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Ukraine : la Russie dit "non négociable" son annexion des territoires occupés
La Russie a martelé jeudi que son annexion des territoires ukrainiens qu'elle occupe était "non négociable", au moment où le Premier ministre britannique Keir Starmer doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche pour faire valoir la position européenne sur un éventuel règlement du conflit en Ukraine.
En parallèle, Russes et Américains ont des discussions depuis la matinée à Istanbul pour relancer leurs relations bilatérales, faisant craindre à Kiev et aux Européens d'être mis de côté dans de futurs pourparlers de paix.
Face aux Etats-Unis, le principal soutien de l'armée ukrainienne depuis le déclenchement de l'assaut russe en février 2022, le Kremlin a d'ores et déjà montré qu'il n'était pas enclin à faire des compromis.
Ses demandes pour mettre un terme à l'offensive restent inchangées : la capitulation de l'Ukraine, qu'elle renonce à rejoindre l'Otan et la mise en place de nouvelles autorités dans ce pays au nom d'une prétendue "dénazification".
La Russie réclame aussi que les cinq régions ukrainiennes qu'elle occupe entièrement ou partiellement, soient environ 20% de l'Ukraine, lui soient cédées : celles de Donetsk et de Lougansk, dans l'est, celles de Zaporijjia et de Kherson, dans le sud, et la péninsule de Crimée, annexée en 2014.
"Les territoires qui sont devenus des sujets de la Fédération de Russie sont inscrits dans la Constitution de notre pays, ils font partie intégrante de notre pays", a insisté jeudi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"C'est absolument incontestable et non négociable", a-t-il lancé au cours d'un briefing auquel participait l'AFP.
- Rapprochement russo-américain -
Kiev affirme, de son côté, toujours contrôler 500 kilomètres carrés dans la région frontalière russe de Koursk, ayant toutefois perdu les deux tiers des territoires que son armée y avait saisis pendant une offensive à l'été 2024.
L'armée russe a d'ailleurs revendiqué jeudi avoir repris aux forces ukrainiennes le village de Nikolski dans cette région, après avoir annoncé la veille la prise de deux autres localités dans le même secteur.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait précédemment évoqué l'idée d'un "échange de territoires" avec Moscou, ce que le Kremlin avait rejeté.
A ce stade, Américains et Russes, qui ont entamé un rapprochement spectaculaire en deux semaines sous l'impulsion de Donald Trump et de Vladimir Poutine, semblent vouloir faire jeu à part et discuter du dossier ukrainien sans la présence des Ukrainiens, ni des Européens.
Dans la foulée, Russes et Américains ont dit vouloir une remise à plat de leur relation bilatérale, notamment au sujet du fonctionnement des ambassades et des consulats, après de multiples expulsions de représentants dans leurs missions diplomatiques respectives.
- Pas de solutions "rapides" -
C'est sur ce sujet précis que des diplomates russes et américains échangent depuis jeudi matin à Istanbul.
La Russie a toutefois tempéré les ardeurs, assurant ne pas s'attendre, pour l'instant, à des changements majeurs dans ses relations avec Washington.
"Personne ne s'attend à ce que les solutions soient faciles et rapides", a souligné Dmitri Peskov.
"Le président Trump parle en son nom et est prêt à écouter les autres. C'est très important", a-t-il toutefois relevé, saluant "la volonté" mutuelle "d'écouter et d'entendre l'autre partie" dans ce "processus".
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a quant à elle dit que Moscou espérait que la réunion du jour soit "la première d'une série" pour "surmonter les divergences qui sont apparues et renforcer la confiance" mutuelle.
Outre le dossier ukrainien, Vladimir Poutine réclame plus globalement la réorganisation de l'architecture sécuritaire européenne, le maître du Kremlin exigeant de longue date un retrait des forces de l'Otan d'Europe orientale, car il considère cette alliance comme une menace existentielle pour son pays.
La perspective d'un sommet Poutine-Trump inquiète au plus haut point les Européens et les Ukrainiens, qui considèrent qu'ils devraient être intégrés aux discussions sur l'avenir du Vieux Continent et pour obtenir "une paix durable" en Ukraine avec des "garanties de sécurité" afin d'éviter, à terme, une nouvelle attaque russe en cas d'arrêt prochain des hostilités.
Le président français Emmanuel Macron l'a rappelé à Donald Trump lundi à la Maison Blanche et Keir Starmer devrait faire de même jeudi à l'occasion de son entretien avec le président milliardaire.
Semblant faire cavalier seul, ce dernier avait pour sa part affirmé mercredi que c'était aux Européens, et non aux Etats-Unis, de fournir ces "garanties" à Kiev, malgré les demandes répétées de Volodymyr Zelensky.
Le chef de l'Etat ukrainien est, de son côté, selon les médias irlandais, attendu jeudi en Irlande, une étape dans son voyage vers Washington pour finaliser un accord-cadre sur l'exploitation des ressources minières ukrainiennes et interroger Donald Trump sur l'avenir de l'aide américaine.
N.Fournier--BTB