-
Avalanche dans le nord de l'Inde: 4 ouvriers morts, encore 5 portés disparus
-
MotoGP: Marc Marquez chez Ducati, décollage réussi en Thaïlande
-
NBA: Cleveland mate Boston, Denver freine Detroit
-
Les ventes de Tesla ont continué de chuter en France en février
-
Une plainte collective pour relancer l'enquête sur les centres dentaires Dentexia
-
Métropole rennaise: 100.000 jeunes concernés par une campagne de vaccination contre la méningite
-
Maladie de Lyme: la controverse ressurgit avec un avis controversé de la HAS
-
Au Vietnam, la lenteur des autorités face aux dégâts de la pollution de l'air
-
"Emilia Perez" triomphe aux César et veut oublier les polémiques avant les Oscars
-
Après le passage du cyclone Garance, La Réunion mesure l'ampleur des dégâts
-
Trump et Zelensky: et maintenant?
-
Zelensky espère restaurer sa relation avec Trump après leur vive altercation
-
Comment tout a vrillé entre Trump et Zelensky
-
Ecrans noirs sur la TNT: la fin de C8 et NRJ12
-
"Ma vie est un rêve", dit Julia Roberts en recevant son César d'honneur
-
Athlétisme/perche: Duplantis établit un nouveau record du monde à 6,27 m
-
Ligue 1: Monaco rebondit contre Reims avec un nouveau triplé de Biereth
-
Deneuve dédie les 50e César à l'Ukraine, l'ancien sans-papiers Abou Sangare primé
-
Wall Street profite d'un rebond technique pour terminer la semaine dans le vert
-
La Bourse de Paris conclut une semaine rythmée par les annonces de Trump
-
"Un accord ou nous vous laissons tomber": comment tout a dérapé entre Trump et Zelensky
-
Le rappeur MHD condamné en appel à 12 ans de prison pour meurtre
-
C8 et NRJ12 disparaissent de la TNT
-
A Nice, Estrosi recule sur l'interdiction des grands bateaux de croisière
-
Trump s'emporte avec virulence contre Zelensky
-
Privatisation de TAP: Macron appuie Air France pour "une forme innovante de mariage"
-
Trump sabre l'aide étrangère, provoque colère et inquiétudes
-
Altercation Trump/Zelensky: les principales réactions dans le monde
-
Le verbatim de la passe d'armes entre Zelensky, Trump et Vance
-
Le pape victime d'une "crise" respiratoire, pronostic toujours "réservé"
-
Zelensky quitte la Maison Blanche après un affrontement verbal avec Trump
-
Dans le désert saoudien, à la recherche du croissant de lune du ramadan
-
En Serbie, les étudiants apportent leur colère dans les bastions ruraux acquis au président
-
Arrêt du chantier de l'A69: dans le Tarn, le silence retrouvé
-
Essais hivernaux de F1: Russell prive Verstappen du meilleur temps sur le gong
-
Au Panama, une migration inversée et désordonnée face à la politique de Trump
-
L'accord de trêve à Gaza doit tenir, dit l'ONU avant la fin de la première phase
-
Tilda Swinton à Paris en commissaire d'exposition chez Christie's
-
La rencontre entre Trump et Zelensky tourne à l'affrontement verbal
-
Documentaire sur Gaza: la ministre britannique de la Culture s'entretient avec le président de la BBC
-
La rencontre entre Trump et Zelensky tourne au pugilat
-
"Les jeux sont faits!": Au Club Barrière, des joueurs heureux de retrouver "l'adrénaline du jeu"
-
Au Pakistan, un kamikaze tue six personnes dans l'école coranique historique des talibans
-
En Inde, des brasseuses de bière veulent changer les mentalités
-
Trump accueille Zelensky pour une rencontre à haut risque
-
Le dur quotidien des derniers chevaux parcourant la capitale indonésienne
-
Comment observer la "parade planétaire" du 28 février?
-
Condamné pour agressions sexuelles, le propriétaire du SCO Angers se désiste de son appel
-
Espoir prudent des entreprises britanniques sur la perspective d'un accord commercial avec Washington
-
Le pape n'est plus dans un état "critique" mais son état reste "complexe"
Les alliés de l'Ukraine font bloc derrière Zelensky, malmené par Trump
Les alliés européens de l'Ukraine, qui se réunissent dimanche à Londres, font bloc derrière le président Volodymyr Zelensky, chassé de la Maison Blanche par un Donald Trump furieux qui a menacé de le "laisser tomber" s'il ne faisait pas la paix avec la Russie.
