- Porto Rico privée d'électricité pour le Nouvel An
- Corée du Sud: le président déchu Yoon sera arrêté d'ici lundi, affirment les enquêteurs
- A Damas libérée du pouvoir des Assad, 2025 sous le signe de "l'espoir"
- Equateur: 4 adolescents retrouvés morts, des militaires en détention pour "disparition forcée"
- Wall Street glisse pour la dernière séance de 2024
- Voeux pour 2025: Macron fait son mea culpa sur la dissolution et appelle au "ressaisissement"
- Les événements marquants de l'année 2024 dans le monde
- Suriname: les funérailles de l'ex-président Desi Bouterse auront lieu samedi
- Fin du transit du gaz russe à l'Europe via l'Ukraine
- La télévision rétablie pour 800.000 personnes privées depuis lundi dans le Centre-Est
- Après une longue attente, la Roumanie et la Bulgarie à 100% dans Schengen
- Carter érigé en symbole d'une "droiture" perdue dans l'Amérique de Trump
- Gaza: le système de santé "au bord de l'effondrement total" à cause des attaques israéliennes, selon l'ONU
- Chèque énergie: pas de prolongation du guichet, faute de budget
- Wall Street en ordre dispersé pour sa dernière séance de l'année
- Le flou règne sur l'avenir du cannabis médical en France
- Fumer n'est plus tendance: Milan, capitale de la mode, interdit la cigarette dehors
- France: le budget temporairement reconduit en 2025, mais limité aux "dépenses essentielles"
- A la Bourse de Paris, une année assombrie par la crise politique
- Le Dr Abou Safiya, visage d'un système de santé en ruines à Gaza
- Mercato d'hiver: le PSG marche sur des oeufs avant l'échéance Ligue des champions
- Nouvel an: Poutine salue les succès de la Russie, après 25 années au pouvoir
- 800.000 personnes privées de télévision dans le Centre-Est
- Brigitte Bardot dénonce un "massacre" des chamois dans le Doubs
- Chine: Xi Jinping souhaite une politique économique plus "proactive" pour 2025
- Chido: Bayrou achève son déplacement en assurant que Mayotte ne redeviendra pas une "île bidonville"
- France: faute de budget pour 2025, le gouvernement reconduit celui de l'année écoulée
- L'impôt sur le revenu n'augmentera pas au 1er janvier malgré l'absence de budget
- "Merci Dorothée": soirée hommage à la reine des émissions pour enfants fin janvier sur TF1
- Chèque énergie: dernier jour d'une campagne marquée par des rattrapages difficiles
- Crash aérien: la Corée du Sud examine la conformité du mur de béton de l'aéroport de Muan
- Mexique: 31 cadavres découverts ces derniers jours dans des fosses clandestines
- La Chine affirme avoir partagé les informations sur le Covid avec l'OMS "sans aucune restriction"
- Scholz dénonce les ingérences de Musk dans la campagne électorale allemande
- NBA : New York s'impose à Washington, Cleveland poursuit son cavalier seul
- Pour 2025, Bayrou prône "réconciliation, action et stabilité"
- Japon/Football: les lycéens japonais ont leur "Mondial"
- La Bourse de Paris se redresse pour la dernière séance de l'année
- Pollution: quatre métropoles restreignent la circulation des véhicules Crit'Air 3 le 1er janvier
- La fréquentation des cinémas en hausse en France en 2024, une "exception mondiale"
- A 65 ans, l'espérance de vie sans incapacité estimée entre 10,5 et 12 ans
- France: le budget initial de 2024 reconduit à l'identique en 2025 par décret au Journal officiel
- Les Bourses européennes ouvrent en légère baisse la dernière séance de 2024
- Droits de l'Homme au Nicaragua: un juge argentin ordonne l'arrestation du président Ortega
- Cyclisme: Emile Idée, le vétéran du Tour, est décédé
- Xi Jinping prône la "paix mondiale" dans un message du Nouvel An à Vladimir Poutine
- Macron adresse ses voeux aux Français pour espérer tourner la page de la dissolution
- La justice confirme une condamnation au civil de Trump pour agression sexuelle
- Il n'y a pas plus de cyclones, mais ils dépassent plus souvent 250km/h de vitesse de vents
- La Corée du Nord dévoile un plan de futur complexe touristique
Présidentielle en Croatie: les électeurs aux urnes, le chef de l'Etat sortant donné favori
Les Croates ont commencé à voter dimanche pour élire leur président pour les cinq prochaines années, un scrutin qui semble être acquis au chef de l'Etat sortant Zoran Milanovic, un farouche critique du gouvernement.
