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Herbert Kickl, chef de l'extrême droite aux portes de la chancellerie en Autriche
S'il arrive au pouvoir, ce sera le chancelier le plus controversé que l'Autriche contemporaine ait jamais connu. Herbert Kickl, chef de l'extrême droite, a conquis les urnes sur une ligne dure qu'il entend maintenir.
Après trois mois à prendre son mal en patience pendant que les autres partis tentaient de s'entendre pour lui faire barrage, il est soudain revenu dans la lumière début janvier.
Ses adversaires ont échoué à s'allier et les conservateurs ont retourné leur veste, ouvrant la voie vers le Graal: la chancellerie. "J'ai d'abord pensé que je n'avais pas bien entendu", a-t-il ironisé après cette volte-face.
Un accord sur le volet budgétaire a été annoncé lundi dans le cadre des pourparlers entre les deux partis, qu'il veut rapides et "discrets" dans un lieu tenu secret.
A 56 ans, celui qui a repris en main en 2021 le parti autrichien de la Liberté (FPÖ), laminé par un retentissant scandale de corruption, récolte les fruits de sa stratégie de radicalisation.
Devenu conspirationniste depuis la pandémie de coronavirus, vent debout contre Bruxelles et l'aide à l'Ukraine, cet homme d'appareil issu de la classe ouvrière est arrivé en tête des législatives fin septembre, offrant le meilleur score de son histoire à son parti: près de 29%.
- IIIe Reich -
Député en 2006, ministre de l'Intérieur en 2017, il a su s'imposer avec des formules pour le moins ambiguës, quand on sait que le FPÖ a été fondé par d'anciens nazis.
"Concentrer" les demandeurs d'asile dans des centres, désigner les autres acteurs politiques comme des "traîtres à la nation" (Volksverräter), qu'il faudrait placer sur une liste de "personnes recherchées" (Fahndungsliste)...
Herbert Kickl, qui veut se faire appeler Volkskanzler, le "chancelier du peuple" - comme Adolf Hitler, natif d'Autriche - aime provoquer, en utilisant des termes utilisés sous le IIIe Reich, tout en niant ensuite toute référence déplacée.
Christian Rainer, qui a longtemps été une épine dans le pied du FPÖ à la tête de l'hebdomadaire Profil, regrette que "soutenir un parti anti-élites et xénophobe" soit "devenu socialement acceptable" un peu partout dans le monde. Selon lui, la cheffe de file de l'extrême droite française Marine Le Pen "fait figure de Mère Teresa" à côté d'Herbert Kickl.
Inquiets pour la démocratie, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté jeudi à Vienne.
S'il a assuré le week-end dernier vouloir respecter l'Etat de droit, M. Kickl n'a jamais caché sa proximité avec certains groupuscules hostiles à l'islam et aux réfugiés et s'affichait dès 2016 aux côtés d'identitaires, classés extrémistes dans le pays alpin.
Il a également repris à son compte le terme anticonstitutionnel de "remigration", avec comme projet de déchoir de leur nationalité et d'expulser des Autrichiens d'origine étrangère.
- Silhouette de marathonien -
Convaincu que "la politique prime sur le droit", il avait ordonné en 2018, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, une descente aux services des renseignements et des documents sur les liens entre le FPÖ et les milieux radicaux avaient été saisis.
Il est actuellement visé par des accusations de détournement d'argent public pour payer des encarts publicitaires dans la presse, en échange d'une couverture médiatique favorable.
Herbert Kickl n'aime ni les débats, ni les interviews. Et surtout pas celles du service public, qu'il souhaite priver de revenus. Il préfère s'adresser directement à ses partisans sur les réseaux sociaux.
Voilà pour le fond. Sur la forme, petites lunettes rondes et silhouette de marathonien: Herbert Kickl, né à Villach (sud), n'est ni photogénique comme le pionnier de l'extrême droite autrichienne Jörg Haider, ni jovial comme son prédécesseur Heinz-Christian Strache.
Pas d'excès d'alcool ou de drogue, pas de scandale côté vie privée: les électeurs plébiscitent son côté rangé, qui contraste avec son langage, outrancier lorsqu'il tape sur ses adversaires.
Une élue verte dépeinte en "dominatrice SM", le président autrichien écologiste qualifié de "momie sénile": lors de ses meetings, les attaques personnelles s'enchaînent.
De 18% à son arrivée à la tête de la formation, l'extrême droite n'a cessé de gagner du terrain, jusqu'à être créditée de plus de 37% des intentions de vote en cas d'échec des négociations et de nouveau scrutin.
H.Seidel--BTB