Abasourdis par la spectaculaire altercation vendredi dans le Bureau ovale, qui a entraîné le départ prématuré de M. Zelensky de la Maison Blanche sans signer l'accord sur les minerais pour lequel il était venu, la plupart des dirigeants européens se sont empressés de défendre le président ukrainien.
Une quinzaine d'entre eux doivent se retrouver à Londres dimanche pour un sommet consacré à la sécurité européenne et à l'Ukraine. Lors d'une conversation avec M. Zelensky, invité à cette réunion, le Premier ministre britannique Keir Starmer l'a assuré de son "soutien indéfectible".
D'après Downing Street, le sommet de Londres s'inscrit "dans la continuité" de celui qui s'est tenu à Paris mi-février, et se concentrera sur "le renforcement de la position de l'Ukraine aujourd'hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie".
Le président français Emmanuel Macron s'est dit prêt à "ouvrir la discussion" sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz.
- Dissuasion nucléaire européenne -
M. Merz juge nécessaire que l'Europe se prépare "au pire scénario" d'une Otan lâchée par Washington. Il souhaite une discussion "sur la question de savoir si nous ne pourrions pas bénéficier du partage nucléaire, au moins de la sécurité nucléaire" que la France et le Royaume-Uni, dotés de l'arme atomique, pourraient apporter.
L'Ukraine et l'Europe suivent avec inquiétude le rapprochement entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, qui se sont longuement parlé le 12 février. Moscou et Washington ont lancé, sans inviter l'Ukraine ni les Européens, des négociations bilatérales pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.
Des craintes qui ne sont pas près de s'apaiser après l'altercation hallucinante de vendredi dans le Bureau ovale, devant les caméras du monde entier.
Pendant de longues minutes, Donald Trump a reproché à Volodymyr Zelensky de "s'être mis en très mauvaise posture" et lui a lancé qu'il "n'avait pas les cartes en main". "Vous jouez avec la vie de millions de personnes. Vous jouez avec la troisième guerre mondiale", a-t-il lâché.
Il l'a également menacé: "Concluez un accord ou nous vous laissons tomber".
Visiblement pris de court, le président ukrainien ne s'est pas démonté. "Avez-vous déjà été en Ukraine pour voir nos problèmes?", a-t-il lancé au vice-président JD Vance, qui venait de lui dire qu'il était "irrespectueux" de sa part de débattre dans le Bureau ovale devant les médias.
- Chassé par Trump -
M. Trump a ensuite demandé à M. Zelensky de partir, annulant la conférence de presse conjointe et le déjeuner de travail initialement prévus. "Il pourra revenir quand il sera prêt à la paix", a-t-il écrit plus tard sur son réseau Truth Social. Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a enjoint le dirigeant ukrainien à "s'excuser de nous avoir fait perdre notre temps pour une réunion qui allait se terminer de la sorte".
Interrogé ensuite par Fox News, le président ukrainien a souhaité pouvoir réparer sa relation avec M. Trump. Mais il sera "difficile" pour l'Ukraine de gagner la guerre sans l'aide des Etats-Unis, a-t-il ajouté.
La Russie a applaudi l'épisode. "Historique", a réagi Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d'investissement direct et un des négociateurs dans les pourparlers russo-américains. "Le porc insolent a finalement reçu une bonne correction dans le Bureau ovale", s'est réjoui l'ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe.
Les dirigeants européens invités au sommet de Londres ont vite assuré M. Zelensky de leur soutien après son mauvais moment à la Maison Blanche.
"Chers amis ukrainiens, vous n'êtes pas seuls", a ainsi écrit sur les réseaux sociaux le Premier ministre polonais Donald Tusk. "Une Suède unie est derrière nos amis en Ukraine", a écrit le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, terminant par un "Slava Ukraini!" ("Gloire à l'Ukraine!").
"A Washington, en refusant de plier, Volodymyr Zelensky était l'honneur de l'Europe", a écrit pour sa part sur X le Premier ministre français, François Bayrou. "Il nous reste à décider ce que nous, Européens, voulons être. Et si nous voulons être, tout court".
"Aujourd'hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d'un nouveau leader. C'est à nous, Européens, de relever ce défi", a exhorté la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas.
A Kiev, des Ukrainiens interrogés par l'AFP ont dans l'ensemble salué la détermination de leur président. "Je pense qu'il a pleinement défendu nos intérêts. Il ne nous a pas laissés tomber", a souligné Roman Shkanov, 32 ans, propriétaire d'une société informatique.
Mais Anna Platchkova, une médecin de 26 ans, s'inquiète des conséquences pour l'avenir. "Le soutien américain est très important, car c'est de l'argent, et pour nous, c'est très important (...) Donc, malheureusement, je ne pense pas que ce soit positif pour nous".
J.Horn--BTB