frapper des "centres de décision" à Kiev, qui abrite le gouvernement ukrainien.
Vendredi, il a même évoqué la possibilité de déployer l'an prochain son missile "Orechnik" au Bélarus, son plus proche allié, dont la frontière avec l'Ukraine est située à 100 kilomètres de Kiev.
- "Comme la météo!" -
A la mi-journée donc, une centaine de personnes se sont réfugiées dans les souterrains, comme Inna, témoignant d'une certaine fébrilité générale à la suite des menaces du président russe, même si la frappe évoquée n'a finalement pas eu lieu.
Pavlo Tsimbaliouk, 32 ans, se dit lui si certain que le dirigeant russe finira par mettre sa menace à exécution sur Kiev qu'il a emmené son chat Vassélina avec lui.
"Aujourd'hui, il s'agit d'un missile dangereux, Orechnik ou autre, alors nous avons décidé de descendre", dit-il à l'AFP dans un léger sourire, son gros félin roux se retournant dans sa cage.
Les stations de métro de Kiev, construites à l'époque soviétique, servent d'abri depuis l'invasion russe. Mais comme la vie suit malgré tout son cours, dans un mélange d'habitude et d'épuisement, beaucoup ont ainsi choisi de rester en surface ce vendredi.
Kiev est relativement épargnée ces derniers mois par les grosses attaques aériennes, mais des civils ont été tués auparavant par des missiles russes sur la capitale.
Comme la plupart des personnes présentes dans la station bondée de Khrechtchatyk, Pavlo fait défiler les chaînes officielles et officieuses Telegram sur son téléphone pour obtenir des mises à jour sur la situation.
"Nous avons beaucoup de chaînes et d'applications qui nous indiquent si la situation est vraiment dangereuse, encore plus dangereuse ou un peu dangereuse. C'est comme vérifier la météo!", plaisante-t-il.
Un groupe d'écoliers applaudit alors que les autorités donnent le feu vert pour remonter à la surface après une quarantaine de minutes d'attente. Serrant son chat dans ses bras, Pavlo se contente d'un sourire.
Les autorités ukrainiennes n'ont pas encore fourni d'informations sur le type d'arme qui a déclenché l'alerte de vendredi, ni même si un missile a été tiré.
"Nous ne savons pas à quoi nous attendre de la part de nos voisins. Ils sont totalement imprévisibles", rumine Inna, toujours nerveuse.
"Ils ne se soucient pas de savoir s'ils touchent des enfants ou des adultes, des bâtiments résidentiels, des jardins d'enfants ou des écoles..."
C.Meier--BTB