- Vendée Globe: sprint à trois dans le Pacifique Sud
- L'épidémie de grippe s'est propagée dans tout l'Hexagone
- Le Média condamné en appel pour le licenciement d'Aude Lancelin en 2019
- Après une série de revers, coup d'arrêt aux "taxis volants" parisiens
- F1: le Mexicain Sergio Pérez écarté par Red Bull
- La Cour suprême américaine va examiner la loi menaçant TikTok d'interdiction
- La Bourse de Paris termine en petite hausse avant le verdict de la Fed
- Le Conseil d'Etat annule l'arrêté créant une plateforme de "taxis volants" à Paris
- UE: Kallas promet des "progrès réels" sur l'élargissement vers les Balkans
- Les Bourses mondiales, prudentes, regardent vers la Fed
- Quatre "bassines", dont celle de Sainte-Soline, déclarées illégales
- Elevage: versement des premières indemnisations pour la fièvre ovine
- La Lune prend un petit coup de vieux
- Cyclone Chido : l’hôpital de Mamoudzou en état d’urgence permanent
- Les Casques blancs annoncent la découverte de corps et d'ossements près de Damas
- Arabie saoudite: une militante dénonce "le silence imposé" aux dissidents
- Un célèbre danseur de ballet d'origine ukrainienne et pro-Poutine quitte la Russie
- Wall Street ouvre en petite hausse avant la Fed
- Malgré le trou d'air des JO, la restauration progresse légèrement en 2024
- Mayotte: France Assureurs va envoyer une mission de reconnaissance pour évaluer les dégâts
- Bracelet électronique de Sarkozy: que va-t-il se passer ?
- Feu vert du Parlement à Martin Ajdari comme président de l'Arcom
- Nicolas Sarkozy condamné définitivement à un an ferme sous bracelet électronique, une première pour un ex-président
- Dominique Pelicot, le "chic type" devenu "l'ogre de Mazan"
- Le train toujours plébiscité en 2023 malgré le prix et une ponctualité dégradée, selon un rapport
- Ski alpin: Shiffrin pas certaine de pouvoir skier à nouveau cette saison
- Une nouvelle liaison entre Paris et Bruxelles en Ouigo Train Classique ouvre jeudi
- L'ONU appelle à des élections "libres et justes" en Syrie
- Espagne: l'épouse de Pedro Sánchez s'explique devant la justice et nie toute malversation
- L'influenceur Andrew Tate perd un procès pour fraude fiscale au Royaume-Uni
- Complémentaires santé: une hausse qui restera élevée en 2025
- Netflix écope d'une amende de 4,75 millions d'euros aux Pays-Bas
- Yann Couvreur, pâtissier flan-tireur
- Retards, surcoûts, déboires: les dates-clés des réacteurs EPR dans le monde
- Royaume-Uni: l'influenceur Andrew Tate perd un procès pour fraude fiscale
- Au Somaliland, la mémoire sur cassettes d'un "pays qui n'existe pas"
- Les panneaux solaires s'invitent dans le paysage typique d'Amsterdam
- Espagne: Begoña Gómez, l'épouse du Premier ministre Pedro Sánchez, de nouveau entendue par la justice
- Mayotte a passé une première nuit sous couvre-feu, situation toujours très difficile
- Cyclisme: le Belge Rik Van Looy, l'Empereur d'Herentals
- Corée du Sud: le président absent à une convocation de l'agence anticorruption
- Cinéma: la Géode rouvre ses portes après six ans de travaux
- Aux Etats-Unis, la Fed devrait baisser à nouveau ses taux avant une possible pause
- Pays-Bas: l'autorité de protection des données inflige une amende de 4,75 millions d'euros à Netflix
- 80 ans du Monde: le fonds actionnaire du quotidien va financer l'investigation
- La Bourse de Paris en retenue avant la réunion de la Réserve fédérale américaine
- Ligue 1: Ousmane Dembélé, l'apaisement après les tensions
- En Chine, le réchauffement fait fondre les revenus des tailleurs de glace
- Assassinat d'un général russe: la Russie annonce l'arrestation d'un suspect ouzbek
- Automobile: Honda envisage une fusion avec son rival en difficulté Nissan pour peser dans l'électrique
Loi martiale: le président sud-coréen Yoon s'excuse mais ne démissionne pas
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a présenté samedi ses "excuses sincères" pour avoir brièvement imposé la loi martiale mais n'a pas démissionné, à quelques heures d'un vote du Parlement sur sa destitution et de manifestations massives à Séoul.
