- Les victimes "invisibles" des déchets toxiques de la mafia exigent justice
- Les Beatles concourent aux Grammy Awards grâce à l'intelligence artificielle
- Au Salvador, une petite ville adepte du bitcoin se frotte les mains face au retour de Trump
- Olympisme: les sept candidats à la présidence du CIO à l'heure du grand oral
- Automobile: l'UE rassemble les constructeurs pour relancer la filière
- France: les chiffres d'une croissance dégradée fin 2024 annoncés jeudi
- Budget de l'Etat: un conclave décisif entre députés et sénateurs à l'Assemblée jeudi
- Inondations dans l'Ouest: Redon se prépare à une crue record, trois départements en rouge
- Les profits de Meta bondissent, mais le marché attend des résultats dans l'IA
- Est de la RDC: Goma livrée au M23, Tshisekedi refuse de s'avouer vaincu
- Tesla a déçu les attentes au 4T, mais promis une année "historique" en 2025
- Statu quo sur les taux d'intérêt aux Etats-Unis, Trump lâche ses coups
- Ligue des champions: Lille en 8e, Paris sans soucis en barrages
- C1: Monaco balayé par l'Inter et barragiste, peut-être contre le PSG
- Ligue des champions: bouquet final à Lille, qui va en 8e en écrasant Feyenoord (6-1)
- C1: le PSG, sérieux et efficace, écrase Stuttgart et file en barrages
- C1: Manchester City reste en vie !
- Ligue des champions: Brest encore trop juste face au Real
- L'air de rien, Macron défend sa politique et son bilan
- Ski: le Norvégien Timon Haugan triomphe sur le slalom à Schladming
- USA: statu quo sur les taux d'intérêt, la Fed attend de jauger les effets de la politique de Trump
- Trump annonce l'envoi de migrants sans papiers à Guantanamo
- Allemagne: le "cordon sanitaire" face à l'extrême droite s'effiloche
- Wall Street termine en baisse, peu impressionnée par la Fed
- Est de la RDC: maître à Goma, le M23 ouvre un nouveau front
- En Syrie, Ahmad al-Chareh nommé président intérimaire
- Choisi par Trump à la Santé, RFK Jr mis en difficulté au Sénat
- Le gouvernement Trump fait marche arrière sur une mesure budgétaire choc
- Etats-Unis: statu quo sur les taux de la Fed
- L'épidémie de grippe empire encore, chez les enfants comme les adultes
- Le futur secrétaire américain au Commerce défend les droits de douane tous azimuts
- La Française Anouk Ricard remporte le grand prix de la BD du festival d'Angoulême
- Les voisins de l'aéroport d'Heathrow combatifs face à sa possible extension
- Choc politique en Allemagne: le "cordon sanitaire" face à l'extrême droite s'effiloche
- Hommage au journaliste Jean-François Kahn, en présence de François Bayrou
- Données personnelles: la justice de l'UE demande une surveillance accrue des pratiques de Meta
- La Bourse de Paris freinée par LVMH
- Tests de soumission chimique: l'ordre des pharmaciens émet des "réserves"
- A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte
- Royaume-Uni: Beatrice, fille ainée du prince Andrew, donne naissance à sa deuxième fille
- Cuba: les familles de prisonniers dans l'incertitude après l'interruption des remises en liberté
- Des composés indispensables à la vie découverts sur l'astéroïde Bennu
- RFK Jr, désigné par Trump à la Santé, jure ne pas être antivaccin
- Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement
- RDC: Goma sous la coupe du M23, Tshisekedi va s'exprimer
- Israël annonce la libération cette semaine de 11 otages retenus à Gaza
- Crues: 3 départements toujours en rouge, Redon attend le pic
- Espagne: le salaire minimum de nouveau revalorisé de 4,4%
- En Espagne, le torchon brûle entre Ryanair et le gouvernement Sánchez
- Automobile: l'UE envisage des "flexibilités" sur les amendes CO2
Fin du "cauchemar américain" pour des migrants colombiens expulsés des Etats-Unis
Deux avions militaires affrétés par le gouvernement colombien ont rapatrié mardi à Bogota environ 200 personnes expulsées par les Etats-Unis, dont plusieurs ont dénoncé des conditions de détention et d'expulsion dignes d'un "cauchemar américain".
