
-
Attaque d'un train au Pakistan : les otages libérés,des dizaines de morts
-
L'ancien président philippin Rodrigo Duterte remis à la CPI
-
Les représailles se multiplient face aux droits de douane de Trump, qui surenchérit
-
Vive polémique et accusations d'antisémitisme après une affiche de LFI sur Hanouna
-
Le vieil acier au coeur d'une nouvelle guerre commerciale
-
Ketchup, motos, bateaux: comment l'UE taxe-t-elle aujourd'hui les produits américains?
-
La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7
-
Sous la pression des nationalistes indépendantistes, le Groenland en quête d'une coalition
-
L'ancien président philippin Rodrigo Duterte est arrivé aux Pays-Bas
-
Athlétisme: Renaud Lavillenie, absent amer des Mondiaux en salle
-
L'avion censé transporter Rodrigo Duterte à la CPI a atterri aux Pays-Bas
-
Les températures record des océans ne reflètent pas une accélération du réchauffement, selon une étude
-
Violences aux soignants: un collectif demande un durcissement rapide de la loi
-
Les représailles se multiplient face aux droits de douane de Trump
-
Le fabricant suédois de batteries Northvolt en faillite, 5.000 emplois affectés
-
Portugal: après la chute du gouvernement, le président reçoit les partis, avec des élections à l'horizon
-
Puces de Saint-Ouen: 3,5 tonnes de marchandises de contrefaçon saisies
-
Satisfaite de l'inflation américaine, Wall Street se reprend
-
Mélenchon chez Vencorex dénonce le "baratin sur la souveraineté"
-
La guerre commerciale de Trump prend une dimension mondiale
-
Gouvernement parallèle au Soudan: l'UA alerte sur un "énorme risque de partition" du pays
-
"Nous sommes désolés": le fabricant suédois de batteries Northvolt en faillite, 5.000 emplois affectés
-
Droits de douane: l'UE riposte vite et fort à Trump pour le pousser à négocier
-
Des Palestiniens témoignent devant l'ONU des abus sexuels infligés par des Israéliens
-
XV de France: Fickou, le retour de l'expérience et du "taulier"
-
Attaque d'un train au Pakistan par des séparatistes : 190 otages libérés
-
Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: l'Assemblée en passe de créer une commission d'enquête
-
Ligue des champions: tombeur des Reds, le PSG dans la cour des grands favoris
-
Avant même son arrivée, Cyril Hanouna recadré par le groupe M6
-
La BCE doit rassurer sur son engagement à maintenir la stabilité des prix, dit Lagarde
-
La Bourse de Paris animée par les droits de douane américains avant un indice d'inflation
-
Guerre commerciale: L'acier taxé aux Etats-Unis, l'UE riposte, Pékin promet des mesures
-
Camp Nou, Old Trafford... les dix plus grands stades de football d'Europe
-
Les Bourses européennes tentent un rebond à l'ouverture
-
NBA: Cleveland égale sa série record de 15 succès
-
Le fabricant de batteries Northvolt se déclare en faillite en Suède
-
A Oulan-Bator, les enfants étouffent dans un nuage de pollution
-
Indian Wells: l'Ukrainienne Svitolina ressent le "soutien massif" du public américain
-
Guerre commerciale: L'acier taxé aux Etats-Unis, l'UE riposte
-
Ligue des champions: Lille face à Dortmund et à sa propre histoire
-
Indian Wells: l'éclaircie Fils passe en quarts après un long jour de pluie
-
L'UE riposte aux droits de douane sur l'acier en taxant une série de produits américains
-
Défense: les entreprises françaises face au défi de la "montée en puissance"
-
Les avocats de l'ex-président philippin Duterte demandent son retour à Manille
-
Groenland: l'opposition remporte les législatives, poussée des nationalistes
-
Après une résurgence inquiétante, le Maroc vaccine contre la rougeole
-
L'acier et l'aluminium à leur tour taxés aux Etats-Unis
-
Groenland: l'opposition donnée gagnante aux législatives, poussée des nationalistes
-
Les avocats de l'ex-président philippin Duterte, en route vers la CPI, demandent son retour à Manille
-
Les députés divisés examinent une résolution sur l'Ukraine appelant à saisir les avoirs russes

Richard Ferrand, le dernier grognard de Macron prêt à devenir Sage
Il se serait imaginé "éteindre la lumière" des quinquennats d'Emmanuel Macron comme Premier ministre, mais Richard Ferrand a été désigné lundi comme le candidat du président pour la tête du Conseil constitutionnel. Une consécration pour cet ex-président de l'Assemblée issu de la gauche, resté un influent entremetteur politique.
