- L'artiste hongrois des Lego qui voit les choses en grand
- Paradis des casinos, Macao peine à diversifier son économie
- 2024, année la plus chaude, est aussi celle d'une demande record de charbon
- Coupe NBA: Milwaukee sacré aux dépens d'Oklahoma City
- Zelensky et les dirigeants européens à Bruxelles avant le retour de Trump
- Vendée Globe: Simon talonné par Dalin et Richomme
- Mayotte a passé une première nuit sous couvre-feu, Macron attendu sur place jeudi
- Sa condamnation à mort en Indonésie annulée, une Philippine est rentrée dans son pays
- "Un procès pour l'histoire": l'affaire Pelicot vue par les journalistes de l'AFP
- Automobile: Honda envisage une fusion avec son rival en difficulté Nissan, l'électrique dans le viseur
- Sa condamnation à mort en Indonésie annulée, une Philippine est rentrée chez elle
- Vanuatu: les recherches de survivants continuent après le puissant séisme, au moins 14 morts confirmés
- Génocide des Tutsi: la réclusion à perpétuité confirmée en appel pour Philippe Manier
- La justice saisit treize distributeurs automatiques illégaux de cryptomonnaies
- Insultes envers le député Louis Boyard en 2022: Cyril Hanouna jugé en son absence à Paris
- Pharrell Williams nommé ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco
- Macron attendu jeudi sur l'archipel dévasté de Mayotte
- Hydroxychloroquine contre le Covid: une étude fondatrice de l'ère Raoult rétractée
- Sa condamnation à mort en Indonésie annulée, une Philippine rentre chez elle
- Vendée Globe: Sébastien Simon nouveau leader, le chassé-croisé continue
- Foot: Vinicius sacré meilleur joueur Fifa de l'année, doublé pour Bonmati
- L'ONU prévient que le conflit n'est pas "terminé" en Syrie, les nouvelles autorités cherchent à rassurer
- Macron bientôt attendu sur l'archipel dévasté de Mayotte
- Macron attendu "dans quelques heures" sur l'archipel dévasté de Mayotte
- Macron inaugure l'Académie de l'OMS à Lyon, "temple des savoirs"
- Nouvelle greffe d'un rein de porc sur une patiente américaine
- Biodiversité, climat, santé... : les crises liées entre elles, alertent des experts mandatés par l'ONU
- Les fosses communes, dernier espoir pour des Syriens de retrouver leurs proches
- L'Insee voit le taux de chômage remonter à 7,6% à la mi-2025
- Une Philippine condamnée à mort en Indonésie, bientôt rapatriée pour Noël
- Paris: enquête pour assassinat après la mort d'un adolescent de 16 ans lors d'une rixe
- Bolivie: Evo Morales, visé par un mandat d'arrêt, dénonce une "guerre juridique"
- Allemagne: virage à droite des conservateurs favoris des élections
- Mediapart annonce à son tour quitter le réseau social X
- Le père et la belle-mère de la petite Sara condamnés à la perpétuité à Londres
- Paris: un adolescent de 16 ans tué lors d'une rixe entre bandes rivales, une interpellation
- Sous le feu des critiques, Bayrou promet de ne laisser aucun défi "sans réponse"
- Dans une ferme-laboratoire américaine, des porcs transgéniques élevés pour vendre des reins aux humains
- Wall Street en retrait avant la réunion de la Fed
- Fin de course pour "l'autodidacte" de l'assurance Sadri Fegaier
- Cyclisme: Michel Callot réélu pour un troisième mandat à la tête de la Fédération française
- Paul Watson libéré après le refus du Danemark de l'extrader vers le Japon
- Les tortionnaires de la petite Sara à Londres condamnés à la perpétuité
- Des chercheurs japonais travaillent sur un médicament faisant repousser les dents
- Paris: un adolescent de 16 ans tué lors d'une rixe entre bandes rivales
- Indonésie: un éléphant rare du zoo de Bali meurt dans les inondations
- Hydroxychloroquine contre le Covid: l'étude fondatrice du Pr Raoult officiellement invalidée par la revue
- Syrie: à Maaret al-Noomane, faire revivre la ville martyre au plus vite
- TikTok a-t-il laissé Moscou influencer l'élection roumaine? L'UE enquête
- Assurances: le PDG du groupe Indexia condamné à 16 mois de prison ferme et 300.000 euros d'amende
Macron reporte encore la nomination du Premier ministre, attendue vendredi matin
Emmanuel Macron ne tiendra pas le délai promis: le Premier ministre sera finalement nommé vendredi matin, signe de la difficulté à trouver une personnalité susceptible de se maintenir plus longtemps que l'éphémère Michel Barnier et de faire adopter un budget, dans un paysage politique fracturé.
