- Exilée, affaiblie et déchirée, l'opposition russe veut renaître avec une manifestation à Berlin
- Nouveaux records des flux migratoires et de l'emploi des immigrés en 2023, selon l'OCDE
- La France veut ouvrir une "troisième voie" pour l'IA
- Ryanair devra rembourser des coûts indus d'enregistrement en Italie
- La Bourse de Paris orientée à la hausse avant des indicateurs en Europe et aux Etats-Unis
- Nucléaire: l'Iran prévient qu'il ne négociera pas sous pression
- À Istanbul, des bains historiques font rejaillir la tradition du hammam
- En Corée du Sud, les lieux de culte pris d'assaut le jour du "suneung"
- La France utilise "tous les moyens" pour bloquer le traité UE-Mercosur, assure le ministre de l'Economie
- Liban: nouvelles frappes israéliennes au sud de Beyrouth
- Un cinquième typhon, Usagi, frappe les Philippines en moins d'un mois
- Masters ATP: Jannik Sinner, prophète (et beaucoup plus) en son pays
- Ligue des nations: les certitudes de l'Italie face aux doutes belges
- XV de France: vers une première pour Buros face à la Nouvelle-Zélande
- Le chef de l'AIEA en Iran pour tenter de régler les différends liés au nucléaire
- Le match France-Israël doit être un "anti-Amsterdam", espère le président du Crif
- Audiences: franceinfo double RTL et passe 2e, derrière France Inter
- Les cas de diabètes sont de plus en plus fréquents dans le monde
- Grève dans l'aérien: perturbations minimes, quatre vols Transavia annulés
- Bali: reprise des vols suspendus après une éruption volcanique
- Asie-Pacifique: Biden et Xi à Lima pour un sommet marqué par le retour de Trump
- NBA: Wembanyama franchit le cap des 50 points en un match
- Assurance chômage et emploi des seniors: ultimes négociations
- Foot: France-Israël, un rendez-vous à haut risque et ultra-sécurisé
- Au Gabon, derniers jours de campagne avant le référendum sur la nouvelle Constitution
- Corée du Sud: l'examen d'entrée à l'université dopé par une reforme
- Les problèmes de mobilité freinent l'insertion des jeunes (étude)
- Au Brésil de Lula, le combat contre la faim n'est pas encore gagné
- Brésil: "attaque" manquée contre la Cour suprême, à quelques jours du G20
- Le roi Charles fête ses 76 ans après des mois difficiles
- Attentat manqué contre la Cour suprême brésilienne
- "Premier pote" et "oncle Elon": l'idylle naissante des milliardaires Musk-Trump
- Wall Street finit en ordre dispersé, digère l'inflation
- Masters ATP: Zverev y est presque, Alcaraz se refait une santé
- Masters ATP: Zverev bat Ruud et entrevoit les demi-finales
- Un collier de diamants de 300 carats vendu 4,5 millions d'euros aux enchères à Genève
- Liban: nouveaux raids israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth (média d'Etat)
- Procès du RN: prison ferme aménageable et inéligibilité requises contre Marine Le Pen
- Grève d'un studio de jeux vidéo de Microsoft pour la sécurité de l'emploi
- Plus d'incendies, moins d'eau: la région de New York en proie à une forte sécheresse
- Vendée Globe: un groupe de tête bord à bord à Madère
- NBA: le coach des Spurs Popovich victime d'un "léger AVC"
- Espagne: le littoral près de Valence en alerte rouge, deux semaines après les inondations meurtrières
- Foot: France-Israël, un match à très haut risque
- Pour la première fois, un chef étoilé élu à l'Académie française des beaux-arts
- L'Amérique latine en alerte face à l'essor des sites en ligne chinois à bas prix
- Electrisé par Trump, le bitcoin passe le cap des 90.000 dollars
- Triple infanticide en Haute-Savoie: un corps de femme retrouvé en Suisse
- COP29: le Bangladais Yunus déplore une bataille "humiliante" pour l'argent
- Liban: raids sur la banlieue sud de Beyrouth, huit morts dans une frappe séparée
Nucléaire: l'Iran sous la menace d'une résolution à l'AIEA
Les Européens et les Etats-Unis comptent faire monter la pression sur l'Iran cette semaine avec le possible vote d'une résolution à l'AIEA, sur fond d'impasse des négociations pour restaurer l'accord nucléaire de 2015.
