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Soudan: les paramilitaires affirment qu'ils ne se rendront pas, malgré les revers
Les paramilitaires soudanais ont assuré jeudi qu'il n'y aurait "ni retraite, ni reddition", en dépit des revers essuyés à Khartoum, et affirmé avoir "repositionné" leurs troupes après la reprise par l'armée de la plus grande partie de la capitale.
Mercredi soir, le commandant de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait déclaré Khartoum "libérée", depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d'une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des Forces de soutien rapide (FSR).
"Nos forces continueront (...) à défendre le sol de la patrie et à remporter une victoire décisive. Il n'y a ni retraite, ni reddition", ont affirmé les FSR mercredi. "Nos forces n'ont perdu aucune bataille, mais se sont uniquement repositionnées", ont-elles ajouté.
L'AFP n'a pas pu confirmer de manière indépendante les positions exactes que détiennent encore les paramilitaires dans la capitale.
La guerre, qui a éclaté en avril 2023 entre l'armée du général Burhane et les FSR commandées par son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, a tué selon l'ONU des dizaines de milliers de personnes, en a déraciné plus de 12 millions et a provoqué une crise humanitaire majeure.
Elle a divisé en deux ce pays d'Afrique de l'Est, le troisième plus grand d'Afrique: l'armée contrôle le nord et l'est, tandis que les FSR dominent une partie du sud et la quasi-totalité de la vaste région du Darfour, dans l'ouest, limitrophe du Tchad.
L'armée a chassé mercredi les FSR de l'aéroport de la capitale et encerclé leur dernier bastion important dans le sud de la région de Khartoum.
Selon une source au sein de l'armée, des paramilitaires fuyaient l'avancée de l'armée en empruntant le pont de Jebel Awliya, leur seul moyen de quitter Khartoum.
Un retrait ordonné pourrait leur permettre de faire la jonction avec les positions tenues encore par les FSR à l'ouest de la ville, puis avec leurs bastions du Darfour, à des centaines de kilomètres de là.
Mercredi, quelques heures après l'arrivée du général Burhane au palais présidentiel pour la première fois en deux ans, les FSR ont annoncé une "alliance militaire" avec un groupe rebelle qui contrôle une grande partie de l'État du Kordofan-Sud et des parties du Nil Bleu, à la frontière avec l'Éthiopie.
Le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord, dirigé par Abdelaziz al-Hilu, s'était opposé aux deux camps, avant de signer en février une charte politique avec les FSR pour établir un gouvernement parallèle sur leur territoire.
- "Aucune volonté" de gouverner -
Après un an et demi de défaites, l'armée a commencé, fin 2024, à regagner du terrain dans le centre du pays avant de se diriger vers Khartoum.
Les analystes imputent les pertes des FSR à des erreurs stratégiques, des divisions internes et une diminution de leurs approvisionnements.
Depuis la reprise vendredi du palais présidentiel et du quartier des affaires de Khartoum, des témoins ont signalé la retraite des paramilitaires de la capitale.
Les avancées de l'armée ont été célébrées dans la liesse à Port-Soudan, sur la mer Rouge, devenue de fait la capitale du pays, où les Soudanais déplacés espèrent à présent pouvoir rentrer à Khartoum.
"Si Dieu le veut, nous rentrerons chez nous, nous fêterons enfin l'Aïd chez nous", à la fin du mois, a déclaré à l'AFP Motaz Essam, sous les feux d'artifice et les chants de la foule.
Le général Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis qu'il a chassé les civils du pouvoir lors d'un coup d'État en 2021, a déclaré mercredi que l'armée cherchait à former un gouvernement technocratique et n'avait "aucune envie de s'engager en politique"
"L'armée œuvre à créer les conditions d'un gouvernement civil élu", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec l'envoyé allemand pour la Corne de l'Afrique, Heiko Nitzschke, selon son bureau.
Les FSR sont issues des milices janjawid, qui semaient la terreur il y a plus de vingt ans au Darfour avec la bénédiction implicite de l'ancien homme fort du Soudan, Omar el-Béchir.
Lors de la fragile transition politique, les généraux Burhane et Daglo avaient forgé une alliance de circonstance pour chasser les personnalités civiles du gouvernement, avant qu'une lutte acharnée pour le pouvoir ne les oppose et se termine en guerre ouverte.
M.Ouellet--BTB