A peine l'avion présidentiel posé près de Paris, de retour d'une visite en Pologne, l'Elysée a annoncé que la nomination n'interviendrait pas jeudi soir. "Il conclut ses consultations", a dit à l'AFP son entourage, sans plus d'explications.
Après avoir d'abord envisagé d'annoncer son choix dès le lendemain du 4 décembre, jour de la censure historique du gouvernement Barnier, le chef de l'Etat avait promis mardi après-midi un Premier ministre "dans les 48 heures". Un serment fait aux dirigeants de formations d'un arc allant des communistes à la droite, réunis en quête de compromis et en l'absence du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise.
Finalement, le choix se révèle encore plus difficile que prévu.
"Ils sont dans la nasse", il y a un "tir de barrage à chaque nom", déplore un proche d'Emmanuel Macron. "Personne n'est accordé autour du président", ajoute-t-il, espérant que ce dernier surprenne tout le monde avec un profil inattendu.
Quel nom pour extirper le pays d'une crise politique sans précédent? François Bayrou, le fidèle allié centriste qui attend toujours son heure et semblait cette fois favori? Ou bien Bernard Cazeneuve, pour récompenser les gages donnés par le Parti socialiste, dont certains députés, parmi lesquels l'ex-président François Hollande, adoubent in extremis l'ancien Premier ministre?
A moins qu'à ces deux ténors, le chef de l'Etat préfère un animateur d'équipe moins connu des Français.
Jeudi après-midi, plusieurs députés du RN, dont les cadres Sébastien Chenu et Jean-Philippe Tanguy, ont marqué successivement sur X leur hostilité à une nomination de Roland Lescure, ex-ministre macroniste de l'Industrie dont le nom a aussi circulé depuis mercredi. "Roland Lescure? Motion de censure", a écrit la porte-parole du groupe lepéniste Laure Lavalette, avant d'effacer son message.
Des sources parlementaires ont confirmé que le nom de ce député social-libéral des Français établis en Amérique du Nord, qui avait critiqué le poids du parti de Marine Le Pen dans la naissance du gouvernement Barnier, était en effet sur la table.
Prenant l'hypothèse au "sérieux", l'entourage du ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a prévenu que ce serait un "gros problème" pour son parti, Les Républicains (LR), car Roland Lescure "porte une ligne inverse" sur l'immigration.
- "Pacte de non-censure" -
Le président a tenté de s'assurer ces derniers jours que le futur exécutif bénéficierait d'un "pacte de non-censure" de la part notamment du Parti socialiste, voire des Ecologistes.
François Bayrou, lui, propose de longue date au chef de l'Etat un gouvernement de ténors susceptibles de convaincre suffisamment de députés, sans attendre un accord formel entre les chefs de parti.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure avait refusé publiquement mercredi l'option Bayrou, plaidant pour un Premier ministre de gauche.
"Les Français veulent un peu d'enthousiasme, d'élan, de souffle, un truc nouveau quoi", a lancé à son tour jeudi la patronne des Ecologistes Marine Tondelier sur France 2, appelant Emmanuel Macron "à sortir de sa zone de confort".
Elle a rejeté ceux qui incarnent le "passé" à ses yeux: François Bayrou mais aussi l'ex-socialiste Bernard Cazeneuve, que le président avait consulté formellement en septembre sans toutefois le nommer.
Celui qui est devenu avocat "est dans le même état d'esprit qu'auparavant, inquiet de la gravité de la situation, et conscient de l'impossibilité de se dérober si on fait appel à lui", glisse un député proche du dernier Premier ministre de François Hollande.
Dans l'aile droite de la macronie, on préférerait l'inamovible ministre des Armées Sébastien Lecornu, très proche du président, ou sa collègue Catherine Vautrin.
Certains redoutent aussi que LR, après avoir participé à l'aventure Barnier, se défile face à un gouvernement plus marqué à gauche.
- L'ombre Sarkozy -
A droite, François Bayrou suscite en outre une certaine hostilité: toute la journée de mercredi, les couloirs ont bruissé d'un veto de l'ex-chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, qui ne digère pas son vote pour François Hollande face à lui lors de la présidentielle de 2012.
Il y a en tout cas urgence. La chute de Michel Barnier, renversé par les députés lors d'une censure inédite depuis 1962, laisse le pays sans budget pour 2025.
Un projet de loi spéciale pour éviter une paralysie de l'Etat a été présenté mercredi en Conseil des ministres et démarre son parcours parlementaire express qui devrait permettre son adoption la semaine prochaine. Mais il ne permet pas de reconduire de nombreuses dispositions anciennes ou nouvelles favorables aux Français et aux entreprises.
M.Ouellet--BTB