Vendredi 13 décembre 2024, 10H30, un nom s'affiche sur le téléphone de Richard Ferrand: François Bayrou. "Richard, il nous faut nous voir", souffle le patron du MoDem, à peine sorti du bureau d'Emmanuel Macron où il tente d'arracher sa nomination comme Premier ministre.
Pourquoi, en plein bras de fer, M. Bayrou passe-t-il une heure à écumer sa colère dans un appartement de la rive gauche de Paris ? Car il sait Richard Ferrand l'un des rares capables de décoder la psyché élyséenne, après dix années à côtoyer Emmanuel Macron.
"Il a un positionnement unique auprès du président qui est de pouvoir vraiment tout lui dire, sans filtre, et le président l'écoute pour de vrai. Ce lien-là je ne l'ai jamais vu s'éteindre", témoigne l'ancien ministre Stanislas Guerini.
Un poids que M. Ferrand, 62 ans, s'emploie à minimiser auprès de ses interlocuteurs, faisant valoir qu'il y avait "des sujets sur lesquels" il pouvait "emporter la conviction" du président. "D'autres, ce sont des bouteilles à la mer", s'amuse-t-il.
Sans mandat électif depuis 2022, désormais à la tête d'une société de conseil, M. Ferrand n'en conserve pas moins un pied en politique, au point d'être maintes fois cité pour Matignon.
Il est aperçu devisant avec François Hollande devant Notre-Dame le jour de la réouverture, à une table de restaurant avec les ex-ministres Eric Dupond-Moretti et Olivier Dussopt, tandis que fuitent des bribes de ses échanges avec Nicolas Sarkozy...
Et cet adepte de la formule ciselée, amateur de bonne chère et de rugby, d'ironiser sur le taux de remplissage de sa messagerie à l'heure des remaniements, ou sur les floraisons de mots doux - et intéressés - qu'on lui susurre à l'adresse du président, y compris d'opposants notoires.
- Garant -
Du commando originel qui a contribué à amener M. Macron au pouvoir en 2017, beaucoup ont pris le large, usés, déçus voire balayés par les affres de la politique. Mais Richard Ferrand, qui végétait au mitan des années 2010 dans le marais des députés socialistes avant d'être propulsé sur le devant de la scène par l'aventure macroniste, est arrimé dans la garde rapprochée.
Y compris après sa défaite aux législatives de 2022, après dix ans de mandat dans le Finistère où cet Aveyronnais d'origine avait jeté l'ancre.
Y compris aussi après avoir essuyé dès l'été 2017, tout juste nommé ministre de la Cohésion des territoires, une tempête judiciaire avec le dossier des Mutuelles de Bretagne. Mis en examen pour "prise illégale d'intérêts", il a vu le feuilleton se clore en octobre 2022, la Cour de cassation confirmant la prescription de faits que M. Ferrand estime de toutes façons "pas établis".
Père de deux jeunes filles et d'un fils plus âgé issu d'un premier mariage, cet ancien journaliste et dirigeant d'une agence de graphisme s'est souvent dit meurtri par cette affaire immobilière. Cela l'a aussi amené à réserver sa réponse pour se porter candidat à la présidence du Conseil constitutionnel.
Pas tant une question d'envie: comment refuser de s'inscrire dans les pas de Laurent Fabius et Jean-Louis Debré, qui furent également ses prédécesseurs à la présidence de l'Assemblée ? Une manière aussi de se poser en garant des institutions en cas d'arrivée de forces populistes à l'Elysée en 2027.
Ses ennuis passés pourraient-ils amener députés et sénateurs à rejeter la candidature de M. Ferrand ?
"Je pense qu'il prend une banane à la fin", prédit une ancienne ministre, notant que l'ombre portée d'Emmanuel Macron ne représentait guère un avantage.
L'adversité pourrait-elle même venir de son camp, où la page Macron commence à se tourner, avec la prise de contrôle du parti par Gabriel Attal ? Visant notamment M. Ferrand, l'entourage de l'ex-Premier ministre avait d'ailleurs moqué l'an dernier dans la presse l'influence des "boomers" qui voudraient faire de la Ve République un "Ehpad".
A l'inverse, un cadre de la majorité fait valoir l'expérience au Perchoir (2018-2022) de M. Ferrand "qui a plutôt donné le sentiment de respecter chacun". Avant de tempérer: "Comme on est dans un moment politique où tout le monde veut faire la peau de tout le monde, on ne sait pas".
M.Furrer--BTB