
-
Inondations en Argentine: au moins 16 morts, des dizaines de disparus
-
Australie: plus de 200.000 foyers toujours privés d'électricité après le passage d'Alfred
-
L'Ukraine se prépare à des discussions cruciales avec les Etats-Unis en Arabie saoudite mardi
-
Colombie: la "paix totale" de Petro s'est transformée en "guerre totale", selon l'ELN
-
Canada: Mark Carney élu pour remplacer le Premier ministre Justin Trudeau
-
L'ex-banquier Mark Carney, atypique futur Premier ministre canadien
-
Droits de douane de Trump: le Mexique serre les rangs autour de Sheinbaum qui se dit "optimiste"
-
Le patron de Tadej Pogacar espère qu'il ne courra pas Paris-Roubaix cette année
-
Indian Wells: Swiatek déroule au 3e tour, Medvedev passe en dix minutes
-
Ligue 1: Nice, battu par Lyon, rate l'occasion de rejoindre Marseille
-
Ligue 1: Lyon fait tomber Nice, Strasbourg se rapproche de l'Europe
-
Italie: Naples reste dans le coup, la Juventus tombe de haut
-
Israël cesse de fournir de l'électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations sur la trêve
-
Ligue 1: pas de vainqueur dans le match de la peur entre Le Havre et Saint-Etienne
-
Abandon d'un grand projet photovoltaïque en Guyane: l'autonomie énergétique reste l'objectif
-
Espagne: le Real rejoint le Barça en tête, l'Atlético craque
-
La Russie revendique des avancées dans une nouvelle région ukrainienne et dans sa région de Koursk
-
Bourgogne: maigres recettes pour les enchères des vins des Hospices de Nuits
-
Israël va cesser de fournir de l'électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations sur la trêve
-
Six nations: l'Angleterre punit l'Italie et s'accroche à son rêve de titre
-
Biathlon: les Français remportent les derniers relais masculins et féminins de la saison à Nove Mesto
-
Face à Trump, des démocrates toujours brouillons
-
Euro d'athlétisme en salle: la surprise Clara Liberman en argent au 800 m
-
"Bien sûr que les Etats-Unis sont des alliés" de l'UE, martèle von der Leyen
-
Népal: l'ancien roi accueilli par des milliers de partisans
-
Paris-Nice: Tim Merlier fidèle au rendez-vous
-
Espagne: l'Atlético craque en fin de match à Getafe (1-2) avant de retrouver le Real
-
Réduite à peau de chagrin, la construction navale américaine ragaillardie par Trump
-
France: face aux réservations non honorées des clients de restaurants, les plateformes innovent
-
Le dirigeant syrien appelle à la paix civile après des tueries
-
Vents violents: les Bouches-du-Rhône désormais seules en vigilance orange
-
Au Groenland, la fierté nationale retrouvée des Inuits
-
La Russie revendique une avancée dans une nouvelle région ukrainienne
-
Frappe israélienne à Gaza, négociations attendues à Doha sur la trêve
-
Restaurants: les plateformes tentent de contrer le fléau des réservations non honorées par les clients
-
La Chine menace de resserrer "le nœud coulant" autour de Taïwan
-
La "petite Amérique" allemande à l'épreuve de la présidence Trump
-
Le Nigeria veut profiter du cours élevé du cacao pour redynamiser sa production locale
-
Ski alpin: Dominik Paris maître des lieux à Kvitfjell
-
Aux Etats-Unis, interdire le smartphone dans les écoles ne convainc pas tout le monde
-
Guerre commerciale: la dernière riposte chinoise entre en vigueur
-
Ski alpin: Dominik Paris remporte le super-G de Kvitfjell
-
Japon : le pire incendie de forêt depuis 50 ans est maîtrisé
-
Australie: près de 330.000 foyers plongés dans le noir après le passage d'Alfred
-
Attentats dans le sud de la Thaïlande : cinq morts et treize blessés, selon la police
-
Propos sur l'histoire coloniale en Algérie: Aphatie annonce qu'il ne reviendra pas à RTL
-
XV de France: en vue de l'Ecosse, la vie sans Dupont
-
Rendez-vous dans cinq ans: à Paris, dernières visites au Musée d'art moderne du Centre Pompidou
-
Le pape François a passé une "nuit calme" et son état est "stable", selon le Vatican
-
Trêve à Gaza: efforts accrus des médiateurs, négociations au Caire et à Doha

L'ex-banquier Mark Carney, atypique futur Premier ministre canadien
Il a dirigé deux banques centrales mais est un novice en politique. Le futur Premier ministre canadien, Mark Carney, qui a pris la tête du parti libéral dimanche pour remplacer Justin Trudeau, se démarque par son profil atypique.
