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Damas incertaine face à l'avancée des rebelles
Chadi a préféré rester chez lui à Damas pour pouvoir suivre l'évolution de la situation en Syrie, où des rebelles menés par des islamistes extrémistes venus du nord du pays continuent d'avancer vers des villes stratégiques.
"Je n'ai eu aucune envie de sortir et chacun a choisi de rester chez lui pour suivre les nouvelles entouré des siens", a confié à l'AFP ce jeune étudiant qui a préféré taire son nom de famille.
"On ne comprend plus rien. En à peine une semaine, les rebondissements ont été tels qu'ils dépassent tout entendement", analyse Chadi qui ne cesse de recevoir des alertes sur son téléphone portable.
"L'inquiétude est virale mais il faut savoir garder son sang-froid", dit-il toutefois.
Le 27 novembre dernier, une coalition de rebelles menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, a lancé une offensive éclair dans le nord-ouest du pays et a conquis plusieurs villes, notamment Alep (nord) et Hama (centre), l'avancée la plus spectaculaire en 13 ans de guerre en Syrie.
Les forces gouvernementales ont lancé une contre-offensive.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a indiqué que les troupes gouvernementales s'étaient retirées vendredi de la ville-clé de Homs, à 150 kilomètres de la capitale Damas, ce que le ministère syrien de la Défense a démenti.
Damas était saisie ces derniers jours d'une certaine incertitude face à l'avancée fulgurante des rebelles. Certains habitants, inquiets et en quête de nouvelles, restent accrochés à leurs téléphones tandis que d'autres s'emploient à stocker des produits alimentaires.
"A chaque fois que les rumeurs se répandent, les gens se ruent sur divers produits, pain, riz, sucre et détergents", note Amine, 56 ans, qui tient une épicerie dans le quartier cheikh Saad.
"Aujourd'hui, je me suis approvisionné à deux reprises chez mon grossiste pour faire face à la demande".
- Examens et rencontres sportives reportés -
L'inquiétude est amplifiée par la propagation de rumeurs et de fausses nouvelles.
Le ministère syrien de la Défense a dénoncé des vidéos "fabriquées de toutes pièces", notamment sur des explosions au siège de l'état-major, appelant les citoyens à ne pas céder à ces "mensonges" qui "visent à semer le chaos et la panique parmi les civils".
Selon les habitants, les incertitudes ont aussi entraîné une flambée de 30% des prix des produits alimentaires dans la capitale syrienne. Parallèlement, le dollar a atteint un taux record, s'échangeant à 19.000 livres syriennes, contre environ 15.000 avant le 27 novembre.
Les fouilles des véhicules se font plus insistantes aux barrages dressés par les forces de sécurité et les voitures venant de l'extérieur de la ville font l'objet d'une attention particulière, d'après des habitants.
Les restaurants et cafés du quartier de Bab Charqui sont moins animés. Certains établissements baissent le rideau de fer dès la fin de la journée par manque de clients.
L'université de Damas a reporté sine die des examens périodiques et la Fédération syrienne de football a renvoyé jusqu'à nouvel ordre des matches à la demande de "la plupart des clubs de première division".
La journée de vendredi s'est passée dans le calme et l'agence de presse officielle syrienne Sana a rapporté que les imams ont appelé pendant les prières dans les mosquées la population "à ne pas paniquer (...) et à se dresser comme un seul homme derrière l'armée arabe syrienne pour défendre la patrie", soulignant que c'était là "la responsabilité de tous".
Aucun mouvement inhabituel n'a été observé à l'issue des prières hebdomadaires, ont indiqué de nombreux habitants à l'AFP.
Georgina, 32 ans, dit "entendre beaucoup de rumeurs". "Je me suis rendue dans le vieux Damas et j'ai observé une situation normale". "Mais tout le monde garde une oreille sur les nouvelles."
Certaines radios locales ont cessé d'émettre des programmes de divertissement, se contentant de diffuser des bulletins d'informations et des chants patriotiques.
Et les télévisions officielles multiplient les plateaux avec des analystes politiques et des correspondants sur le terrain. Elles donnent aussi la parole à des témoins dans de grandes villes niant la prise par les rebelles d'autres cités qu'Alep et Hama.
O.Lorenz--BTB