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"Administration transitoire" en Ukraine: Zelensky accuse Poutine de faire traîner la guerre
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi son homologue russe Vladimir Poutine de chercher à jouer la montre dans la guerre en Ukraine en évoquant l'idée d'une "administration transitoire" pour Kiev sous l'égide de l'ONU.
"Tout ce qu'il fait retarde toute possibilité (...) de négociation" en vue de mettre "fin à la guerre", a commenté M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev.
Le président russe avait auparavant évoqué l'idée d'une "administration transitoire" pour l'Ukraine, sous l'égide de l'ONU, une option qui implique le départ de Volodymyr Zelensky, avant toute négociation sur un accord de paix.
L'assaut déclenché par le Kremlin a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus, l'un des pires bilans pour un conflit en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, avec celui de l'ex-Yougoslavie (1991-1995) qui a fait 130.000 morts.
"On pourrait bien sûr discuter avec les Etats-Unis, même avec les pays européens, et bien évidemment avec nos partenaires et amis, sous l'égide de l'ONU, d'une possibilité de mettre en place en Ukraine une administration transitoire", a dit Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec des marins russes, tard dans la nuit, à Mourmansk (nord-ouest).
Cela permettrait d'"organiser une élection présidentielle", avant de "commencer avec ces autorités des négociations sur un accord de paix", a-t-il poursuivi, évoquant cette idée-là pour la première fois.
Depuis février 2022, Vladimir Poutine justifie notamment son attaque contre l'Ukraine comme un moyen pour tenter de renverser le pouvoir en place, qu'il considère à la botte des Occidentaux, malgré l'élection régulière de Volodymyr Zelensky en 2019.
La loi martiale, en vigueur en Ukraine depuis le début du conflit, y interdit la tenue d'élections, alors que le pays est soumis à des bombardements russes quotidiens et que des millions de citoyens sont au front, déplacés ou en exil.
- "Nous allons les achever" -
Le président russe s'est par ailleurs félicité que les forces russes aient "l'initiative stratégique" sur le front face aux Ukrainiens.
"Il y a des raisons qui portent à croire que nous allons les achever", a lancé M. Poutine, dont l'armée progresse petit à petit, notamment dans l'Est ukrainien, malgré de lourdes pertes.
Vladimir Poutine, qui a ordonné à ses troupes en 2022 d'attaquer l'Ukraine, exige toujours sa reddition, le renoncement de ses aspirations à rejoindre l'Otan et la reconnaissance des territoires ukrainiens que la Russie occupe. Des conditions jugées inacceptables par Kiev et ses alliés occidentaux.
Sous pression américaine, Kiev avait accepté le 11 mars une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours.
Après avoir initialement émis des réserves à cette idée, Vladimir Poutine l'avait tout simplement rejetée lors d'un appel avec Donald Trump, s'accordant uniquement sur un moratoire sur les sites énergétiques, bien plus limité.
Depuis cet échange le 18 mars, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement d'avoir visé des installations énergétiques du camp adverse, révélant la faiblesse de l'accord brandi par l'administration de Donald Trump.
Vendredi, l'armée russe a affirmé qu'une attaque ukrainienne avait provoqué un "puissant incendie" et d'importantes destructions dans la station de mesure de gaz de Soudja, dans la région russe de Koursk.
- Nouvelle version pour les minerais -
"Les tentatives de lancer ces frappes se poursuivent quotidiennement", a dénoncé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point presse.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a, quant à lui, accusé Moscou d'avoir "bombardé" ses sites, sans donner toutefois plus de détails.
Mardi, la Maison Blanche avait également annoncé un accord en vue d'une trêve en mer Noire, où les hostilités sont toutefois très limitées depuis plusieurs mois.
Mais Moscou a immédiatement réclamé la levée de nombreuses restrictions sur les exportations agricoles russes, une idée soutenue par la Maison Blanche, mais balayée par les Européens, réunis en sommet à Paris jeudi.
Un tel refus montre que les Européens "ne veulent pas suivre la voie de la paix", a accusé vendredi Dmitri Peskov.
Une mission franco-britannique doit se rendre "dans les prochains jours en Ukraine", d'après le président français Emmanuel Macron, pour préparer "ce que sera le format de l'armée ukrainienne" à terme.
Sur le front, l'armée russe a revendiqué la prise de deux localités: une dans la partie occupée par l'Ukraine dans sa région de Koursk, l'autre dans le nord-est ukrainien.
Le président ukrainien a par ailleurs annoncé vendredi avoir reçu de la part des Etats-Unis une nouvelle version de l'accord sur les minerais stratégiques d'Ukraine, auxquels Washington veut obtenir un accès.
Si les détails de la nouvelle version de l'accord n'ont pas été rendus publics officiellement, des députés et médias ukrainiens l'ont vivement critiqué, qualifiant le document d'"inacceptable".
Selon le journal Ukrainska Pravda, "l'équipe de Donald Trump a abandonné toutes les solutions de compromis convenues il y a un mois" et le nouveau document "franchit presque toutes les lignes rouges" de l'Ukraine, qu'il "prive d'une partie de sa souveraineté" et oblige à "rembourser toute l'aide américaine qu'elle a reçue".
Et l'accord n'évoque aucune garantie de sécurité pour l'Ukraine, comme le réclame avec insistance Kiev, selon ce média.
C.Kovalenko--BTB