Dans une courte adresse télévisée à la nation, M. Yoon a annoncé qu'il confiera à sa formation, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), le soin de prendre "des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat".
"Je ne fuirai pas mes responsabilités légales et politiques concernant la déclaration de la loi martiale", a-t-il dit.
Le chef du PPP, Han Dong-hoon, a aussitôt affirmé qu'"une démission anticipée du président est inévitable", l'exercice normal de ses fonctions étant selon lui "impossible dans ces circonstances".
L'Assemblée nationale doit se prononcer à 17H00 locales (08H00 GMT) sur la motion de destitution. Une majorité qualifiée de 200 députés sur 300 est nécessaire pour démettre le président.
Le PPP de M. Yoon dispose de 108 députés et l'opposition de 192. Celle-ci a donc besoin de rallier à sa cause au moins huit députés du camp présidentiel pour l'emporter.
A l'issue d'une réunion dans la nuit de vendredi à samedi, une majorité de députés du parti ont réaffirmé la ligne officielle selon laquelle ils feront échec à la destitution, contre l'avis de M. Han.
Ce dernier était visé par un des ordres d'arrestation lancés par M. Yoon contre des dirigeants politiques la nuit du coup de force, et les soldats qui avaient fait irruption dans le Parlement avaient cherché à s'emparer de lui, a affirmé vendredi un député d'opposition, Jo Seung-lae, en disant se baser sur les images des caméras de surveillance.
- "Démission immédiate" -
"Actuellement, le plus gros risque en Corée du Sud est l'existence même du président. Les seules solutions sont une démission immédiate (...) ou un départ anticipé par destitution", a déclaré samedi le chef du Parti démocrate, la principale force d'opposition, Lee Jae-myung.
La déclaration du président est "très décevante" et "ne fait qu'exacerber le sentiment de trahison et de colère parmi les citoyens", a-t-il ajouté devant la presse.
Vendredi soir, environ 15.000 manifestants se sont massés devant l'Assemblée nationale pour réclamer le départ de M. Yoon et son arrestation. Certains sont restés toute la nuit.
De nouvelles manifestations anti-Yoon sont prévues samedi après-midi devant le Parlement et dans le centre-ville de Séoul. Les organisateurs ont dit prévoir 200.000 participants et la police "des dizaines de milliers".
L'impopulaire président conservateur est accusé par l'opposition et par une partie de son propre camp d'avoir ébranlé la jeune démocratie sud-coréenne en imposant par surprise la loi martiale, avant de faire marche arrière six heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.
- Campement à l'Assemblée -
Craignant un nouveau coup de force nocturne de M. Yoon, qui avait disparu de la scène publique depuis mercredi, les députés de l'opposition ont campé toute la nuit à l'intérieur de l'Assemblée nationale.
Des autobus et d'autres véhicules ont été garés sur les esplanades autour du bâtiment pour empêcher les éventuels hélicoptères des forces spéciales d'atterrir.
Dans son allocution samedi matin, le président a cependant assuré qu'"il n'y aura jamais de deuxième loi martiale".
"Je présente mes excuses pour avoir causé des craintes au peuple", a conclu le président avant de s'incliner.
Dans la nuit de mardi à mercredi, environ 280 soldats avaient fait irruption dans le Parlement, où l'opposition avait convoqué une séance d'urgence après l'instauration de la loi martiale par M. Yoon.
Les assistants parlementaires les avaient empêché de pénétrer dans l'hémicycle en bloquant les portes à l'aide de meubles, pendant que les 190 députés qui avaient réussi à se faufiler dans le bâtiment adoptaient à l'unanimité une motion réclamant la levée de la mesure d'exception.
M. Yoon avait obtempéré peu après, comme la Constitution l'y oblige, abrogé la loi martiale et renvoyé les soldats dans leurs casernes.
Si la destitution est votée, M. Yoon sera suspendu de ses fonctions jusqu'à ce que la Cour constitutionnelle valide ou non la décision des députés. Dans l'affirmative, une élection présidentielle anticipée devra avoir lieu sous 60 jours.
Outre la procédure de destitution, Yoon Suk Yeol est visé par une enquête policière pour "rébellion", un crime théoriquement passible de la peine de mort (qui n'a plus été appliquée dans le pays depuis 1997).
H.Seidel--BTB