
-
Le pape, "stationnaire", célèbre le début du Carême à l'hôpital
-
Après les annonces de Merz, le principal taux d'emprunt allemand s'envole comme jamais depuis la réunification
-
Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: premier feu vert à l'Assemblée pour la création d'une commission d'enquête
-
Volkswagen dévoile le concept de sa citadine électrique premier prix
-
La mission contre le Hamas "pas terminée", dit le chef de l'armée israélienne
-
Eyal Zamir, tankiste à poigne d'acier pour armée israélienne en guerre
-
La Bourse de Paris dopée par les investissements européens dans la défense
-
Washington dit envisager des exemptions aux droits de douane
-
Aphatie "en retrait" de RTL mercredi après sa comparaison entre Oradour-sur-Glane et l'Algérie
-
Chikungunya à La Réunion: une campagne de vaccination va cibler les personnes les plus à risque
-
L'épidémie de grippe continue à régresser en France
-
Début du Carême à Rome sans le pape, hospitalisé depuis 20 jours
-
XV de France: avant l'Irlande, la défense sous pression
-
Chine: le périple quotidien des agriculteurs âgés pour gagner un complément de revenu
-
Le procès de l'influenceur algérien "Imad Tintin" renvoyé au 23 mai
-
Fifa: la défense de Platini et Blatter réclame un nouvel acquittement
-
Affaire Vasarely: la défense dénonce un "excès de pouvoir" devant la Cour de cassation
-
Soudan du Sud: deux proches alliés du vice-président arrêtés, l'accord de paix menacé
-
Wall Street en hausse, portée par la perspective d'un ajustement des droits de douane
-
Nouveau report du lancement de Starship, la mégafusée d'Elon Musk
-
Emotion aux obsèques d'un otage franco-israélien dans le kibboutz martyr de Nir Oz
-
A l'hôpital de Montreuil, un lieu pilote pour "réparer" les victimes d'excision
-
Six nations: les matches contre l'Irlande sont "fatigants mentalement", prévient Alldritt
-
Le responsable présumé de l'attentat à l'aéroport de Kaboul arrêté et bientôt devant un juge américain
-
Montée de tensions au Soudan du Sud: un ministre et un général alliés du vice-président arrêtés
-
Comment le Mexique répondrait-il aux taxes aux frontières de Trump?
-
Les smartphones, points d'entrée vulnérables face aux fraudes
-
L'Allemagne de Merz fait le pari du "No limit" pour se réarmer
-
Automobile: l'UE va "protéger" une industrie européenne "en danger de mort", selon Séjourné
-
L'Indonésie ensemence les nuages pour tenter d'endiguer les inondations à Jakarta
-
Les objectifs de la Chine pour 2025: cinq choses à savoir
-
En l'absence du pape, le Vatican plongé dans une "zone grise" qui dure
-
La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky
-
Des nichoirs pour sauver les chouettes effraies de la "crise du logement"
-
Inde: New Delhi annonce vouloir éliminer sa montagne d'ordures fumantes
-
Le rappeur Booba se désiste de poursuites en diffamation contre l'influenceuse Magali Berdah
-
Pakistan: le bilan des attaques à la voiture bélier grimpe à 13 civils et cinq soldats tués, selon l'armée
-
Macron va s'adresser aux Français sur l'Ukraine et la défense européenne
-
La Bourse de Paris dopée par la défense et les valeurs industrielles
-
Salvador: une rivière polluée témoin des craintes des opposants à la relance de l'exploitation minière
-
Quand la technologie s'inspire des atomes: l'informatique quantique prend forme
-
Le Carême débute sans le pape, hospitalisé dans un état stable
-
Le Carême débute à Rome sans le pape, hospitalisé dans un état stable
-
Les Bourses européennes ouvrent en forte hausse, Francfort gagne plus de 2%
-
Vouloir maigrir avec un coupe-faim à base de la plante Garcinia peut être dangereux
-
Prison pour les plus gros narcotrafiquants: Darmanin annoncera son choix jeudi
-
Le premier vol commercial d'Ariane 6 replanifié jeudi
-
Loi sur les réseaux sociaux en Australie: TikTok et Meta critiquent un projet d''exemption pour YouTube
-
L'influenceur algérien "Imad Tintin" jugé pour provocation au terrorisme
-
Le nouveau PDG d'Atos, Philippe Salle, présentera son plan stratégique le 14 mai

"L'Amérique est de retour", lance Trump au Congrès
"Rien ne peut arrêter le rêve américain", s'est exclamé Donald Trump mardi pour son premier grand discours face au Congrès américain, après avoir lancé, en quelques semaines, une charge sans précédent contre les institutions américaines et l'ordre mondial.