Ancien Premier ministre social-démocrate (SDP), élu président en 2020, M. Milanovic devance dans les sondages les sept autres candidats, avec 37% des intentions de vote au premier tour.
Insuffisant donc pour l'emporter dès dimanche soir. Il devrait affronter au second tour, le 12 janvier, Dragan Primorac (20% des intentions de vote), soutenu par les conservateurs au pouvoir (HDZ) du Premier ministre Andrej Plenkovic.
Venu parmi les premiers électeurs dans un bureau de vote à Zagreb, Mladen, 55 ans, dit ne pas avoir "vraiment suivi la campagne".
"Je m'attends à quelque chose de mieux", dit-il à l'AFP, ajoutant avoir eu cet espoir "au cours des trente dernières années".
Le scrutin se déroule avec en toile de fond une inflation importante, une corruption généralisée et une pénurie de main-d'œuvre.
Des soucis qui minent le quotidien de Davor Kallay, la soixantaine, qui dit être sans emploi et être venu voter même s'il ne pense pas que ce scrutin apportera des changements sur le front de l'emploi. "Mais l'espoir c'est ce qui sauve. (J'espère) une baisse de l'inflation et une hausse des salaires", dit-il.
En Croatie, le président est le chef des armées et il est le représentant sur la scène internationale de ce pays de 3,8 millions d'habitants, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan. S'il a peu de pouvoirs, le président est vu par les Croates comme garant de l'équilibre des pouvoirs.
- "Faux" et "ennuyeux" -
Le président actuel est "la dernière barrière pour empêcher que tous les leviers du pouvoir tombent entre les mains du HDZ", estime ainsi Nenad Horvat, un électeur de Zagreb interrogé par l'AFP la veille du vote.
Durant la campagne, les deux principaux candidats ont échangé insultes et moqueries.
Pour M. Milanovic, Dragan Primorac, 59 ans, est "faux comme un billet de 13 euros et ennuyeux comme un match amical".
Pour M. Primorac, Zoran Milanovic, 58 ans, est "un président pour qui rien n'est sacré, ni la patrie, ni le travail" et qui "se lève à 11H30".
Ancien dirigeant du SDP - qui a soutenu sa nouvelle candidature -, et Premier ministre de 2001 à 2015, M. Milanovic est un homme politique au verbe tranchant, un des plus populaires dans le pays.
Il est passé de la promesse d'une Croatie "progressiste, moderne et ouverte", au début de son mandat actuel, à une rhétorique populiste et souvent offensante.
M. Milanovic a dénoncé l'agression russe contre l'Ukraine, tout en critiquant l'aide militaire fournie pas les Occidentaux à Kiev.
- "Pro-russe" -
Cette politique lui a valu d'être qualifié par le Premier ministre de "pro-russe" qui "détruit la crédibilité de la Croatie auprès de l'Otan et de l'UE".
La Croatie a tout de même fourni à l'Ukraine une aide, notamment militaire, à hauteur de 300 millions d'euros.
Le président affirme vouloir empêcher que la Croatie soit "entraînée dans la guerre" en Ukraine.
"Tant que je suis président, aucun soldat croate n'ira faire les guerres des autres", a-t-il déclaré.
Il accuse M. Plenkovic et son parti de corruption, qualifiant le Premier ministre de "menace sérieuse pour la démocratie croate".
Beaucoup voient cette élection comme un nouveau round entre le président sortant et le Premier ministre.
"Il s'agit toujours du conflit entre le Premier ministre et le président. Tout le reste n'est qu'accessoire", a dit à l'AFP l'analyste politique Zarko Puhovski.
De son côté, M. Primorac fait campagne en se présentant comme "unificateur", en évoquant les valeurs familiales et le patriotisme.
Cette élection montrera "si la Croatie se tourne vers l'Est ou l'Occident (...) vers les divisions ou l'unité", a-t-il déclaré.
Ce médecin, ancien ministre des Sciences et de l'Education (2003-2009), accuse M. Milanovic de "déshonorer la Croatie".
Les sondages sorties de urnes seront publiés dès la fermeture des bureaux de vote, à 19H00 (18H00 GMT), et les résultats officiels dans la soirée.
R.Adler--BTB