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Les partenaires de Trump appellent au dialogue après une offensive commerciale massive
Les principaux partenaires des Etats-Unis appellent jeudi au dialogue, au lendemain de l'offensive commerciale massive lancée par Donald Trump qui fait reculer les marchés mondiaux et craindre des conséquences lourdes pour l'économie mondiale.
Pékin a dit jeudi "maintenir la communication" avec Washington sur le commerce et l'économie, tout en exhortant Washington à "annuler immédiatement" ses taxes douanières punitives et en promettant de riposter.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, assure qu'il n'est "pas trop tard" pour négocier mais aussi que l'UE est "prête à réagir". Berlin pour sa part soutient l'Union européenne dans sa recherche d'une "solution négociée" avec Washington.
Le dollar plonge face aux principales autres monnaies, cédant 2,6% face à l'euro, et l'or a atteint un nouveau sommet.
"Il ne s'agit pas de mouvements de panique traditionnels, ce qui suggère que l'on s'attend toujours à ce que des accords puissent être conclus", affirme dans une note Kathleen Brooks, analyste pour la société financière XTB.
Plus tôt, Tokyo a perdu près de 3% en clôture, mais les indices chinois ont affiché des pertes plus modestes.
- "Pillé, saccagé, violé" -
"Notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis", a asséné Donald Trump mercredi, avant d'exhiber une liste des partenaires commerciaux concernés.
L'offensive protectionniste de la Maison Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, passe par un droit de douane généralisé de 10% sur toutes les importations à partir du 5 avril à 04H01 GMT. Des majorations s'ajouteront à partir du 9 avril pour les pays jugés particulièrement hostiles en matière commerciale.
L'addition est astronomique pour la Chine, dont les produits feront l'objet d'une nouvelle taxe à l'importation de 34% s'ajoutant aux 20% de droits de douane additionnels déjà en place.
Les marchandises de l'UE prendront 20% de taxes. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l'Inde ou 46% pour le Vietnam.
Malgré les appels au dialogue, la plupart des Etats critiquent vertement Trump.
L'allié américain pourrait avoir enfreint les règles de l'OMC et leur accord bilatéral, a jugé le Japon, l'Australie a dénoncé un "geste qui n'est pas celui d'un ami", et le Bangladesh, deuxième plus grand fabricant de vêtements au monde, le "coup de massue" à son industrie.
La France, qui prévoit de réunir jeudi les représentants ses filières les plus touchées, déplore une "immense difficulté" pour l'Europe, et se dit prête à "attaquer les services numériques" américains dans le cadre d'une réponse continentale.
- "Déclaration de guerre" -
Pour Maurice Obstfeld, économiste du Peterson Institute for International Economics (PIIE), il s'agit d'une "déclaration de guerre à l'économie mondiale", d'autant plus que la fixation des niveaux de taxes pose question sur la méthode employée.
Ces surtaxes sont censées répondre aussi aux barrières dites "non tarifaires", par exemple des normes sanitaires ou environnementales.
La Maison Blanche a fait savoir mercredi soir que certaines catégories n'étaient pas concernées: lingots d'or, produits pharmaceutiques, semi-conducteurs, cuivre, bois de construction, produits énergétiques ou encore minéraux introuvables sur le sol américain.
Pas trace en revanche de la Russie ni de la Corée du Nord au motif, selon un responsable américain, qu'elles ne sont plus des partenaires commerciaux significatifs.
Ni le Mexique ni le Canada n'apparaissent sur la nouvelle liste. Signataires d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, ils relèvent d'un autre régime.
Mais ils vont encaisser comme le reste du monde les 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l'étranger qui sont entrées en vigueur jeudi matin.
Les nouveaux droits de douane "ne feront que des perdants", a d'ailleurs critiqué l'industrie automobile allemande.
- "Garder la tête froide" -
Donald Trump a par ailleurs déclenché des taxes sur les importations d'acier et d'aluminium, ce qui entraînera "des contre-mesures", a déclaré le Premier ministre canadien Mark Carney.
Le Royaume-Uni, qui négocie un traité commercial bilatéral, sort relativement épargné, avec un taux plancher de 10%, mais ces sanctions américaines auront "un impact" sur l'économie britannique, a reconnu jeudi le Premier ministre Keir Starmer.
Donald Trump présente les droits de douane comme une baguette magique capable de réindustrialiser le pays, de rééquilibrer la balance commerciale et d'éponger le déficit budgétaire.
Le chef de file des sénateurs démocrates Chuck Schumer a assuré que l'offensive protectionniste allait "coûter plus de 6.000 dollars par an à un ménage américain moyen", sous forme de hausse du prix des produits importés.
I.Meyer--BTB