
-
Guerre commerciale: L'acier taxé aux Etats-Unis, l'UE riposte, Pékin promet des mesures
-
Camp Nou, Old Trafford... les dix plus grands stades de football d'Europe
-
Les Bourses européennes tentent un rebond à l'ouverture
-
NBA: Cleveland égale sa série record de 15 succès
-
Le fabricant de batteries Northvolt se déclare en faillite en Suède
-
A Oulan-Bator, les enfants étouffent dans un nuage de pollution
-
Indian Wells: l'Ukrainienne Svitolina ressent le "soutien massif" du public américain
-
Guerre commerciale: L'acier taxé aux Etats-Unis, l'UE riposte
-
Ligue des champions: Lille face à Dortmund et à sa propre histoire
-
Indian Wells: l'éclaircie Fils passe en quarts après un long jour de pluie
-
L'UE riposte aux droits de douane sur l'acier en taxant une série de produits américains
-
Défense: les entreprises françaises face au défi de la "montée en puissance"
-
Les avocats de l'ex-président philippin Duterte demandent son retour à Manille
-
Groenland: l'opposition remporte les législatives, poussée des nationalistes
-
Après une résurgence inquiétante, le Maroc vaccine contre la rougeole
-
L'acier et l'aluminium à leur tour taxés aux Etats-Unis
-
Groenland: l'opposition donnée gagnante aux législatives, poussée des nationalistes
-
Les avocats de l'ex-président philippin Duterte, en route vers la CPI, demandent son retour à Manille
-
Les députés divisés examinent une résolution sur l'Ukraine appelant à saisir les avoirs russes
-
Le retour des astronautes américains coincés dans l'ISS se dessine
-
Escale à Dubaï de l'ex-président philippin Duterte en voie de transfert vers la CPI à La Haye
-
Le ministère américain de l’Education licencie près de la moitié de son personnel
-
La mort de Maradona, un "assassinat", dénonce l'accusation au procès de l'équipe médicale
-
Les Groenlandais votent en masse dans l'ombre de Trump
-
C1: le PSG de Donnarumma s'offre une nuit magique à Anfield
-
Ligue des champions: Donnarumma, enfin au rendez-vous
-
C1: le Bayern fidèle au rendez-vous des quarts de finale
-
Un texte pour éviter la paralysie budgétaire avance au Congrès américain
-
Trump malmène le Canada en pleine guerre commerciale
-
Portugal: le gouvernement de centre-droit tombe après le refus des députés de lui accorder la confiance
-
Golf: Tiger Woods opéré d'une rupture d'un tendon d'Achille, la suite en question
-
Présidentielle en Roumanie: fin de partie pour le candidat d'extrême droite Georgescu
-
Wall Street toujours freinée par les incertitudes sur les droits de douane
-
Trump vole au secours de Musk et fait la pub de Tesla à la Maison Blanche
-
Gaza: les négociations sur la trêve ont débuté à Doha
-
Prise d'otages au Pakistan: trois morts, une centaine de passagers du train libérés
-
C1: Raphinha et Yamal régalent et envoient le Barça en quarts
-
Affaire Evaëlle: 18 mois avec sursis requis contre l'enseignante jugée pour harcèlement
-
En Argentine s'ouvre le procès sur la mort du "Dieu" Maradona
-
Prise d'otages au Pakistan: trois morts et des centaines de passagers du train toujours retenus
-
Chili: son bébé dans les bras, la présidente de la Chambre des députés échappe à la censure
-
L'UE ouvre la voie à des "hubs de retours" pour migrants
-
Le Nigeria avance prudemment pour réguler les cryptomonnaies
-
Le Congrès américain s'affaire pour éviter la paralysie budgétaire
-
La Bourse de Paris termine en nette baisse face aux droits de douane
-
Rejets toxiques à Mourenx: Sanofi, mis en examen pour une partie des faits, conteste les infractions
-
A Cuba, les joutes poétiques paysannes résistent face au reggaeton
-
Le ton monte à nouveau entre Trump et le Canada
-
Chlordécone: l'État reconnu fautif mais n'indemnisera qu'une poignée de victimes
-
Paris-Nice déjà sous le joug de Visma, avec Jorgenson et Vingegaard

Le chef du Pentagone trace les lignes rouges de Trump sur l’Ukraine et l'Otan
Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a clairement tracé mercredi à Bruxelles les lignes rouges de Donald Trump sur l'Otan et l'Ukraine, appelant l'Europe à s'engager avec plus de détermination.