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique a débuté lundi dans un climat fébrile: en cas d'adoption dans les prochains jours, il s'agirait du premier texte critique depuis juin 2020, signe de l'impatience grandissante des Occidentaux.
Car la République islamique s'affranchit chaque jour un peu plus de ses engagements nucléaires, tout en restreignant sa collaboration avec l'instance onusienne, chargée de s'assurer du caractère pacifique de son programme.
Le texte élaboré par les Etats-Unis et l'E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à "coopérer pleinement" avec l'AIEA.
Dans une déclaration en ouverture de la réunion, le directeur général de l'instance onusienne Rafael Grossi a déploré l'absence de réponses "techniquement crédibles" de l'Iran concernant des traces d'uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés dans le pays.
Ce dossier empoisonne de longue date les relations entre Téhéran et l'AIEA.
"J'espère qu'à l'issue des délibérations du Conseil cette semaine, nous nous engagerons à résoudre le problème une fois pour toutes", a souligné le responsable devant la presse. "Nous devons poursuivre le travail jusqu'à ce que nous parvenions à une clarification, je ne vois pas d'autre solution".
- "Impact négatif" -
"Nous réagirons de manière appropriée à ce qui va se passer", a-t-il averti à la télévision d'Etat .
Un tel vote pourrait "entraver" les pourparlers de Vienne, ont abondé la Chine et la Russie, les deux Etats qui restent parties au texte aux côtés de l'E3.
Le processus a démarré en avril 2021 à Vienne, dans le but de faire revenir les Etats-Unis de Joe Biden dans le giron du pacte JCPOA (acronyme anglais de l'accord de 2015) censé empêcher la République islamique de fabriquer la bombe atomique - intention qu'elle nie.
Washington s'en était retiré en 2018 sous la présidence de Donald Trump, qui jugeait le texte insuffisant et a rétabli les sanctions économiques contre Téhéran, entraînant un délitement de l'accord.
- Dans l'ombre de l'Ukraine -
Même si cela devait aboutir à crisper davantage encore les relations, "une résolution critique est nécessaire pour envoyer un message, signaler que l'obstruction de l'Iran aura des conséquences", estime Kelsey Davenport, experte de l'Arms Control Association, interrogée par l'AFP.
Clément Therme, chercheur associé à l'Institut international d'études iraniennes (Rasanah), n'imagine pas à ce stade une rupture des discussions.
"Dans le contexte de la guerre en Ukraine, les Européens ne sont pas prêts à déclencher une nouvelle crise avec l'Iran", juge-t-il. "Le document est formulé de manière à laisser la porte ouverte".
Les pourparlers butent actuellement sur un obstacle majeur: le refus de Joe Biden de céder à une demande clé de Téhéran, le retrait de l'armée idéologique de l'Iran de la liste noire américaine des "organisations terroristes".
Si M. Biden craint "un coût politique élevé, c'est peu de chose en comparaison de la menace d'un Iran doté de l'arme nucléaire", insiste Mme Davenport.
Et d'appeler l'administration américaine à "mettre les bouchées doubles pour trouver des solutions créatives" afin de parvenir à un compromis.
D'après les dernières estimations de l'AIEA, la République islamique dispose désormais de 43,1 kg d'uranium enrichi à 60%.
"Ce n'est qu'une question de temps" avant qu'elle n'accumule une quantité suffisante pour une bombe, a précisé M. Grossi, évoquant "quelques semaines tout au plus".
On est bien en deçà du "breakout time" d'environ un an prévu par l'accord de 2015.
Sachant que les étapes ultérieures d'armement, qui "prendraient encore une à deux années", pourraient être "difficiles à détecter", note Mme Davenport, elle souligne "l'urgence de réimposer des limites" et de rétablir le régime d'inspections poussées de l'AIEA.
A.Gasser--BTB