Il l'affirme lui-même, "notre époque est tout sauf ordinaire".
"Le système mis en place par nos parents a bien fonctionné pour nous. Mais ce bon vieux temps est révolu", a-t-il déclaré lors du lancement de sa campagne à Edmonton, dans la province de l'Alberta dans l'ouest, où il a grandi.
L'homme de 59 ans a toutefois promis de remettre "l'économie sur des rails" et surtout de tenir tête à Donald Trump dont les menaces représentent "la plus grave crise de l'époque".
C'est d'ailleurs pour cela que de nombreux Canadiens semblent le plébisciter. Il est vu comme pouvant incarner un Canada fort face aux attaques du président américain.
Se définissant comme un centriste, qui refuse d'opposer l'économie et l'écologie, il était jusqu'à tout récemment envoyé spécial des Nations unies pour le financement de l'action climatique et se présente comme l'homme du changement.
- Court mandat -
Avec des élections prévues au plus tard en octobre, il pourrait ne pas rester Premier ministre très longtemps. Mais quelle que soit la durée de son mandat, celui-ci sera unique.
Il sera la première personne à devenir Premier ministre canadien sans avoir été député et sans expérience au sein d'un gouvernement.
Père de quatre filles, Mark Carney est né dans la petite bourgade isolée de Fort Smith (2.500 habitants) dans les Territoires-du-Nord-Ouest, proche de l'Arctique, de deux parents enseignants. Mais a grandi à Edmonton, la capitale de l'Alberta et comme beaucoup de Canadiens a joué au hockey.
Économiste sorti à la fois de Harvard aux Etats-Unis et d'Oxford au Royaume-Uni, Mark Carney a fait fortune en tant que banquier d'affaires chez Goldman Sachs avant de devenir gouverneur de la Banque du Canada, où il a aidé le pays à traverser la crise financière de 2008-2009.
En 2013, il est devenu le premier non-Britannique à diriger la Banque d'Angleterre jusqu'en 2020, et beaucoup considèrent qu'il est l'artisan de la stabilité qui a prévalu pendant le Brexit.
Mark Carney projette une "image rassurante" à "l'opposé de celle de Donald Trump", commente auprès de l'AFP Daniel Béland de l'Université McGill à Montréal.
"C'est un technocrate", poursuit-il, il peut être vu comme "ennuyeux et sans énormément de charisme". Mais "il pèse chacun de ses mots", et il s'agit d'"un spécialiste des politiques publiques qui maîtrise très bien ses dossiers".
- "Elite" -
Calme et affable, Mark Carney est "exceptionnellement bien outillé pour gérer les crises économiques", renchérit Lori Turnbull, professeure à l'Université de Dalhousie.
Mais n'est pas un excellent communiquant et sa maîtrise du français, importante dans ce pays officiellement bilingue, a suscité des critiques alors que le Québec est une province qui compte lors des élections.
Cela risque de le nuire auprès de l'électorat lors des élections législatives qui pourraient avoir lieu ce printemps face au leader conservateur Pierre Poilievre qui ne mâche pas ses mots.
Ce dernier n'a pas hésité déjà à le présenter comme un membre de "l'élite qui ne comprend pas ce que vivent les gens ordinaires".
Ses idées en matière de lutte contre le changement climatique pourraient aussi être un angle d'attaque des conservateurs.
Le climat a été au coeur de la dernière partie de la carrière de M. Carney qui affirme mettre l'accent sur des solutions axées sur l'investissement, comme les technologies vertes, qui créent des profits et des emplois.
"Nous mettons l'accent sur l'aspect commercial de la question, sur la compétitivité", a-t-il récemment déclaré dans un podcast.
Car "c'est la direction que prend le monde", a-t-il ajouté.
B.Shevchenko--BTB