Leur arrivée, annoncée par le président colombien Gustavo Petro, survient après de vives tensions diplomatiques le week-end dernier entre les deux pays, portant sur le transport de migrants expulsés par l'administration Trump.
M. Petro, premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, avait refusé dimanche l'entrée de vols militaires américains transportant des expulsés colombiens, inquiet pour la "dignité" des personnes à bord.
Au Brésil voisin, le gouvernement Lula avait la veille dénoncé le "traitement dégradant" de 88 migrants brésiliens expulsés par les Etats-Unis, qui ont dit avoir voyagé "pieds et poings liés".
Parmi eux figuraient 21 enfants et deux femmes enceintes, a précisé le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo. Ces personnes ont été expulsées en raison de leur "situation migratoire irrégulière" et aucune d'elles n'est recherchée par la justice ni en Colombie ni aux Etats-Unis, a-t-il souligné.
-"Délinquants de haut rang"-
L'un des arrivants, Carlos Gomez, a décrit à la presse des conditions de détention difficiles. "Ce n'est pas le rêve américain mais le cauchemar américain", a-t-il lancé depuis l'aéroport El Dorado de Bogota.
Resté seulement une semaine aux Etats-Unis en compagnie de son fils de 17 ans, il décrit une nourriture "horrible", "jetée au sol" et de longues journées d'enfermement dans des "cellules" où il ne pouvait distinguer la nuit du jour.
Carlos et son fils étaient dans l'un des vols américains refoulés par Gustavo Petro, au départ de San Diego. "Nous étions menottés, nous étions serrés" et son fils pleurait en lui disant "papa, j'ai mal", se souvient-il.
A bord, "nous étions menottés et nous portions des chaînes à la taille, comme si nous étions (...) des délinquants de haut rang", a également raconté à la presse Daniel, un migrant qui a versé plus de 5.000 dollars à des passeurs pour arriver sur le territoire américain.
Dimanche soir, après des heures de tensions et l'annonce de sanctions douanières réciproques, "l'impasse" a été finalement surmontée selon Bogota et Washington a levé sa menace de droits de douane sur les biens colombiens.
Des avions militaires, colombiens cette fois, ont décollé de Bogota lundi afin de rapatrier du Texas et de Californie les migrants que Washington souhaitait expulser.
Le gouvernement colombien a annoncé mardi des fonds "pour soutenir la réintégration productive" des arrivants, sans préciser s'il y aura d'autres rotations aériennes vers les Etats-Unis.
Et Washington doit réactiver "cette semaine" la délivrance de visas américains, suspendue depuis lundi en représailles, a indiqué M. Murillo.
-Réunion d'urgence-
Donald Trump a promis de lancer "le plus grand programme d'expulsions de l'histoire américaine". Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, la Maison Blanche s'est targuée de l'arrestation de centaines de "migrants criminels illégaux", soulignant qu'ils avaient été expulsés par avions militaires, plutôt que civils comme c'était le cas précédemment.
Après la dispute avec la Colombie, M. Trump s'est vanté que "l'Amérique (soit) à nouveau respectée". "Nous avons clairement dit à tous les pays que (...) nous allons renvoyer les criminels, les étrangers illégaux qui viennent de (ces) pays", a-t-il affirmé.
"Ce qui s'est passé entre la Colombie et les Etats-Unis ces derniers jours est exactement ce qui ne devrait pas se produire", a déclaré à l'AFP Juan Manuel Santos, ancien président colombien, lors d'un évènement à Washington, évoquant des "erreurs des deux côtés".
Les projets d'expulsions massives de migrants ont placé Donald Trump sur une trajectoire de collision potentielle avec les gouvernements d'Amérique latine, d'où sont originaires la plupart des quelque 11 millions de sans-papiers que comptent les Etats-Unis.
Lundi, le gouvernement brésilien a convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade américaine à Brasilia pour exiger des explications.
Une réunion d'urgence de la Communauté des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), proposée par la présidente du Honduras, Xiomara Castro, pour parler des questions migratoires face à l'offensive de M. Trump, doit avoir lieu jeudi.
Gustavo Petro a annoncé sa présence tandis que la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum s'y fera représenter.
F.Müller--BTB