Dans une brève allocution à la tonalité résolument combative, il a jugé mercredi "irréaliste" d'envisager un retour de l'Ukraine à ses frontières d'avant 2014, c'est-à-dire comprenant la Crimée. De même, une adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique à l'issue de négociations de paix, n'est "pas réaliste", a souligné l'ancien chroniqueur de Fox News.
Le nouveau locataire de la Maison Blanche veut la paix en Ukraine et la fin du "massacre", a rappelé Pete Hegseth devant les 31 autres ministres de la défense de l'Otan, et leur collègue ukrainien Roustem Oumerov.
Mais pour cela, il faut que les Européens s'engagent beaucoup plus sur le terrain, mais aussi financièrement. Pas question par exemple pour les Etats-Unis de déployer des soldats en Ukraine dans le cadre d'un accord de paix, a-t-il souligné.
Il appartiendra aux Européens et à d'autres pays de trouver les garanties de sécurité "robustes", qui seront nécessaires au maintien d'une paix "durable" en Ukraine, a averti Pete Hegseth.
"Si des troupes de maintien de la paix sont déployées à un certain moment, elles devront l'être dans le cadre d'une mission qui ne soit pas de l'Otan et non couvertes par l'article 5" de l'Alliance, qui prévoit l'assistance des membres de l'Otan, en cas d'attaque contre l'un d'entre eux.
Les pays européens devront à l'avenir assurer l'"écrasante" part de l'aide civile et militaire à l'Ukraine, a-t-il encore lancé.
Les Etats-Unis comptent faire leur part, a-t-il expliqué, en contribuant à faire baisser le prix de l'énergie, principale ressource de la Russie, pour la contraindre à s'asseoir à la table de négociations.
Avant même le début de cette réunion, le nouveau chef du Pentagone avait donné le ton: "l'Otan doit être plus forte (...) pas un club de diplomates", avait-t-il lancé sur X.
Les pays européens de l'Otan espéraient des indications sur l'engagement américain en Europe et aux côtés de l'Ukraine, et sur les conditions d'une paix durable. Ils ont obtenu en partie gain de cause. "Secrétaire Hegseth, nous vous entendons", a déclaré le ministre britannique de la Défense, John Healey, qui présidait mercredi cette réunion du groupe de contact sur l'Ukraine.
- J.D Vance à Munich -
Les Européens redoutent aussi qu'un éventuel accord de paix entre l'Ukraine et la Russie, que Donald Trump a promis d'obtenir au plus vite, ne se fasse sans eux et au détriment de Kiev.
"Il y a une convergence de vues sur le fait que nous devons être sûrs, tout d'abord que l'Ukraine arrive en position de force pour démarrer des négociations" de paix, a assuré mercredi devant la presse le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, après de premiers contacts avec la nouvelle administration Trump, dont M. Hegseth.
Concernant l'engagement accru des Européens en Ukraine, certains y sont prêts, comme la France et le Royaume-Uni, y compris avec l'envoi de troupes pour garantir un éventuel accord de paix, selon un diplomate de l'Otan.
Européens et Américains ont eu l'occasion de se jauger au cours de ce premier contact à l'Otan, qui sera suivi par le déplacement du vice-président américain J.D Vance à Munich, en Allemagne, où il rencontrera vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky en marge de la conférence sur la sécurité.
Le nouveau chef du Pentagone a également mis la pression sur les Européens pour qu'ils partagent davantage le "fardeau" des dépenses militaires au sein de l'Alliance atlantique.
Donald Trump a fixé la barre très haut en réclamant des Alliés européens qu'ils doublent, au minimum, leurs dépenses militaires.
Pour le nouveau président américain, les pays de l'Otan doivent consacrer 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à ces dépenses, quand ils ne sont encore que 23 à dépenser 2% de leur PIB en armements. "Et je pense qu'il a raison", a dit M. Hegseth devant ses collègues de l'Otan.
Mais pour la plupart des Alliés européens, à l'exception de la Pologne, la "marche" est trop haute, selon un diplomate de l'Otan, même si la plupart d'entre eux ne contestent pas la nécessité de dépenser plus.
Mark Rutte l'a maintes fois rappelé: il faut dépenser plus, probablement "au-dessus de 3%", a-t-il dit mercredi, sans toutefois fixer un chiffre définitif.
I.Meyer--BTB