Les Etats-Unis sont "sur le point de connaître un retour en force comme le monde n'en a jamais connu et n'en connaîtra peut-être jamais plus", a affirmé le président américain, se félicitant d'une "fierté" et d'une "confiance" retrouvée.
"Nous avons accompli plus en 43 jours que la plupart des administrations en quatre ou huit ans, et nous ne faisons que commencer", a-t-il encore dit sous des applaudissements nourris.
Comme le veut la tradition, l'arrivée du milliardaire de 78 ans a été annoncée à haute voix pendant que s'ouvraient les portes de l'hémicycle.
- Guerre commerciale -
Le chef de l'Etat s'est avancé entre les travées sous les applaudissements de ses partisans, avant de prendre la parole sous l'oeil du patron de la Chambre des représentants, aujourd'hui le républicain Mike Johnson, et du vice-président, JD Vance, officiant comme chef du Sénat.
Des élus démocrates arboraient les couleurs jaune et bleu à l'image du drapeau ukrainien.
Donald Trump, face à un Congrès que son parti domine, entend vanter sa vision économique, au moment où sa féroce offensive commerciale contre le Canada et le Mexique bouscule les marchés.
Il devrait aussi réclamer des fonds pour mener sa politique d'expulsion de migrants en situation irrégulière.
Le républicain déroulera aussi sa vision, résolument nationaliste, de la place et du rôle de l'Amérique dans le monde, juste après avoir décidé d'interrompre l'aide militaire américaine à l'Ukraine, dans la foulée d'une altercation inouïe dans le Bureau ovale avec le président Volodymyr Zelensky.
Le tout à un moment où les sondages faiblissent, quoiqu'en disent les conseillers invariablement triomphalistes de la Maison Blanche, et un Donald Trump plus sûr de lui que jamais.
N'a-t-il pas récemment proposé aux journalistes de leur distribuer des casquettes portant l'inscription: "Trump avait raison sur tout" ?
Donald Trump entend dominer la pyramide du pouvoir, sans trop se soucier des contrepoids installés par la Constitution sous la forme du Parlement et des tribunaux.
- Musk -
Il a donné carte blanche au multimilliardaire Elon Musk pour tailler dans le budget et bouleverser la bureaucratie fédérale, via des décrets dont beaucoup ont été attaqués en justice.
Le patron de Tesla et SpaceX, propriétaire de X, assiste au discours, tandis que l'opposition démocrate a convié des fonctionnaires fédéraux qu'il a limogés.
Selon des articles de médias partagés par la porte-parole de la Maison Blanche, Donald Trump a aussi invité la veuve d'un policier tué lors d'un contrôle routier et une jeune volleyeuse blessée lors d'un match par une femme trans.
Le président américain veut imposer une "rupture nette" avec la diplomatie "du passé", qui a fait de l'Amérique la garante de la sécurité des démocraties occidentales depuis 1945.
Cette volonté de "rupture" se traduit, au plan domestique, par la nomination de fidèles à la tête de l'appareil judiciaire comme sécuritaire, par le démantèlement à marche forcée d'agences fédérales et par des attaques répétées contre la presse.
La Maison Blanche a par ailleurs entrepris de démanteler de nombreuses politiques progressistes en matière d'environnement ainsi que de lutte contre les discriminations raciales et sexuelles.
- "Autoritaire" -
Dans un article pour la revue Foreign Affairs, les politologues Steven Levitsky (Harvard) et Lucan Way (université de Toronto) mettent en garde contre le basculement vers un régime "autoritaire concurrentiel".
"L'effondrement de la démocratie aux Etats-Unis ne donnera pas naissance à une dictature classique dans laquelle les élections sont une mascarade et les opposants sont emprisonnés, expulsés ou tués", analysent-ils, mais à un système dans lequel les partis s'affrontent lors d'élections biaisées, parce que le camp au pouvoir aura manipulé les règles et le débat politique en sa faveur.
Les deux chercheurs prévoient que "les Américains pourront toujours s'opposer au gouvernement, mais cela sera plus difficile et plus risqué, ce qui conduira nombre de personnalités et de citoyens à décider que le jeu n'en vaut pas la chandelle".
En ce début de second mandat Trump, la riposte est jusqu'ici aussi timorée que les décisions sont brutales, en particulier au sein du Parti démocrate.
S.Keller--BTB